@Naos : Je me demande quel choix ont les femmes qui aiment les hommes quand il y a si peu de mecs "décents" disponibles. Sans déconner, parmi les dizaines et les dizaines de couples hétéros que j'ai côtoyés au cours de ma vie, je pense pouvoir affirmer que deux (2) de mes potes sont dans des relations équilibrées avec des mecs qui sont de bons partenaires (d'après ce qu'elles racontent + mon propre ressenti avec les mecs en question). Ça veut pas dire que j'affirme que le reste se traînent des boulets, parfois j'ai juste pas assez d'informations pour former une opinion. Et je veux bien croire que beaucoup de ces mecs dont je ne sais rien sont des mecs en or ! Mais mon expérience jusqu'à présent, c'est plutôt qu'il y a une écrasante majorité de cas où je n'avais pas une très haute opinion du mec, pour dire les choses poliment. Donc partant de ce constat, si les "mecs biens" sont rares, est-ce qu'on est pas un peu obligées d'abaisser nos exigences ici et là ? Est-ce que ça vaut pas le coup d'être la coach de développement personnel et relationnel d'un mec moyen à défaut de trouver directement un mec mieux ?
Et puis "le cœur a ses raisons que la raison ignore". J'ai vraiment l'impression que beaucoup des limites que je me fixe redeviennent négociables avec moi-même dès que je m'attache un peu à un mec. J'aimerais me foutre des baffes, mais c'est ainsi. Les sentiments et le besoin d'affection font souvent peu le poids face au savoir théorique.
Sans compter qu'il y a une proportion non négligeable de gros connards, donc si t'as connu ce genre de mauvaises expériences, des mecs qui te donnent des miettes d'affection et d'attention ou des mecs un peu nazes qui se sortent parfois les doigts du cul passent pour des mecs merveilleux en comparaison.
Aussi, il me semble que beaucoup de femmes hétéros ont pour projet de fonder une famille, et la réalité biologique c'est que s'il n'y a pas de limite d'âge à proprement parler, elles ont plutôt intérêt à trouver un partenaire au plus tôt pour avoir des enfants tant qu'elles sont plutôt fertiles et que la grossesse ne pose pas un risque trop important. Il y a eu une discussion sur ce même topic concernant le bon timing pour se marier, ça vaut aussi pour le fait d'avoir des enfants. Si idéalement il faut une relation stable de quelques années avant d'avoir des enfants, t'as pas forcément le temps d'enchaîner les mecs jusqu'à trouver la perle rare. J'ai pas vraiment ce cas de figure dans mon entourage, mais je regarde pas mal d'émissions de télé-réalité où on croise à répétition le schéma de la femme approchant de la quarantaine et qui veut fonder une famille, qui se jette sur le premier mec correct et lui met la pression au bout de quelques mois pour se marier/faire des gosses alors même que la relation est bancale, que le mec lui manifeste peu d'intérêt ou alors de façon très toxique (jalousie, etc.). C'est triste à voir.
(Bref, je suis bien contente d'être childfree, moi. )
Je ne pense pas que ce soit une fatalité non plus, et je pense que justement le féminisme peut donner des "armes" pour se défendre individuellement, à défaut de voir un changement collectif chez les hommes. Mais souvent, ça passe par le fait "d'éduquer" un mec pour qu'il atteigne tes critères plutôt que par le fait de faire un tri ultra-sélectif dans tes rencontres.
Il y avait eu un article sur le lesbianisme politique sur Madz, et je recommande vraiment de lire les commentaires parce qu'il y avait eu des questionnements très intéressants. Forcément, la question de se passer entièrement des hommes offusque beaucoup de femmes hétéros (et je suis pas là pour relancer le débat), mais je pense qu'il ne peut être que bénéfique d'y réfléchir honnêtement, même si c'est juste pour rêver à d'autres possibilités.
Et puis "le cœur a ses raisons que la raison ignore". J'ai vraiment l'impression que beaucoup des limites que je me fixe redeviennent négociables avec moi-même dès que je m'attache un peu à un mec. J'aimerais me foutre des baffes, mais c'est ainsi. Les sentiments et le besoin d'affection font souvent peu le poids face au savoir théorique.
Sans compter qu'il y a une proportion non négligeable de gros connards, donc si t'as connu ce genre de mauvaises expériences, des mecs qui te donnent des miettes d'affection et d'attention ou des mecs un peu nazes qui se sortent parfois les doigts du cul passent pour des mecs merveilleux en comparaison.
Aussi, il me semble que beaucoup de femmes hétéros ont pour projet de fonder une famille, et la réalité biologique c'est que s'il n'y a pas de limite d'âge à proprement parler, elles ont plutôt intérêt à trouver un partenaire au plus tôt pour avoir des enfants tant qu'elles sont plutôt fertiles et que la grossesse ne pose pas un risque trop important. Il y a eu une discussion sur ce même topic concernant le bon timing pour se marier, ça vaut aussi pour le fait d'avoir des enfants. Si idéalement il faut une relation stable de quelques années avant d'avoir des enfants, t'as pas forcément le temps d'enchaîner les mecs jusqu'à trouver la perle rare. J'ai pas vraiment ce cas de figure dans mon entourage, mais je regarde pas mal d'émissions de télé-réalité où on croise à répétition le schéma de la femme approchant de la quarantaine et qui veut fonder une famille, qui se jette sur le premier mec correct et lui met la pression au bout de quelques mois pour se marier/faire des gosses alors même que la relation est bancale, que le mec lui manifeste peu d'intérêt ou alors de façon très toxique (jalousie, etc.). C'est triste à voir.
(Bref, je suis bien contente d'être childfree, moi. )
Je ne pense pas que ce soit une fatalité non plus, et je pense que justement le féminisme peut donner des "armes" pour se défendre individuellement, à défaut de voir un changement collectif chez les hommes. Mais souvent, ça passe par le fait "d'éduquer" un mec pour qu'il atteigne tes critères plutôt que par le fait de faire un tri ultra-sélectif dans tes rencontres.
Il y avait eu un article sur le lesbianisme politique sur Madz, et je recommande vraiment de lire les commentaires parce qu'il y avait eu des questionnements très intéressants. Forcément, la question de se passer entièrement des hommes offusque beaucoup de femmes hétéros (et je suis pas là pour relancer le débat), mais je pense qu'il ne peut être que bénéfique d'y réfléchir honnêtement, même si c'est juste pour rêver à d'autres possibilités.