Ça me perturbe...

[Anechka]

@Glov' de mon côté je mets quelques feuilles dans ma tasse, disons quatre ou cinq pour de la verveine ou de la menthe fraiche, entre huit et dix si c'est des feuilles sèches, et ça a beaucoup de goût la même chose réduit en poudre, ça ferait pas tellement plus qu'un sachet je pense.

Pour les arômes naturels oui il y en a la plupart du temps dans les tisanes en sachet mais c'est toujours indiqué sur la boîte normalement. Mais on en trouve aussi sans, la plupart des infusions jardin bio ou les deux marmottes n'en contiennent pas par exemple.

 

[Poule.Heureuse]

@MorganeGirly j'ai pas lu ses bouquins, mais Pablo Servigne revient souvent chez les survivalistes «modérés»

 

[MorganeGirly]

@Valentina-

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@Poule.Heureuse Super intéressant ton commentaire! Et c'est marrant d'ailleurs parce que j'adore Battlestar Galactica et je ne l'aurais absolument jamais classé dans "récit post-apocalyptique" alors que c'est vrai que c'est exactement la même chose : un groupe de survivants cherche à s'en sortir après l'anéantissement du monde qu'ils connaissaient

En fait, je pensais surtout aux fictions apocalytpiques comme Ravage ou les histoires de zombies, où la société entière est complètement détruite et les survivants sont un peu livrés à eux-mêmes ou alors contraints de rejoindre un groupe de survivants totalement arbitraire. Comme tu le dis, dans Battlestar Galactica, le MONDE est bien détruit, mais les structures sociales et les institutions sont préservées en fait, les survivants emportent avec eux leurs connaissances, technologies, leur organisation sociale (les personnalités politiques, les militaires, les scientifiques), etc. Même s'ils doivent réviser une partie de leur organisation, je ne le vois pas du tout de la même manière que Ravage ou Walking Dead où il n'y a plus aucun leader et plus aucune structure sociale, ou même que des fictions comme Snowpiercer où il y a bien une organisation sociale, mais celle-ci est totalement arbitraire et correspond plus à l'organisation du groupe de survivants avec un leader brutal qu'à l'organisation Battlestar Galactica (mais c'est un peu entre les deux modèles du coup).
Mais au final, ça rejoint ce que je disais dans le précédent message et ce que tu décris sur la collapsologie, c'est un peu deux visions de l'apocalypse. Dans la vision Ravage, c'est un truc quasi-biblique où tout ce qu'on a connu n'existe plus, la notion d'humanité réside uniquement dans le fait que les survivants sont des humains donc le "chacun pour soi" est tout à fait valable puisqu'un humain qui cherche à survivre va par essence contribuer à la survie de l'humanité, alors que dans Battlestar Galactica, les héros restent organisés et conscients que le respect d'un certain nombre de structures sociales, la volonté de travailler ensemble, va déterminer leur survie. La notion d'humanité dans ce deuxième cas de figure, ça ne se résume pas juste au fait que les survivants sont des humains mais aussi à toute l'orgnisation sociale qui va avec.
Et moi, ce qui m'angoisse souvent un peu dans le rôle que j'aurais à jouer, c'est vraiment la version collapsologie, parce que la version Battlestar Galactica m'inquète pas du tout autant vu que les métiers de la société classique y ont toujours leur place Donc en fait, c'est une vision hyper négative de l'être humain et l'autre plus positive

 

[GrosHibou]

Je voudrais vous parler de quelque chose qui vient de m'arriver, et qui m'a inquiétée autant que ça m'a surprise, enfin beaucoup de choses à la fois.

Spoiler: Paranormal

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C'était la minute paranormale, à bientôt (ou pas) pour d'autres faits perturbants

 

[Endless]

Ça me perturbe de ne plus apprécier mon visage maquillé.
Avant je me maquillais tout le temps, c'était un vrai plaisir, voire une passion. Je n'imaginais pas sortir non maquillée, enfin au niveau des yeux. J'adorais créer de nouveaux looks, porter différentes couleurs, formes...
Je me sentais nue sans maquillage, j'avais l'impression d'avoir l'air fatiguée, d'être moins jolie. Et j'aimais beaucoup le processus créatif derrière, ça me faisait sincèrement plaisir de prendre du temps pour ça.

Avec le premier confinement, j'ai complètement lâché l'affaire à ce niveau là, comme beaucoup de personnes. Et puis avec le port du masque, j'ai commencé à sortir sans make-up. Ce relatif anonymat m'encourageait à m'en foutre de l'apparence de mon visage (puisque la moitié est cachée, à quoi bon enjoliver le reste ?). Tout au plus j'appliquais un peu d'anticerne et de mascara quand je voulais avoir l'air "professionnelle" (j'ai des cernes marqués, et au taf ça me gênait d'avoir un air de déterrée).

J'aime toujours le make-up, alors parfois, comme aujourd'hui, je me maquille de façon un peu plus appuyée. Et ça me perturbe tellement de voir mon visage ainsi ! J'ai l'impression d'être déguisée, j'ai du mal à me reconnaître, voire je me trouve moins jolie. C'est vraiment étrange, car je n'ai pas changé ma technique, je continue de mater des tutos régulièrement donc je n'ai pas régressé non plus. Peut-être que j'ai vieilli et que ça me va moins bien qu'avant ?

Ça me frustre un peu. J'apprécie toujours le geste, le résultat sur le moment, mais après je doute, et cette sensation d'étrangeté me poursuit.

 

[Solal]

@Endless J'ai exactement le même ressenti que toi, mais c'est encore pire avec le rouge à lèvres qu'avec le maquillage des yeux. Avant les confinements et le masque, j'adorais ça, j'en portais très souvent, et en automne/hiver je portais souvent du rouge à lèvres très foncé, je me trouvais jolie avec, je trouvais que ça me donnait de l'allure. À cause du masque j'ai totalement arrêté parce que le rouge à lèvres très mat m'assèche trop les lèvres et les autres font des traces sur le masque et sur mon visage à cause des frottements, et maintenant quand j'essaie, je me sens déguisée et un peu ridicule, ça me frustre En plus pour le coup moi j'ai l'impression de ne plus savoir bien le mettre

 

[-Loreleï-]

Ca me perturbe vraiment beaucoup les gens qui autolikent leurs publications sur Facebook/Instagram, et d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une photo d'eux !

 

[Membre supprimé 360590]

C'est un ça me perturbe crétin.

J'ai vu la vidéo de Squeezie avec le délire sur Trei degete et Time Time, je sais que ça n'a rien d'un processus creatif et que ça joue sur les trucs qui font les buzz misicaux et pourtant je trouve la chanson entraînante et je ne peux pas m'empêcher de bouger mon boule quand je l'entends ou quand je la mets sur le pc Même, je l'ai mise sur mon Spotify et il va me falloir 15 jours pour savoir si j'assume ou pas
Ça me perturbe. Heureusement que je peux dire que c'est pour aider le secours populaire

 

[Banana]

Ça me perturbe ces monsieurs qui viennent faire des cadeaux à leur femme et qui attendent de moi que je devine les goûts et la taille d’une personne que je ne connais pas.
- vous avez une idée de ce que vous voulez offrir ?
- un pull

bon, je travaille dans une boutique de pulls, du coup ça aide pas à faire avancer l’énigme

- col rond ? Col V ? Col roulé ? Intemporel ? Fantaisie ?
- je sais pas, qu’est ce que vous me conseillez ?
- ben elle aime quoi ? Elle porte quoi ?
- je sais pas, tout ?
- bon ben un col roulé noir hein, elle fait quelle taille ?
- je sais pas
- mais vous n’avez pas regardé avant sur un de ses pulls au moins ?
- ben je pensais que vous sauriez
- JE NE LA CONNAIS PAS !
- ben elle met une taille normale
- c’est quoi normal
- je sais pas comme vous
- je fais du 36
- oui ben voilà elle fait cette taille à oeu près (montre une hauteur deux têtes en dessous de moi), 95 kilos et elle fait du E en soutien gorge
- ah oui tout moi effectivement …

je comprends pas ce qui leur passe par la tête en se disant
« je connais pas la taille de la bonnefemme avec qui je suis marié depuis 35 ans, ni ses gouts, du coup je vais lui acheter un pull probablement à côté de la plaque et la vendeuse saura bien elle«

 

[-Loreleï-]

@Banana Pour avoir travaillé dans une boutique de lingerie en période de Saint-Valentin je vois tellement de quoi tu parles

 

[Banana]

@-Loreleï- et en même temps ils me font de la peine parce qu'ils veulent faire un effort. Tu sens que si c'est pas leur femme qui les drivent, le bon sens est en option.
Une dame vient faire un cadeau à son mari, elle connait sa taille, sait ce qu'il veut comme forme et comme couleur.
Là, même pour son propre cadeau, la pauvre aura la charge mentale de devoir aller le changer et quand même faire bonne figure.

 

[Membre supprimé 360590]

@Banana
Si elle un un bon sens de la mesure, elle en profitera pour prendre le pull le plus cher de la boutique. A force, je suis sûr que Monsieur fera un effort Quoique... Je trouve ça triste, ça montre qu'ils ne sont pas investis dans le cadeau. Ils veulent faire plaisir vite fait. Ça me blesserait beaucoup (une fois ok mais deux...).

@-Loreleï-
Le gars, il dit que sa femme a les mêmes seins ou le même boule que toi? Le malaise, j'imagine la gênance.