Ça me perturbe...

[RainyMood]

@Lapiluz Je pense que tu te connais et toi seule sait ce qui est bon pour toi. La maitresse qui a balancé ça est complètement à la masse (quand on sait pas de quoi on parle, on ferme sa gueule) et ta mère devait probablement avoir un passage à vide pour se laisser démonter par ce genre de remarques. Et le fait que l'on vive dans une société extravertie n'aide pas non plus.
Puis, parler peu, ça n'a rien à voir avec le fait d'être sociable ou pas. Quant à savoir si ça aurait été différent si on t'avais moins mit la pression, probablement après au point de passer d'introverti à extraverti, je suis pas sure.

 

[MorganeGirly]

@Lapiluz

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[Pipistrelle.]

@Lapiluz je me suis fait le même genre de réflexion récemment. Je trouve que ce qui génère de la confusion, c'est ce que l'entourage projette sur nous et auquel on finit par s'identifier. On se forge une identité dans l'enfance en fonction du discours des parents et des profs, et puis au fil des rencontres elle est remise en question par d'autres gens qui vont projeter des choses complètement différentes. Finalement, tant qu'on se définit à travers le regard des autres, on ne peut pas réellement se connaître je pense. Parce que ça veut dire s'identifier à ce qu'ils projettent en fonction de ce qui leur fait défaut à eux, ce qu'ils ont envie de voir chez toi, ce qu'ils recherchent/rejettent,... Ce que tu fais vibrer en eux mais qui est super subjectif en somme. Les grilles de lecture de la personnalité peuvent aussi être un peu trop binaires pour qu'on se retrouve dedans. Finalement je ne sais pas si on peut vraiment saisir le cœur d'une personnalité. On peut se situer au sein d'une société par comparaison avec les autres, sur des traits comme l'introversion/extraversion, la rationalité/le sentiment, etc. Mais ce qui fait notre essence est trop subtil pour être saisi par des mots je pense.

 

[cocacola]

@Lord Griffith Il n'y a pas de film qu'il faut voir "à tout prix sinon tu rates une expérience". Et il n'y a pas d'un côté les gens sensibles et de l'autre les téméraires. (Personnellement je regarde beaucoup de films d'horreur, a priori c'est un genre qui ne me dérange pas du tout, Shining c'est un de mes films cultes, mais par contre Requiem for a dream m'a pas mal perturbée, je n'ai pas envie de le revoir...).
L'idéal, quand on n'ose pas se lancer dans un film par peur du traumatisme, c'est d'avoir un proche qui peut te dire si le film est fait pour toi ou pas. Si tu n'as pas ça, tu peux aussi lire les critiques ciné d'une seule personne, en commençant par des films que tu connais pour voir si elles correspondent à ton ressenti; et une fois que tu auras trouvé un critique qui a l'air de penser la même chose que toi de certains films, tu peux tenter de lui faire confiance quand il parle de films que tu hésites à regarder.

 

[cocacola]

@Lapiluz J'ai une question concernant la scolarité : comment doivent agir les enseignants face à un enfant qui ne parle pas ? Je suis assez choquée par l'anecdote de ta maîtresse qui a dit à ta mère "elle doit être sourde ou autiste", c'est certain que c'est très maladroit et borderline criminel de dire des choses comme ça, tout comme d'isoler un enfant au fond de la classe parce qu'il ne dit rien, mais en même temps je comprends un peu le fait qu'un enseignant soit démuni face au mutisme. Alors de ton point de vue, puisque tu souffrais de ne pouvoir parler, comment la maîtresse aurait-elle pu t'aider ?

 

[Membre supprimé 128106]

@Yoonishan : Je me demande s'ils se mettent vraiment à la place des autres... s'ils ne se disent pas que comme c'est quelque chose à la mode et qu'ils ont aimé, tout le monde aimera d'office

 

[Chat-au-Chocolat]

@Lapiluz @Lord Griffith

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[Valentina-]

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[Pipistrelle.]

S'agissant de la timidité, le truc aussi c'est que l'enseignement en France n'encourage pas du tout la prise de parole spontanée en classe. Enfin de mon temps au moins (), en cours de langue on se faisait reprendre à chaque erreur. Les enseignements étaient très magistraux : le prof sur l'estrade face à la masse des élèves et on ne parlait que quand on y était invité. Même hors contexte scolaire, la prise de parole en public est jugée sévèrement ici, du coup parler devant une assemblée = grosse source de stress, alors que dans d'autres pays ça se fait de façon plus décomplexée (cf. L'episode du podcast Émotion consacré au trac). Du coup un élève qui parle peu en classe c'est pas forcément un élève timide, ça peut être juste un élève qui est découragé, complexé, ou perfectionniste.

 

[Barbe Bleue]

@Chandernagor je me souviens en licence d'anglais de la différence ahurissante d'aisance sur l'estrade pendant les exposés avec les étudiants ayant grandi dans des pays anglophones. Eux c'était limite Glee là où nous on mourait rougeauds dans nos fiches, c'était dingue. On voyait vraiment qu'on leur apprenait pas la prise de parole de la même façon.

 

[Margay]

ils veulent pas casser les c*uilles de quelqu'un d'autre

Bah t'inquiète, moi j'étais du genre à trop bavarder en classe et à répondre aux questions "sans lever la main", donc on m'en faisait (et à juste titre pour le coup ^^) aussi le reproche. Comme quoi, jamais content ces instits hein, oh!

 

[RainyMood]

Y a un truc qui me perturbe, quand les méchants dans les films/séries etc... disent "Je vais détruire le monde". Je peux pas m'empêcher de me dire "Mais, admettons tu détruit le monde. Tu vas juste te retrouver seul comme un con en fait… tu vas rigoler comme un perdu pendant 30 secondes puis 5 minutes après tu te suicide quoi."

@Lapiluz @Margay @Valentina- "Casser les couilles à quelqu'un d'autre ?" non mais enfin ! Vous n'y pensez pas ! Même si cette personne est tranquille dans son coin et s'occupe de ses fesses il faut absolument qu'elle participe, il en va de la survie de l'humanité !