Je ne sais pas si vous l'avez vu ou même si vous vous en souviendrez mais il y a eu un topic sur les mecs qui disent que toutes leurs exs sont folles, dans lequel je suis intervenue, et qui m'a finalement bien plus touchée que prévu.
Comme je l'ai écrit là-bas, je comprends le postulat de base, étant donné que j'ai fréquenté ce genre de mec ultra malsain qui a des comportements abusifs pendant une relation et qui remet la faute sur l'autre. C'est un souvenir un peu difficile pour moi étant donné que je n'ai jamais trop eu "justice" envers ce type, qui m'a beaucoup fait souffrir.
Mais ça m'a ramenée à ma propre vie à moi... Qui est justement celle d'une fille qui n'a aucune relation passée à sauver tant elle s'est mise avec des types malsains
Il y a eu une période de ma vie où j'ai cumulé beaucoup de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, boulimie...) qui m'ont rendue très fragile et m'ont fait avoir des comportements très impulsifs et iraisonnés. Je me tournais vers des types complètement barges ou méchants d'une manière très naïve et je m'y accrochais beaucoup. Sûrement que je pensais que c'était ce que je méritais, ou que c'était normal dans une relation (là faudrait que je parle de mes darons mais le sujet risque de demander plusieurs heures d'écriture ).
Et me replonger dans cette idée a été un poil douloureux, surtout en lisant des choses généralisantes. Le problème n'étant pas vraiment que je prenais les généralisations pour moi (en vrai, si j'expliquais ma vie en quelques lignes, il serait facile de comprendre que les soucis que j'avais n'étaient pas d'être une connasse mais d'être une personne ultra fragile). J'ai réalisé que le problème, c'est que je me sentais seule à avoir ce type de passé pas facile à assumer. Quand je regarde la vie de plein de potes, je vois qu'elles étaient parties dans leur parcours amoureux avec toutes les cartes et une solidité rassurante. Moi, j'ai l'impression d'avoir juste appris les choses à coup de claques et d'être arrivée à une "normalité" parce que j'ai touché le fond du fond et que j'ai fait le chemin pour le remonter. Et c'est implicitement ce que j'ai ressenti quand j'ai regardé certains commentaires qui voyaient les choses "de loin". Y a même quelqu'un qui a donné des conseils pour les gens comme moi. Je pourrais pas l'expliquer, mais ça m'a vexée, sûrement à tort. Je pense que c'est parce que j'ai mis du temps à redevenir à la fois "maître" de moi-même, dans mes choix, mes comportements, mais aussi "maître" de mes pensées, c'est-à-dire m'enlever de la culpabilité, m'enlever de la rancoeur, assumer et me valoriser quand bien même. Enfin je ne sais pas, je me perds dans ce que je dis.
J'ai connu le sexe "sur le tard" (entendez 20 ans, ce qui est jeune, mais quand on est dedans on a l'impression que c'est tard) et alors qu'à 20 ans je me demandais si un jour j'allais connaître quelqu'un qui voudrait bien coucher/avoir une relation avec moi, maintenant je me demande plutôt si je vais connaître quelqu'un qui veut bien prendre soin de moi et m'aimer normalement.
Ça me les brise en fait d'avoir eu toutes ces expériences de merde.
Sinon je suis en train de m'entraîner mentalement au scénario "j'invite le voisin de bureau à aller boire un verre". J'avance. Je n'ai pas pu trop lui reparler dernièrement mais les beaux jours arrivant, j'ai vu qu'il mettait des nouvelles fringues qui me donnaient envie de creuser un peu plus la question (les pantalons "chino" pour les hommes vraiment c'est une très belle invention)
Comme je l'ai écrit là-bas, je comprends le postulat de base, étant donné que j'ai fréquenté ce genre de mec ultra malsain qui a des comportements abusifs pendant une relation et qui remet la faute sur l'autre. C'est un souvenir un peu difficile pour moi étant donné que je n'ai jamais trop eu "justice" envers ce type, qui m'a beaucoup fait souffrir.
Mais ça m'a ramenée à ma propre vie à moi... Qui est justement celle d'une fille qui n'a aucune relation passée à sauver tant elle s'est mise avec des types malsains
Il y a eu une période de ma vie où j'ai cumulé beaucoup de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, boulimie...) qui m'ont rendue très fragile et m'ont fait avoir des comportements très impulsifs et iraisonnés. Je me tournais vers des types complètement barges ou méchants d'une manière très naïve et je m'y accrochais beaucoup. Sûrement que je pensais que c'était ce que je méritais, ou que c'était normal dans une relation (là faudrait que je parle de mes darons mais le sujet risque de demander plusieurs heures d'écriture ).
Et me replonger dans cette idée a été un poil douloureux, surtout en lisant des choses généralisantes. Le problème n'étant pas vraiment que je prenais les généralisations pour moi (en vrai, si j'expliquais ma vie en quelques lignes, il serait facile de comprendre que les soucis que j'avais n'étaient pas d'être une connasse mais d'être une personne ultra fragile). J'ai réalisé que le problème, c'est que je me sentais seule à avoir ce type de passé pas facile à assumer. Quand je regarde la vie de plein de potes, je vois qu'elles étaient parties dans leur parcours amoureux avec toutes les cartes et une solidité rassurante. Moi, j'ai l'impression d'avoir juste appris les choses à coup de claques et d'être arrivée à une "normalité" parce que j'ai touché le fond du fond et que j'ai fait le chemin pour le remonter. Et c'est implicitement ce que j'ai ressenti quand j'ai regardé certains commentaires qui voyaient les choses "de loin". Y a même quelqu'un qui a donné des conseils pour les gens comme moi. Je pourrais pas l'expliquer, mais ça m'a vexée, sûrement à tort. Je pense que c'est parce que j'ai mis du temps à redevenir à la fois "maître" de moi-même, dans mes choix, mes comportements, mais aussi "maître" de mes pensées, c'est-à-dire m'enlever de la culpabilité, m'enlever de la rancoeur, assumer et me valoriser quand bien même. Enfin je ne sais pas, je me perds dans ce que je dis.
J'ai connu le sexe "sur le tard" (entendez 20 ans, ce qui est jeune, mais quand on est dedans on a l'impression que c'est tard) et alors qu'à 20 ans je me demandais si un jour j'allais connaître quelqu'un qui voudrait bien coucher/avoir une relation avec moi, maintenant je me demande plutôt si je vais connaître quelqu'un qui veut bien prendre soin de moi et m'aimer normalement.
Ça me les brise en fait d'avoir eu toutes ces expériences de merde.
Sinon je suis en train de m'entraîner mentalement au scénario "j'invite le voisin de bureau à aller boire un verre". J'avance. Je n'ai pas pu trop lui reparler dernièrement mais les beaux jours arrivant, j'ai vu qu'il mettait des nouvelles fringues qui me donnaient envie de creuser un peu plus la question (les pantalons "chino" pour les hommes vraiment c'est une très belle invention)