Je ne sais pas trop comment aborder les séances avec ma psy. Elle me reparle tout le temps de mes parents, on dirait qu'elle pense vraiment que c'est la source logique de schémas que je pourrais avoir donc elle me redemande toujours si telle pensée que j'ai ça me vient de mes parents. A chaque fois en plus, je vois pas trop quoi dire.
Elle me dit des trucs du genre "votre mère vous dénigrait comme ça dans votre enfance?" et je suis en mode "hum... une fois quand j'avais huit ou neuf j'avais renversé du sel et elle a dit "que tu es maladroite" et j'avais pas trouvé ça très sympa, mais après on est passé à autre chose et elle m'a plus jamais redit ça". Enfin j'ai vraiment pas l'impression que le comportement de mes parents ait généré des traumas ou des schémas de survie ou je ne sais quoi, mais à chaque fois, elle creuse du côté de mes parents. Donc je cherche un truc à dire et je lui ressors des vieilles anecdotes franchement pas très impressionnantes.
Et au bout d'un moment, je trouve ça gênant de passer tellement de temps à expliquer que mes parents étaient vraiment des gens bien qui m'ont bien élevée, je finis par me demander si ça ne va pas me faire fermer les yeux sur des trucs (alors que je ne les trouve pas parfaits mais je ne pense pas qu'ils soient problématiques non plus).
Mais je crois que les 4 psys que j'ai vues ont toutes fait un gros focus sur les traumas liés à mes parents alors que bah j'en ai pas selon moi. Enfin, je sais pas si c'est normal d'avoir l'impression de revenir toujours sur les mêmes sujets, de reparler toujours des mêmes supposées causes. Peut-être qu'au bout d'un moment, ça fait un déclic, je sais pas.
A un moment, j'essayais de lui expliquer que j'avais l'impression de ne plus rien ressentir pour aucun mec et que je me disais que c'était plus simple et relaxant de ne plus avoir de dramas amoureux. Elle m'a répondu un truc du genre "oui mais on doit bien prendre des risques pour vivre une relation". Et j'étais en mode "oui je sais, c'est pour ça que je vais chez le psy pour parler de ça". Enfin je sais pas trop quoi dire, c'est pas la première fois qu'on me sort un truc comme ça chez le psy, mais je sais que c'est "pas bien" de se fermer aux relations si on veut une relation mdr. Enfin bref, peut-être que leurs commentaires ont un sens que je comprendrai plus tard.
Au moins, je me sens moins frustrée qu'avec les autres psys, mais je sais pas si c'est très utile. J'ai l'impression de lui dire des choses que j'ai déjà raconté plein de fois à des gens ou ici, et en plus ces derniers temps, je n'ai pas du tout pleuré en séance, alors que j'ai beaucoup pleuré les premières fois que j'y suis allée, donc pour moi c'est un peu un signe que je lui raconte des histoires sur moi avec distance plutôt que de creuser dans l'intime. Je ne sais pas combien de temps je dois attendre pour savoir si ça me sert à quelque chose.
Sinon, pour le site de rencontre auquel je me suis inscrite, je suis toujours sur liste d'attente, je ne sais pas si ça avancera un jour mais peut-être que je pourrais trouver un autre site dans le genre.
Je ne sais pas si j'en avais parlé ici aussi mais même si je suis assez indifférente aux mecs autour de moi depuis un moment, il y a quelques mois, j'ai un trouvé un mec incroyablement beau et séduisant dans un endroit public (même si je crois qu'il avait une alliance), et depuis j'y repense de temps en temps. Je l'ai raconté à une de mes potes et elle m'a dit "mais tu n'es pas allé lui parler?". Et j'ai réalisé que je n'avais surtout pas voulu lui parler en fait, je m'étais presque enfuie à la fin de l'interaction. Je pense déjà parce qu'il avait une alliance, mais je n'étais pas 100% sûre, et puis même sans l'alliance, je me suis dit que c'était juste complètement extravagant de penser qu'une attirance de ce genre avec un quasi inconnu puisse mener à quoi que ce soit, je suis trop mal fringuée, il doit avoir 50 filles plus dans son genre, etc. Bref, dans ma tête c'est comme si j'avais parlé avec Tom Holland alors que je récurais mes poubelles en tablier à fleurs limite. Je ne pense pas du tout que j'aurais raisonné comme ça à une époque de ma vie.
Enfin voilà, des pensées en vrac en passant
Elle me dit des trucs du genre "votre mère vous dénigrait comme ça dans votre enfance?" et je suis en mode "hum... une fois quand j'avais huit ou neuf j'avais renversé du sel et elle a dit "que tu es maladroite" et j'avais pas trouvé ça très sympa, mais après on est passé à autre chose et elle m'a plus jamais redit ça". Enfin j'ai vraiment pas l'impression que le comportement de mes parents ait généré des traumas ou des schémas de survie ou je ne sais quoi, mais à chaque fois, elle creuse du côté de mes parents. Donc je cherche un truc à dire et je lui ressors des vieilles anecdotes franchement pas très impressionnantes.
Et au bout d'un moment, je trouve ça gênant de passer tellement de temps à expliquer que mes parents étaient vraiment des gens bien qui m'ont bien élevée, je finis par me demander si ça ne va pas me faire fermer les yeux sur des trucs (alors que je ne les trouve pas parfaits mais je ne pense pas qu'ils soient problématiques non plus).
Mais je crois que les 4 psys que j'ai vues ont toutes fait un gros focus sur les traumas liés à mes parents alors que bah j'en ai pas selon moi. Enfin, je sais pas si c'est normal d'avoir l'impression de revenir toujours sur les mêmes sujets, de reparler toujours des mêmes supposées causes. Peut-être qu'au bout d'un moment, ça fait un déclic, je sais pas.
A un moment, j'essayais de lui expliquer que j'avais l'impression de ne plus rien ressentir pour aucun mec et que je me disais que c'était plus simple et relaxant de ne plus avoir de dramas amoureux. Elle m'a répondu un truc du genre "oui mais on doit bien prendre des risques pour vivre une relation". Et j'étais en mode "oui je sais, c'est pour ça que je vais chez le psy pour parler de ça". Enfin je sais pas trop quoi dire, c'est pas la première fois qu'on me sort un truc comme ça chez le psy, mais je sais que c'est "pas bien" de se fermer aux relations si on veut une relation mdr. Enfin bref, peut-être que leurs commentaires ont un sens que je comprendrai plus tard.
Au moins, je me sens moins frustrée qu'avec les autres psys, mais je sais pas si c'est très utile. J'ai l'impression de lui dire des choses que j'ai déjà raconté plein de fois à des gens ou ici, et en plus ces derniers temps, je n'ai pas du tout pleuré en séance, alors que j'ai beaucoup pleuré les premières fois que j'y suis allée, donc pour moi c'est un peu un signe que je lui raconte des histoires sur moi avec distance plutôt que de creuser dans l'intime. Je ne sais pas combien de temps je dois attendre pour savoir si ça me sert à quelque chose.
Sinon, pour le site de rencontre auquel je me suis inscrite, je suis toujours sur liste d'attente, je ne sais pas si ça avancera un jour mais peut-être que je pourrais trouver un autre site dans le genre.
Je ne sais pas si j'en avais parlé ici aussi mais même si je suis assez indifférente aux mecs autour de moi depuis un moment, il y a quelques mois, j'ai un trouvé un mec incroyablement beau et séduisant dans un endroit public (même si je crois qu'il avait une alliance), et depuis j'y repense de temps en temps. Je l'ai raconté à une de mes potes et elle m'a dit "mais tu n'es pas allé lui parler?". Et j'ai réalisé que je n'avais surtout pas voulu lui parler en fait, je m'étais presque enfuie à la fin de l'interaction. Je pense déjà parce qu'il avait une alliance, mais je n'étais pas 100% sûre, et puis même sans l'alliance, je me suis dit que c'était juste complètement extravagant de penser qu'une attirance de ce genre avec un quasi inconnu puisse mener à quoi que ce soit, je suis trop mal fringuée, il doit avoir 50 filles plus dans son genre, etc. Bref, dans ma tête c'est comme si j'avais parlé avec Tom Holland alors que je récurais mes poubelles en tablier à fleurs limite. Je ne pense pas du tout que j'aurais raisonné comme ça à une époque de ma vie.
Enfin voilà, des pensées en vrac en passant