Bon, je fais des beaux discours, mais en vrai, c'est un peu autre chose.
J'ai croisé R. dans la rue aujourd'hui, mais je n'ai pas osé aller lui parler. Bon, c'est pas évident, parce qu'il était avec une collègue, et lorsqu'il est avec quelqu'un, j'ai du mal à me voir débarquer comme une fleur, comme ça... Au fond, rien ne m'en empêcherait ! C'est moi toute seule qui m'en empêche, là.
Enfin, à bien y réfléchir, je ne me vois pas trop lui balancer ce que je veux lui dire, ce qui est assez intime quand même, alors qu'il y a un collègue à lui dans la conversation.
Je n'avais pas tout de suite vu qu'il discutait avec une collègue, parce qu'il faisait face à la rue et sa collègue était à côté, mais quand je suis passée et qu'il m'a vue, il y a eu une sorte de grand blanc, comme si le temps était suspendu.
Je n'ai pu lui faire qu'un sourire – et sans le regarder véritablement dans les yeux, en plus – et j'ai continué mon chemin.
Bon ALLEZ, demain je le CROISE, il est TOUT SEUL, et je lui DIS.
J'ai déjà bien "yoloté" avec lui dans le passé, je peux bien le refaire maintenant, y a pas de problème !
@Lenehän : Merci pour tes encouragements.

Quant à ce qu'il s'est passé avec ta pote, je comprends ton ressenti. Comme tu dis, je pense qu'elle a été maladroite, mais en même temps, elle-même n'a pas été dans la relation et n'a pas éprouvé ce que tu as éprouvé pour cette fille... Tes paroles ont dû réveiller des choses en elle, et à mon avis elle parlait plus pour elle-même que pour toi.
De mon point de vue, tu as bien fait de dire à ton amie ce que tu ressentais pour elle, parce que ça faisait quand même trois ans que ça durait, et si tu avais continué à te taire, ça t'aurait entraînée dans une spirale sans fin.
Les non-dits font souvent beaucoup plus mal, ou en tout cas ils font mal plus longtemps...
@Mercedes : Qu'est-ce qui empêche ton M. Baisemain de ne pas la quitter maintenant, sa nana ? (Si ce n'est pas une question trop indiscrète.)