@Dalhousie @chichite ça me fait plaisir que vous preniez mon cas à coeur!
Pr contre, je suppose que l'image que ma description renvoie est plus fidèle à mon agacement qu'à mon ressenti général. Si je ne dis pas qu'il me dégoûte ou que son attitude me choque, c'est qu'il ne me dégoûte pas et que son attitude ne me choque pas

C'était pas mon choix le plus intelligent mais je
regrette pas!
Mais oui, sa façon d'agir hier était identique que ce fameux soir et ce n'est pas du tout normal.
@chichite La copine dont je parlais a dit que le genre d'attitude que j'ai eu à l'époque (dire non puis ok) pousse les mecs à insister lourdement quand on dit non. Donc je ne pense pas que c'est avec elle que tu es d'accord?
Et si, si, on peut aller boire un verre à 23h sans ambiguïté si la personne est de passage et n'a pas de temps à un autre moment!
Ce n'était pas forcément ambigu ça, j'habite à Paris, tous les bars sont ouverts jusqu'à 1h au moins et les transports aussi (en plus du coup, il était à 15min de chez moi)

Si une personne porte l'étiquette "pote", c'est pas supposé poser un problème

Je suppose que dans ce que je raconte, on dirait que ça a toujours été hyper ambigu entre nous mais en fait non, une fois la nuit passée, ça n'avait pas l'air ambigu. Donc quand on se voyait, il n'était pas lourd ou à faire des sous-entendus, non, il se comportait comme un ami qui m'appréciait en tout respect. C'est pour ça que je pouvais me convaincre que ça fonctionnait amicalement, parce qu'il ne laissait rien entendre du tout en temps normal. Donc dans ma tête, je m'étais toujours dit que le deal était clair, que ça lui convenait totalement, mais que parfois, quand il était bourré, il oubliait un peu le deal.
(Genre une fois je l'avais invité à une soirée, il me dit qu'il arrivera tard avec ses potes, puis il me tient au courant de manière tout à fait normale de quand ils arrivent etc., puis finalement il me dit qu'il peut pas venir, ils sont trop loin, il est trop tard, tant pis. Je réponds "bon ben bonne soirée amusez-vous bien!" et là il ajoute "dommage, tu m'auras pas dans ton lit ce soir" et j'ai répondu "Non mais c'est une blague??? Je n'ai aucune envie de t'avoir dans mon lit ce soir hein".
Il m'a envoyé trois messages le lendemain en disant qu'il était vraiment trop trop désolé, que c'était super déplacé, qu'il était bourré et qu'il aurait jamais dû dire ça. Et franchement, je pense vraiment qu'il avait honte de lui parce que ça m'avait personnellement choquée comme message tellement ça ne correspondait pas du tout à la manière dont il me parlait en face à face.)
Et donc yavait juste aucune chance pour que je dise oui pour l'hôtel hier soir et c'était évident qu'il n'allait pas avoir "ce qu'il voulait" comme tu dis
@chichite. C'est ça qui est d'autant plus pathétique, je pense que s'il avait été sobre, il aurait réalisé que sa proposition était absolument pitoyable.
Je ne sais pas pourquoi je me sens coupable. J'imagine que cette relation amicale m'a paru crédible à une époque et c'est pas mon genre de couper les ponts avec les gens juste parce qu'ils me lassent. Je sais que sa présence a parfois animé ma vie sociale à l'époque, il n'est pas associé à de mauvais souvenirs. Par contre, c'est clair que le fait que je me sente coupable de ne pas faire assez d'efforts alors que j'en ai quand même fait, c'est plutôt une vague impression que je suis pas sympa avec lui, une impression qui date de cette époque. C'est plus facile d'assumer quand le mec est lui-même pas sympa (je peux être hyper sèche quand j'estime qu'un mec le mérite), mais c'était pas son cas. J'ai l'impression de devoir compenser cette "méchanceté".
Sauf que maintenant je me rends compte que cette pseudo-amitié n'a plus de sens.
Ce qui m'a frappée que c'est pendant mes vacances dans le pays de Dan, il m'a parlé sur Facebook et j'ai décidé de lui expliquer pour Dan (je me disais, "c'est un pote, si ça se trouve, il pourra me conseiller"), mais il l'a très mal pris, il appelait Dan "ce type" et semblait mépriser ce que je racontais (à sous-entendre que je me faisais des films débiles etc.). A la fin quand j'ai dit "enfin bref c'est pas très important", il a répondu "en effet".
Ça m'a frappée parce qu'on était supposés être amis, quand il avait quitté la ville où on vivait à l'époque, je crois même qu'il me parlait de ses conquêtes et me posait des questions sur les miennes, comme si on était vraiment dans une relation amicale. Donc c'est comme si c'était devenu encore plus artificiel qu'avant avec le temps, qu'il s'était accroché à une image romancée de sa relation avec moi et qu'il avait oublié que notre relation avait été majoritairement amicale. Le fait qu'il puisse parler de Dan comme ça, être énervé que j'évoque ça avec lui, ça m'a fait réaliser à quel point notre lien était basé sur du vide, sur un attachement au passé. C'est vrai, je ne lui avais jamais parlé de Dan avant donc il ne sait pas ce qu'il représente pour moi mais je pense qu'il l'a bien senti dans mon explication, et c'était stupéfiant de voir qu'il était outré que je lui parle d'un mec pour qui j'ai réellement eu des sentiments, d'un mec qui est juste à mille années lumières de lui dans mon coeur, comme s'il ne réalisait pas que lui-même n'est PAS MON EX, juste un choix mal avisé d'une nuit.
Du coup, j'étais bien refroidie avec cette conversation (qui a eu lieu il y a environ un mois)... et maintenant qu'il m'invite à son hôtel, c'est juste la fin pour moi quoi. Je ne vois plus aucun intérêt à une amitié avec lui!