Célibattantes !

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MelPop21

Guest
Je suis un peu dépitée en ce moment.
Celibataire depuis 5 ans, aucun crush en vue, et le seul mec qui m'a vendu du rêve ces derniers temps s'est mis à me ghoster du jour au lendemain.
Enfin d'un côté, c'est normal, physiquement c'était du tonnerre, le meilleur coup de ma vie, mais au delà de ça on était d'accord sur rien, on s'embrouillait tout le temps, ça prenait des proportions dingues... et il y avait toujours son ex. Ah, les ex. Avec une copine, on en rigolait... " il y a TOUJOURS une grosse dans les parages, TOUJOURS " On ne peut jamais trouver un mec, à 28 ans, qui ne cache pas une ex dans ses placards. Et du coup je me disais... Pourquoi c'est jamais moi, l'ex? Pourquoi je n'ai jamais compté pour personne? Je n'ai jamais eu de relations assez longue pour marquer les esprits, mais du coup ça fait mal. Moi aussi j'aimerais manquer à quelqu'un, être celle de qui on parle en terme élogieux " désolé, j'arrive pas à me la sortir de la tête..." mais ne fait, non. C'est douleureux de sentir que je suis dans l'age ou ça va être une galère infinie de rencontrer quelqu'un de pleinement dispo. Je crois que j'y arriverais jamais.
Je n'en peux plus.

En soit t'en sais rien du tout si tu n'as pas marqué qqn au point qu'il dise "je n'arrive pas à me la sortir de la tête". Pas besoin que ca dure dix ans pour dire cela.. Ca peut être court mais intense.
Une galère infinie de rencontrer qqn pleinement dispo ? Mais ... NON ! T'es encore jeune ! Si même ma mère de 50 ans y arrive, il n'y a aucune raison pour que tu n'y arrives pas toi non plus. T'es pas la seule célibataire de 28 ans sur terre ! Tu vas forcément finir par trouver qqn qui te correspondra.
 
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MelPop21

Guest
@Valyria & @Cha_215 : C'est presque réconfortant de voir que je suis pas la seule à vivre ça (et un peu déprimant aussi). Le problème c'est que je n'arrive pas à réfléchir de façon calme, posée. Quand j'essaie d'y penser, je vois pas de solution claire et précise, juste un gros paquet de noeuds et moi coincée au milieu. J'me suis jamais faîtes larguée, je sais pas du tout comment réagir, je sais pas si le voir est une bonne idée, mais je sais juste que la je rumine. On s'est reparlé hier, il m'a dit que ca lui ferait énormément plaisir qu'on reste proches.. Je sais même pas si je suis dans une logique de le séduire ou juste de passer du bon temps et me permettre de faire mon deuil. Je suis paumée..
En tout cas courage a vous deux, je sais à quel point c'est pas simple.. :calin:
 
21 Mars 2017
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@MelPop21 si tu envisages le fait que peut-être tu veux le séduire à nouveau, c'est que tu n'es pas encore dans la phase d'acceptation. Ce qui est normal, ça ne fait que 3 jours.
En fait, si tu as envie de le recontacter et/ou de le revoir, fais-le parce que de toute façon il n'y a que comme ça que tu pourras voir si ça te fait du bien ou non.
Je suis personnellement d'avis que pour tout humain, c'est impossible de passer à autre chose si on continue d'espérer et de voir la source de notre malheur. Il faut à mon sens se poser et se laisser le temps de guérir. Et quand ça ira mieux, d'ici quelques mois ou semaines, pourquoi pas être ami.e.s. Mais pour l'instant je pense que ce qu'il te faut c'est du temps.
Comme ça fait longtemps que je l'ai pas conseillé ici :cretin: je te conseille le livre "la rupture amoureuse" de Lisa Letessier. C'est écrit par une psy, et déjà rien que le fait qu'elle reconnaisse qu'une rupture amoureuse peut faire terriblement souffrir et que cette souffrance est souvent sous-estimée m'a personnellement réconfortée.
Elle explique aussi les mécanismes qui font que c'est difficile. Et elle propose dans une 2ème partie du livre des exercices de thérapie comportementale et cognitive pour mieux comprendre ce qui a pu ne pas marcher, mieux accepter la rupture et identifier les schémas dans lequels on peut être coincés si jamais on a tendance à choisir le même type de personnes par exemple, ou toujours se retrouver dans les mêmes histoires.
Ça m'a énormément fait de bien de lire ce livre.
Sinon un petit conseil si tu te rends compte après l'avoir revu ou après lui avoir parlé que ça te fait souffrir mais que tu n'arrives pas pour autant à ne pas lui écrire, tu peux essayer d'écrire sur un journal. Soit ce que tu ressens, soit ce que tu souhaiterais lui dire ...
Ou écrire à un.e ami.e ou sur le forum à la place. Au bout d'un moment le réflexe de lui écrire sera remplacé par un autre réflexe, celui d'écrire ailleurs.
J'ai beaucoup écrit depuis 2 mois. D'abord tous les jours parce que ça me faisait mal tous les jours et puis depuis 1 mois quand ça va vraiment pas. En général même si ça va pas tous les jours (par exemple cette semaine ou y a 2 semaines) j'écris plus qu'une fois par semaine.
Là aussi ça fait du bien.
Et quand il m'arrive d'avoir envie de lui écrire (ça m'est arrivé mardi par exemple) j'écris sur mon bloc-notes de téléphone, ça me soulage et me permet d'attendre et généralement ça me passe.
Je finis par une phrase clichée mais tellement vraie : le temps est ton meilleur allié dans cette situation :calin:

@Valyria alors pour la dépendance affective c'est tout un programme. La première étape pour moi ça a été de comprendre d'où ça pouvait bien venir. J'avais déjà lu vite fait des articles dessus qui n'allaient pas forcément en profondeur mais qui m'avaient donné quelques pistes.
Parmi les pistes, une dont on parle pas souvent, c'est le "trop-plein" d'amour de la part des parents et leur surprotection. On est habitué à tellement recevoir dans des cas comme ça, qu'une fois à la recherche de l'amour, on cherche le même genre d'amour. Sans le trouver la plupart du temps forcément. Bon je fais un raccourci parce qu'il y en aurait tellement à dire là-dessus (je lis actuellement un livre sur la dépendance affective qui est très complet sur les causes possibles et aussi sur les manifestations de la dépendance affective selon les personnes. Ce sont des cas assez extrêmes dans lesquels je me retrouve pas à 100%, certains témoignages sont vraiment édifiants, mais ils font ressortir des caractéristiques qu'on peut retrouver chez la plupart des dépendant.e.s affectif.ve.s.)
Mais bref. La première étape, je considère que c'est bon pour moi, j'ai pas besoin d'aller chercher plus loin, ça explique et répond à toutes les questions que j'ai pu me poser.
Donc je vais agir sur les causes. Je suis en train de couper le cordon avec mes parents. Financièrement parce que je dépends encore beaucoup trop d'eux alors que j'ai largement de quoi vivre par moi-moi-même et affectivement parce que je me repose trop sur eux pour prendre des décisions. Du coup je planifie mes projets dans mon coin et j'ai décidé de ne plus leur en parler en avance. De leur côté, comme je leur en ai parlé, ils font des efforts pour ne pas me dire ce qu'ils pensent de ce que je leur raconte (j'ai pas réussi à tenir ma langue sur mes derniers plans professionnels mais ma mère ne m'a pas montré son inquiétude comme elle l'aurait fait d'habitude). Ça marche bien pour l'instant, j'ai confiance en ma capacité à prendre les bonnes décisions toute seule :nod:
Et l'autre truc sur lequel il faut que j'agisse c'est ma peur d'être seule. Pour ça c'est plus compliqué je pense mais l'idée que j'ai eue c'est déjà d'arrêter les nouvelles rencontres, de faire le deuil de mon histoire avec mon ex (grâce notamment au livre sur la rupture que je conseillais à MelPop21) et de faire des choses seule. Je suis en train de me planifier un voyage seule pour décembre et le but c'est de m'éclater et de ne plus voir la solitude comme mon pire cauchemar. J'essaie aussi de passer des samedis seule chez moi sans angoisser de ne pas sortir avec des ami.e.s ou de faire des soirées chez moi avec elleux. Et là y a du boulot ! Ça marche parce que je suis en coloc. Même quand ma coloc est pas là, je me sens mieux de ne rien faire de mon samedi.
Si je vis seule à nouveau un jour, j'espère que j'aurai acquis des automatismes qui me permettront de bien le vivre.
Tout ça c'est pas facile tous les jours, et je pense qu'il faut aussi que je suive une thérapie à côté pour y arriver. J'ai un peu peur cela dit de développer une relation de dépendance avec le.a psy donc pour l'instant j'ai du mal à lancer les démarches :erf:
 
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18 Septembre 2008
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@if_then_else : :hugs:Je rejoins @MelPop21 tu ne peux pas vraiment savoir si tu n'as pas marqué quelqu'un, et il y a plein de mecs de 28 ans qui ont des relations apaisées avec leur exs et qui sont pleinement dispos ;).

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@peppy je suis une sportive : je cours beaucoup, je fais énormément de velo et ça prend une grosse place dans ma vie (j'organise mes vacances avec le velo comme moyen de transport)
Je rêve de faire des rando-velos avec mon amoureux mais je n'irai pas faire une seule sortie en velo avec un crush. Pour des raisons sûrement un peu stupides d'ailleurs... La dernière fois un gars m'a proposé une sortie velo et je te garantis que je n'y ai rien vu d'autre que "ce mec a envie de faire du velo mais il veut pas en faire tout seul donc il m'invite" et pourtant je sais qu'il est intéressé. On est parti faire notre petite sortie (3h00 quand même ! C'est du temps sur une journee) mais à la fin (et pourtant on s'est arrete à mi-chemin pour grignoter) je n'ai pas senti une seule seconde de la séduction et je n'ai rien appris de ce mec. (Mis à part que je transpirais + que lui) Moi je n'étais pas à l'aise dans une situation de flirt en legging - t-shirt puant le rat mort.

Il ne faut pas prendre les choses au pied de la lettre quand je parle de "boire un verre". Derrière "boire un verre", il y a surtout "autre chose qu'une sortie velo et escalade". En fait, pote ou crush ou n'importe quoi, si tu veux changer la situation entre vous, il faut aussi changer la situation extérieure. C'est comme si demain je m'intéressais à un gars qui aime les tableaux et qu'on se voyait toutes les semaines dans un musée. C'est cool, mais je crois que même moi, je le mettrais plutôt dans une case de "mec de musée".
Chris Powell et sa femme font beaucoup de sport ensemble mais je ne pense pas qu'ils soient incapable de faire autre chose que du sport ensemble.
Les gens peuvent se rencontrer où ils veulent et faire ce qu'ils veulent mais il y a un moment où il faut être honnête : je ne pense pas que les deux traileurs dont tu nous parles ne font que des trails. J'imagine qu'ils vont aussi au restaurant, qu'ils vont boire des cafés ou des coca en terrasse. Il y a des milliards de choses que tu peux faire avec l'italien. Pas pour lui montrer qu'il te plait, mais pour sortir de cette situation de "on se voit pour le sport". Faire de l'escalade à deux oui, il faut de la confiance mais ça ne sera jamais la même chose qu'un moment en tête à tête. Même avec des amies. Quand une copine me propose d'aller me promener, ce n'est pas la même chose que si elle me propose un cafe. Si on boit un café, on est juste toutes les deux, concentrées l'une sur l'autre. Si on se balade, on va avoir des conversations plus légères.

L'italien et le crush ils se voient en dehors de leur sorties velo ? Peut être, peut être pas. Mais fais juste attention à ne pas te retrouve "coincée" dans le rôle de "la pote avec qui je fais de l'escalade". C'est marrant d'ailleurs parce que cet été j'étais à Paris et un de mes amis parlait justement de "sa pote de l'escalade". Il ne la voit jamais ailleurs qu'à l'escalade, c'est la pote avec qui il grimpe.

En fait, en vrai, tu t'en doutes hein, tu fais ce que tu veux, ma vie elle changera pas. Je serai toujours célibataire que tu sortes avec l'italien ou non. Mais c'est juste dommage pour toi, parce que tu te tritures le cerveau pour quelque chose que tu pourrais changer très facilement.
 
17 Décembre 2005
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@peppy

Pour le coup, j'avoue que je vais aller à l'encontre de l'avis de la majorité des Mmz et rejoindre le tien, je pense vraiment pas qu'il y ait besoin d'un contexte "bar" pour draguer. La drague ça peut se faire n'importe où, y compris en faisant du sport ensemble. A partir du moment où on est en interaction avec la personne qui nous plait, il peut y avoir drague. Par contre, ce qui aide c'est de savoir les "règles du jeu" de la drague ;). Pour ça, je trouve que cette conférence TedX est très intéressante (je vous conseille de la mettre en favoris :cretin:. Perso j'ai déjà du la regarder plusieurs fois haha)


Là où je te rejoins également, c'est sur le côté "apprendre à se connaître", que les choses se font dans le temps. Le problème, c'est que ce qui ressors de tes messages c'est qu'on a l'impression que tu attends déjà que lui soit aussi intéressé que toi. Sauf que bah, dans le fond vous vous connaissez peu / vous êtes vu peu. Lui il a peut-être besoin de plus de temps pour arriver à voir si une personne lui plait.

Bref, dans tous les cas, je pense que ça peut être pas mal de tenter d'appliquer les quelques règles de séduction la prochaine fois que vous vous voyez. Ton idée de contact physique est bonne :).

Edit ! Ah, ce qui peut être pas mal aussi pour créer du lien, c'est de poser des questions !

Autres extraits du même bouquin "L'art de faire la paix au quotidien" (c'est ma nouvelle bible :lunette: )

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Et une conférence TedX que je trouve super chouette !

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13 Juillet 2013
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@peppy les mecs que j'ai connu et à qui j'ai fait comprendre qu'ils m'intéressaient, c'est pas dans un café. J'ai beaucoup parlé avec eux par msn (oui je suis vieille et à l'époque c'était msn le moyen de communication) ou par facebook. Le mec avec qui j'ai couché, j'ai eu son numéro de portable 5/6 ans après. Avant, on n'avait pas besoin d'avoir nos numéros de portable et pourtant on était potes. Oui, ça m'est arrivé qu'il me propose qu'on aille boire un verre un soir mais comme on peut proposer ça à n'importe quel pote un samedi soir. On était rarement au même endroit, quand on y était on en profitait pour se voir. Perso, boire un verre un samedi soir avec un pote, j'aime bien. Mais avant cette soirée, on a passé des années à se parler de tout et de rien, à se voir avec nos potes.
 
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