Franchement (sans nier la pression de la société et les injonctions à la maternité) j'ai l'impression que ce témoignage est juste une évolution naturelle, qu'on soit childfree ou pas. C'est normal qu'à la vingtaine quand on est celib, qu'on a une carrière à construire, souvent une vie sociale bien remplie et pas ou peu d'enfants dans l'entourage on soit plus enclin à se déclarer childfree en pendant aux désavantages. Même les gens qui veulent des enfants sont moins enclins à l'heure actuelle à faire des enfants à cet âge-là. Et comme la témoignante il y a un moment où on y réfléchit sérieusement et la situation, l'âge aidant on se dit "pourquoi pas maintenant?". L'ambivalence dont elle parle me paraît assez commune. Même s'il y a une envie viscérale, c'est plutôt sain de se poser des questions, d'avoir des doutes...
Peut-être qu'effectivement on n'en parle pas assez mais je pense que comme pour tout, les gens qui sont sûrs à 100% de vouloir ou non des enfants constituent les extrêmes d'un continuum. Je trouve aussi que quand on se pense childfree ou qu'on pense vouloir des enfants, on a tendance à voir et à mettre en avant ce qui correspond à notre choix (voir le côté négatif ou les peurs quand on est childfree ou fantasmer la vie avec des enfants quand on en veut). Alors que pour faire un choix éclairé à un moment T on devrait aussi se mettre à l'autre place et lister les avantages qu'on verrait à l'autre situation, y compris les avantages que ça peut avoir par rapport à la société.
Je trouve que la conclusion de l'article est un peu facile en accusant la pression de la société alors que les questionnements et les doutes sont inhérentes à ce genre de décision qui engage pour toute une vie. C'est d'ailleurs une chance quelque part qu'elle ait pu se poser toutes ses questions et se torturer l'esprit. S'il y avait une vraie pression à la maternité elle n'aurait pas vraiment eu le choix d'être childfree à un moment.
Donc oui je pense qu'avoir ce genre d'infos ça permet aussi de se positionner: si on est célibataire envisager d'avoir un enfant seule ou si on est encore jeune et qu'on veut des enfants se renseigner sur l'age banking plutôt que de se stresser à trouver un mec ou se résoudre à être childless alors qu'aujourd'hui on a de plus en plus de moyens de faire un choix pour soi à ce propos. Le souci comme le dit @MorganeGirly c'est qu'on reste encore dans l'idée qu'un enfant c'est le prolongement voire la preuve d'un couple hétéro amoureux et limite une réussite sociale (ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants) alors que quand on voit le nombre de familles monoparentales ou recomposées, il y a de quoi relativiser d'assouvir son désir d'enfant sans entrer dans ce schéma.
Peut-être qu'effectivement on n'en parle pas assez mais je pense que comme pour tout, les gens qui sont sûrs à 100% de vouloir ou non des enfants constituent les extrêmes d'un continuum. Je trouve aussi que quand on se pense childfree ou qu'on pense vouloir des enfants, on a tendance à voir et à mettre en avant ce qui correspond à notre choix (voir le côté négatif ou les peurs quand on est childfree ou fantasmer la vie avec des enfants quand on en veut). Alors que pour faire un choix éclairé à un moment T on devrait aussi se mettre à l'autre place et lister les avantages qu'on verrait à l'autre situation, y compris les avantages que ça peut avoir par rapport à la société.
Je trouve que la conclusion de l'article est un peu facile en accusant la pression de la société alors que les questionnements et les doutes sont inhérentes à ce genre de décision qui engage pour toute une vie. C'est d'ailleurs une chance quelque part qu'elle ait pu se poser toutes ses questions et se torturer l'esprit. S'il y avait une vraie pression à la maternité elle n'aurait pas vraiment eu le choix d'être childfree à un moment.
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