@Poacée euh, soit tu t'es trompé de lien (vu l'adresse), soit ce n'est pas en libre accès
Ce pourrait être un débat sans fin. Cependant, merci d'avoir cité une autre source, ainsi chaque personne que ça interesse pourra se faire sa propre opinion.Attention à Thierry Souccar, il utilise un certain nombre de ressorts argumentatifs douteux et n'interprète pas toujours bien les études scientifiques.
C'est plus complexe que cela. De nombreux (la majorité) vegan ont été omnivores durant des années avant de changer. On/ils se qualifient pourtant de vegan. C'est lorsqu'il y a des allers-retours entre différents régimes que moi (et d'autres) on ne qualifie pas les personnes concernées de vegan. Après, je le répète, chacun se revendique ce qu'il veut et ça m'est egal. C'est pour qu'on soit au clair.Par "strict", j'entendais plus le côté "Tu as mangé un jour un produit animal donc t'es pas vegan"
Ben c'est pareil pour moi et d'autres du coup, c'est juste que ça va plus loin et que ça concerne aussi les produits dérivés d'animaux.Après, y a une dimension psychologique qui entre en compte, il y a des aliments que je ne suis plus capable de voir comme de la nourriture et que je serais donc incapable de manger (la viande et le poisson, principalement), mais ça c'est du dégoût, c'est incontrôlable.
Encore une fois, ce que tu qualifie ici de détail, c'est totalement subjectif. Entre moi qui ne consomme rien d'animal, et une personne qui consommera encore du lait par exemple, je ne considère pas qu'un détail nous sépare. Ca ne signifie pas que je fais mieux et lui moins bien, ça signifie juste qu'un a un cheminement et un engagement différent.Je pense que ça devrait être pareil avec le véganisme (ou l'animaliste, ou un autre terme, peu importe), on devrait avoir un terme qui fédère tous les gens qui se rejoignent sur l'essentiel même s'ils divergent sur quelques détails.
Etre attachée à mes principes ne m'empêche pas d'être pragmatique, comme ton pragmatisme ne t'empêche pas d'être attachée à tes principes. Je pense que les deux ne sont pas à mettre en opposition, et que c'est justement en conjuguant les deux qu'on peut être efficace dans ce que l'on défend.Qu'on soit plutôt attaché aux principes (comme tu sembles l'être) ou plutôt pragmatique (comme je tends à l'être), on reste d'accord sur l'essentiel
Il n'est pas ici question de "vertu", et pour moi ce terme est dangereux, tant il est subjectif et change d'une personne à l'autre. Moi, je l'aurai donné à un sdf, ou bien j'aurai précisé au vendeur/à la vendeuse que le formage n'étant pas indiqué sur le panneau, j'en aurai souhaité un sans fromage. Techniquement ils sont dans leur tord en ne l'ayant pas précisé, ne serait-ce que pour les intolérants au lactose par exemple.Je ne crois pas que ça aurait été plus vertueux de le jeter et d'en commander un autre que de le manger.
Nos avis divergent ici. Selon moi, sans principes on ne fait rien.Les positions de principe, c'est bien et il en faut, mais je ne suis pas d'avis que ça doit toujours passer en premier.
Ah oui tout à fait, Voltaire attaquait Descartes là-dessus, un truc du genre "quelle pitié d'avoir dit que les bêtes sont semblables à des machines", c'est ça ?@grenouilleau Pas Voltaire non, au contraire il les défend (dans le bel article Bêtes de l'Encyclopédie par exemple). Je pense que tu fais référence à Descartes
Nope. Mon "radicalisme" qui fait que je ne déroge pas à mes principes fait que je ne pollue que peu comparé à un omni. C'est concret. Et si tout le monde s'impose ma "rigueur", on aura des effets plus que concrets. Par ailleurs je suis activiste. J'ai longtemps été engagée chez Sea Shepherd et si tout va bien, j'y retourne bientôt. On peut difficilement faire plus concret. Pour autant je ne suis pas à 100% d'accord avec tout ce qui peut y être défendu. Je le fais parce que justement, j'agis directement pour les animaux et l'environnement.j'ai l'impression que c'est le contraire et que les principes et la symbolique de nos actions sont à tes yeux plus importantes que leurs effets concrets.
@grenouilleau
Et donc cette conception théorique de l'homme comme supérieur aux animaux a eu de nombreuses conséquences historiques.[...]
C'est cette représentation de l'homme comme créature supérieure dans le règne de la nature qui est à l'origine de certaines formes de rejet et de discrimination envers d'autres hommes eux-mêmes : on va rejeter tous ceux qui ne correspondraient pas assez aux traits qualifiés d'humains et qui se rapprocheraient soi-disant trop de l'animal.
@grenouilleau Pour le lien condition animale / féminime qui est donc pas mal analysé par les théoricien.nes du care, il y a une très bonne synthèse dans le recueil d'article Animal and Women, mais c'est en anglais. Je crois que j'avais lu une reprise pas trop mal de ces idées dans Tous vulnérables ? L'éthique du care, les animaux et l'environnement, c'est un recueil dirigé par Sandra Laugier. !