On commence par de la motivation:
"Yapa beaucoup piscine, cette semaine. Bon, je vais rentrer à pied du taff pour remuer un peu!"
On continue avec de terribles illusions:
"Mince, il pleut! Oh bah, pas grave! c'est une giboulée printanière, dans cinq minutes, c'est fini. Allez, on marche!"
Phase de déni:
"Mon visage ruisselle d'eau et j'ai du mal à voir au travers de mes lunettes mouillées. T'es sûre que c'est une giboulée? -Mais oui! Allez, on avance!"
Phase de doute:
"Elles sont vachement longues, ces cinq minutes de pluie. Ou alors, j'ai fait super vite pour franchir ce que je fais habituellement en vingt..."
Confrontation avec le réel, enfin:
"Hé, mais la pluie FORCIT! je suis TREMPEE! J'en ai marre! Je prends la prochaine station de métro! Ouais, celle qui se trouve trop loin à mon goût sous la flotte, mais tant pis!"
La RATP, ce boss de fin:
"Ouf! je vais faire le reste du trajet au sec. Alooors... prochaine rame dans 6 minutes."
6 minutes plus tard:
"Je ne peux pas monter, il y a trop de monde. Je prends la suivante... dans 11 minutes."
11 minutes plus tard:
"Je ne peux toujours pas monter! Bon, la troisième rame, c'est la bonne."
8 minutes plus tard:
Vous croyez que j'ai pu monter dedans? Si oui... ben non.
Je me décide à prendre un trajet alternatif.
Bravo Plummpy, c'est un retour chez toi dirigé avec maestria
