@Miss Rayven Ce n'était vraiment pas ce que je voulais dire, j'espère que tu as mieux compris le sens de ma remarque après coup, puisqu'il s'agissait vraiment de quelque chose de global et pas du tout une attaque contre ce que tu cherches à faire...
@Haunted Je n'aime pas le mot "écrivaine", donc je ne l'emploierai pas, même si ce n'est pas assez féministe (en fait, je ne savais pas que ça faisait partie du cahier des charges à remplir pour correspondre à ce terme ou pas ^^') pour que je puisse parler de Christine de Pizan sur l'ECM féministe, visiblement.

Je sais que ce n'était pas une attaque, mais c'est vraiment comme ça que je le ressens...

Je ne reprends pas les gens qui emploient "écrivaine", pourquoi faire l'inverse et me faire rendre des comptes pour défendre les termes que j'emploie et la justification "féministe" que je mets derrière ? Personnellement, je suis pour considérer que ce mot, ici, n'endosse pas une forme masculine, quelle que soit la valeur que tu puisses mettre derrière en le lisant. Je n'ai pas envie de visibiliser la femme derrière la fonction comme si son sexe était tellement important qu'il fallait forcément le faire transparaître, tel un cv identitaire à agrafer à un mot qui n'en a pas besoin pour signifier quelque chose. Pour moi, "écrivain" renvoie autant aux hommes qu'aux femmes, c'est tout, et connaître le sexe de celui qui a produit une œuvre dès la lecture du mot n'apporte, à mon sens, que des a priori qui éclipsent la fonction et ce qu'elle représente.

Une femme qui écrit, un homme qui écrit, aucun d'entre eux n'a à être à la fois auteur et genre pour mériter qu'on parle d'eux, et j'aime qu'un mot neutre (c'est ce qu'il est dans cet sage) comme écrivain puisse ne pas mettre l'accent sur ça.
Autant ça ne me dérange pas quand le féminin existait déjà (parce que je dois bien faire avec, même si je grince parfois des dents, mais pourquoi pas

), autant je n'ai pas envie d'en employer un ajouté de nos jours pour, justement, rappeler le genre d'un individu qui se retrouve à devoir forcément se définir à travers lui. C'est certes dans l'usage de bien des gens (je n'irai donc pas dire que le terme n'"existe" pas), mais pas dans le mien, voilà tout.