@Yzorha
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et c'est effectivement rassurant de savoir que dans certains endroits c'est vraiment safe (cela dit, dans le rugby ça ne m'étonne pas, j'ai toujours eu l'impression que le respect et la tolérance sont au cœur de ce sport ^^)
le point positif est que ça m'aide à ne pas aller sur facebook, donc ça c'est bien). Pour les pronoms je disais pas que je pensais les demander quand la personne "avait l'air" non binaire mais que faire ce genre de choses me mettrait mal à l'aise parce que ça me choque de voir des gentes juger ainsi au premier regard et déduire beaucoup de choses associées à des clichés (comme pour les "origines" supposées), et que du coup après j'hésite à demander les pronoms de quelqu'un parce que j'ai peur de vexer,


bon mon problème c'était plutôt la désorganisation de mon travail que le racisme ordinaire ce coup-là mais j'avais envie de rebondir sur le propos de @Diophantienne ^^
(même si je suis pas convaincue non plus dans le fond). Mais disons que le nombre de personnes qui aime deviner x truc sur toi est quand même encore beaucoup trop flippant pour avoir envie de leur expliquer les nuances? C'est une vraie question. Parfois je me trouve à ne pas dire certaines choses parce que je sais très bien que ça va être mal interprété
(genre ne pas dénoncer le sexisme dans sa communauté quand le propos est sur le racisme pour ne pas donner des bouchées aux fémo-nationalistes)
et dans ce genre de situations, je dois me préparer à bloc, juste à cause de ma personnalité. Okay je sais que je dois jouer le jeu, mais parfois, comme là ces jours, je suis juste beaucoup beaucoup trop crevée pour prendre sur moi. Je l'ai pas fait... parce que je savais que c'était pas un séminaire important mais informel. Mais après, ça donne pas une impression incroyable de moi à chaque fois. Mais bon, je me dis que c'est un moyen de survivre parfois au manque de sommeil que de mettre les priorités.