@Sol Invictus
J'ai pas envie de polémiquer 4 heures là-dessus, alors soit, je vais te croire et me dire que j'ai mal compris.
Pour le reste :
Tu prends le probléme à l'envers. On est dans une démocratie participative. Dans notre systéme, c'est pas à l’électeur de relever toutes les problématiques du pays et de proposer des solutions, mais au candidat, supposément formé pour.
Est-ce que quelqu'un comme Clinton propose des vraies solutions ? Réponse : non. Elle « promet », elle a retourné sa veste pour gagner des voix de façon éhontée. Elle propose de continuer dans la lignée d'Obama, qui, quoi qu'on dise, n'est pas aussi populaire chez lui que chez nous et dont le bilan est, si j'ai bien compris, assez mitigé. Trump, malheureusement, oui. Des solution stupides, comme tu dis, qui attisent la haine entre les communautés, qui sont fausses, mais « rassurantes » : bon, ben ça va, il va tout arranger en virant les noirs, les mexicains et les musulmans , on sera en sécurité, on va récupérer nos boulots, manger à la fin du mois, et vivre un peu mieux. Ces gens-là, on les ignore, on les traite de bouseux, d'incultes, personne dans la classe politique ne s'occupe de leurs problèmes. A part les gens comme Trump, MLP, Nigel Farage et consort qui ont bien compris qu'il y avait là un terreau fertile à exploiter pour gagner de l'influence.
Contrairement à toi, je ne crois pas que l'humain soit mauvais par nature. Sauf que, quand il est dans la merde, exploité, qu'il ne voit pas le bout du tunnel, et bah ouais, il pense à l'argent qu'il n'a pas pour se payer des soins, à manger, à lui, sa famille et sa petite vie, en somme. J'ose croire qu'on est tous un peu pareils.
Parce que ta question n'est pas pertinente. Si tu veux savoir pourquoi l'Amérique, surtout d'en bas, à voté Trump, il faut savoir ce qu'il représente pour elle. Et s'il représente certes la richesse outrancière (mais est-ce quelque chose de considéré comme négatif aux US ? Pas l'impression), le capitalisme, il n'a rien à voir avec le systéme politique mainstream américain, policé, conventionnel, corrompu par les lobbies ou Wall Street comme Clinton. C'est ça, qui est rejeté par beaucoup avec ce vote. Trump n'est pas du "sérail" (politique, hein), il n'a jamais occupé un poste de gouverneur ou au Sénat, il a tourné dans une télé réalité, c'est à peine s'il est classable politiquement tellement il n'a rien à voir avec les autres Républicains, il parle d’isolationnisme à l'heure du libéralisme roi, tous les médias l'ont traité comme un clown, personne n'a cru à la possibilité de sa victoire jusqu'à la fin. Difficile de faire plus outsider.
Je vois pas comment je peux aller dans ton sens en ayant un point de vue radicalement opposé au tien, mais aprés tout, on en est plus à une absurdité prés.
J'ai pas envie de polémiquer 4 heures là-dessus, alors soit, je vais te croire et me dire que j'ai mal compris.
Pour le reste :
Déjà, si les États-Unien.ne.s moyen.ne.s ne prennent pas de recul ( ce qui est déjà un argument contre le fait de leur donner un quelconque pouvoir ), ça commence mal; ça signifie qu'iels ne prennent pas la peine de s'interroger sur les questions qui pourtant les intéressent... Bref, je trouve ça ironique de dire qu'à la fois, iels ne prennent pas de recul et cherchent des solutions... Je ferai une analyse plus simple : iels ne s'intéressent pas aux problématiques, iels ne s'intéressent pas aux solutions mais se contentent de nourrir la haine pour trouver des faux coupables.
Tu prends le probléme à l'envers. On est dans une démocratie participative. Dans notre systéme, c'est pas à l’électeur de relever toutes les problématiques du pays et de proposer des solutions, mais au candidat, supposément formé pour.
Est-ce que quelqu'un comme Clinton propose des vraies solutions ? Réponse : non. Elle « promet », elle a retourné sa veste pour gagner des voix de façon éhontée. Elle propose de continuer dans la lignée d'Obama, qui, quoi qu'on dise, n'est pas aussi populaire chez lui que chez nous et dont le bilan est, si j'ai bien compris, assez mitigé. Trump, malheureusement, oui. Des solution stupides, comme tu dis, qui attisent la haine entre les communautés, qui sont fausses, mais « rassurantes » : bon, ben ça va, il va tout arranger en virant les noirs, les mexicains et les musulmans , on sera en sécurité, on va récupérer nos boulots, manger à la fin du mois, et vivre un peu mieux. Ces gens-là, on les ignore, on les traite de bouseux, d'incultes, personne dans la classe politique ne s'occupe de leurs problèmes. A part les gens comme Trump, MLP, Nigel Farage et consort qui ont bien compris qu'il y avait là un terreau fertile à exploiter pour gagner de l'influence.
Contrairement à toi, je ne crois pas que l'humain soit mauvais par nature. Sauf que, quand il est dans la merde, exploité, qu'il ne voit pas le bout du tunnel, et bah ouais, il pense à l'argent qu'il n'a pas pour se payer des soins, à manger, à lui, sa famille et sa petite vie, en somme. J'ose croire qu'on est tous un peu pareils.
Encore une fois, tes propos sur Trump et les médias ne vont que dans mon sens; à l'exception que tu ne réponds pas à ma question sur le point de savoir si le fait que Trump reste l'incarnation du dit système malgré le fait que les médias "classiques" matraquent les critiques et tout.
Parce que ta question n'est pas pertinente. Si tu veux savoir pourquoi l'Amérique, surtout d'en bas, à voté Trump, il faut savoir ce qu'il représente pour elle. Et s'il représente certes la richesse outrancière (mais est-ce quelque chose de considéré comme négatif aux US ? Pas l'impression), le capitalisme, il n'a rien à voir avec le systéme politique mainstream américain, policé, conventionnel, corrompu par les lobbies ou Wall Street comme Clinton. C'est ça, qui est rejeté par beaucoup avec ce vote. Trump n'est pas du "sérail" (politique, hein), il n'a jamais occupé un poste de gouverneur ou au Sénat, il a tourné dans une télé réalité, c'est à peine s'il est classable politiquement tellement il n'a rien à voir avec les autres Républicains, il parle d’isolationnisme à l'heure du libéralisme roi, tous les médias l'ont traité comme un clown, personne n'a cru à la possibilité de sa victoire jusqu'à la fin. Difficile de faire plus outsider.
Je vois pas comment je peux aller dans ton sens en ayant un point de vue radicalement opposé au tien, mais aprés tout, on en est plus à une absurdité prés.
Les médias US n'ont jamais fait montre du moindre soutien affiché vis-à-vis de Trump. Je sais de quoi je parle, je lis des articles de fond, et pas que des journaux démocrates. Clairement, personne ne prennait sa candidature au sérieux, c'était juste un bouffon rigolo trop riche qui faisait son caprice, qui ne passerai jamais. Et quand on voit dans 95% des publications des phrases du style "ce mec, c'est Hitler avec une perruque blonde", même si on parle de lui, je vois pas comment ça peut passer pour du soutien. Peut-être ont-ils fait son jeu, comme on dit, mais c'était trés loin d'être une volonté de leur part.Parce que ce n'est parce que les médias le critiquent que leur soutien ne va pas à lui, justement parce que cette tendance aide Trump.
C'est pas une question de naïveté, au contraire. Tu penses que BFMTV est pro LePen parce qu'ils font passer réguliérement Marine dans leurs émission ? Non, ils s'en fichent. Ils ne pensent pas à donner du poids à x ou y candidats, ils pensent surtout à leur petit profit, spectateurs et pognon. C'est totalement cynique, ça n'a rien à voir avec un engagement politique quelconque. Est-ce que certains candidats en jouent ? Oui. Mais est-ce qu'on peut dire qu'ils « contrôlent » les médias, qu'ils les "ont dans la poche" ? A mon sens, non. Au mieux, ils exploitent une tendance pour se donner de la visibilité.Et je doute que les médias soient tous naïfs au point de ne pas comprendre que ça donne du poids au candidat républicain de parler de lui de façon quasi-permanente...
Il aurait pu et peut-être qu'il pense que les journalistes servent à rien, c'est même trés probable vu le personnage, c'est pas la question. Mais, réfléchis, qu'est-ce que ça lui aurait apporté de refuser TOUTE la presse à TOUS ses meetings publics ? Il faut être réaliste. Être médiatisé, c'est extrêmement important dans une éléction. Tu vois bien quels scores font les partis écolos en France, dont les médias ne parlent absolument jamais.Et je suis désolé.e mais Trump l'a dit. Trump a critiqué avec véhémence les médias au point de parfois friser justement l'entrave à la liberté des médias. Donc oui, il aurait pu virer les médias si tel était sa volonté.
Des conférences privées, entre conseillers, bien sûr. Il manquerai plus qu'il dévoile ses secrets de campagne devant tout le monde ... Et là, par contre, c'est super naïf de croire que si c'est filmé par une équipe de com, c'est pas préparé à l'avance pour délivrer une image bien précise.Après tout, de nombreuses conférences politiques sont interdites aux médias. Et rien n'empêche les équipes de campagnes du candidat de filmer et de publier. Bref, je ne vois pas pourquoi ça serait si incroyable que Trump ait viré les médias. Si telle avait été véritablement son intention.
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