@Catw0man C'est un non pour les 3 prochaines années à venir, mais encore faut-il que j'arrive à trouver la patience qui me fait vraiment défaut depuis quelques temps. Il n'est pas prêt en partie à cause du fait que la première fois qu'il a eu des enfants (c'était des jumeaux) il a fait une dépression post-partum qui l'a mené à la rupture.
Je comprends que ça puisse représenter une épreuve pour lui, mais pour moi c'est l'attente qui en est une. Cette situation est assez dure à gérer, dans le sens où il n'y a aucune solution : quoique l'on fasse, l'un de nous deux est malheureux. A part en parler autour de moi pour chercher du réconfort, je ne vois plus quoi faire à l'heure d'aujourd'hui...
Je comprends que ça puisse représenter une épreuve pour lui, mais pour moi c'est l'attente qui en est une. Cette situation est assez dure à gérer, dans le sens où il n'y a aucune solution : quoique l'on fasse, l'un de nous deux est malheureux. A part en parler autour de moi pour chercher du réconfort, je ne vois plus quoi faire à l'heure d'aujourd'hui...
Oui on est d'accords qu'on ne veut pas que monsieur se sente prisonnier, dans l'idéal on aimerait toutes qu'il soit aussi excité que nous, que ça l'enchante et le fasse rêver. C'est pour ça que je trouve normal que tu veuilles attendre la fin des études de ton amoureux, je ne juge absolument pas ça. Je parlais plutôt des gens qui savent que dans trois ans, ils n'ont rien prévu de plus que ce qu'ils vivent déjà : métro boulot dodo. Le fait de vouloir rajouter des années au compteur artificiellement prouve à mon sens que le regard de la société est plus important que le ressenti de la femme qui souhaite être mère. Comme si 3 ans, c'était trop bancal encore, mais que 6 c'était un argument valide pour donner la vie... J'ai du mal avec ce genre de raisonnement.
Adoptée à 11 mois, je n'ai pas peur de la mort en soi mais plutôt de l'idée de ne rien laisser derrière moi. Sans racines, il ne me reste plus qu'à planter de nouvelles graines pour "m'immortaliser". (Ça sonne super égocentrique comme ça quand même 
). J'ai très peur de disparaître, de voir mon existence niée car ma famille biologique ne pourra pas témoigner de ma vie. Mes enfants le pourront, de par leur existence. Bien évidemment, je ne fais pas d'enfants en guise de thérapie 
De mon point de vue en tout cas. Et non ce n'est pas pour faire une thérapie mais je sais que, outre mon existence, mon métier-passion, mes rêves, l'un des piliers de ma "raison d'être" c'est bien de fonder une famille. Ce n'est pas pour remplir ma vie, parce que j'ai déjà beaucoup de projets et de choses qui pourraient laisser des empreintes, un témoignage de mon existence. C'est véritablement un besoin pour que ma vie soit complète, comme je le souhaite. Sans ça je sais qu'elle aura beaucoup moins de saveur.
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