Décidément ce mois-ci, nos cycles nous le font à l'envers, ils se sont passer le mot c'est pas possible 
Envie d'avoir un enfant ? (pas d'annonce de grossesse ici, merci)
- Initiateur de la discussion Backstreet
- Date de début
@bibouille22 ici les tests sont tellement chers que je repousse tout le temps au maximum avant d'en faire un. A 12€ le basique jusqu'à 17€ le clearblue digital, mes quelques faux espoirs commencent à me coûter des sous. (Et tant que j'ai pas ma paye ce mois-ci j'ai même pas les moyens de sortir 15€ pour ça...)
Je me suis dit que j'allais attendre jusqu'à vendredi (d'ici là je devrais avoir les sous) je serai à J34 et mon cycle le plus long est de J32 (c'est-à-dire demain donc...). Et je ne peux pas m'être plantée dans le calcul vu comment j'ai douillé à mes dernières règles, pour une fois je savais qu'elles étaient bien là (je me suis même demandée si c'était une conséquence dz l'hystéro).
Par contre à l'heure actuelle je flippe tout le temps dès que je vais aux toilettes de voir apparaître mes fameuses premières pertes annonciatrices.
Mais en même temps je me dis que de toute manière ça ne m'arrivera jamais (j'ai vraiment maintenant intégré que c'est une légende en fait les tests positifs
, tellement je ne m'imagine plus en avoir un comme ça un jour).
Je me suis dit que j'allais attendre jusqu'à vendredi (d'ici là je devrais avoir les sous) je serai à J34 et mon cycle le plus long est de J32 (c'est-à-dire demain donc...). Et je ne peux pas m'être plantée dans le calcul vu comment j'ai douillé à mes dernières règles, pour une fois je savais qu'elles étaient bien là (je me suis même demandée si c'était une conséquence dz l'hystéro).
Par contre à l'heure actuelle je flippe tout le temps dès que je vais aux toilettes de voir apparaître mes fameuses premières pertes annonciatrices.
Mais en même temps je me dis que de toute manière ça ne m'arrivera jamais (j'ai vraiment maintenant intégré que c'est une légende en fait les tests positifs
, tellement je ne m'imagine plus en avoir un comme ça un jour).
@Txell 
c'est super cher ! Ici , premier prix à 1euros et la pharmacienne m'a dit que ça servait à rien de mettre plus cher, en gros les clearblue sont plus cher ( de 4 à 7euros suivant le modèle) mais c'est parce que c'est une croix et pas des traits qui s'affichent... Mais l'effet pervers, c'est que à 1euros, j'ai envie d'en faire tout le temps ^^
c'est super cher ! Ici , premier prix à 1euros et la pharmacienne m'a dit que ça servait à rien de mettre plus cher, en gros les clearblue sont plus cher ( de 4 à 7euros suivant le modèle) mais c'est parce que c'est une croix et pas des traits qui s'affichent... Mais l'effet pervers, c'est que à 1euros, j'ai envie d'en faire tout le temps ^^
@Txell Toi aussi tu ne crois plus pouvoir y arriver naturellement ? Quand je dis à mon copain "Normalement, je dois avoir mes règles ce week-end" et qu'il me répond confiant "ou pas !", je ne lâche plus qu'un "Ouais, on va dire ça ! Ha ha !"
Je sais pas ce qui est le plus triste : que je n'y crois plus, ou que je vais quand même être déprimée en voyant les règles débarquer...
Le point positif, c'est que j'y ai tellement pas pensé ce mois-ci que je pensais que mes règles devaient débarquer en fin de semaine prochaine ^^ au moins, j'ai pas psychoté !
Je sais pas ce qui est le plus triste : que je n'y crois plus, ou que je vais quand même être déprimée en voyant les règles débarquer...
Le point positif, c'est que j'y ai tellement pas pensé ce mois-ci que je pensais que mes règles devaient débarquer en fin de semaine prochaine ^^ au moins, j'ai pas psychoté !
@Clemens
C'est tellement ça : ne plus espérer mais déprimer quand même.
Moi, dès 9 mois d'essais, j'étais certaine que c'était foutu. Ce qui est un peu excessif bien sûr. Mais du coup, je me demande parfois dans quelle mesure, cette attitude entretient le soucis ?
A priori, les examens médicaux (que nous devrons confirmer) indiquent que ça sera pas évident naturellement mais que c'est loin d'être impossible. Du coup, à quel moment décider de passer par la pma ? La plupart des amies à qui j'en parle sont en mode "attend peut-être encore un peu pour voir si ça peut marcher naturellement ?". Je sens une méfiance vis-à-vis de la pma, un peu dans l'idée que le stress que ça induit pourrait bloquer les choses. La seule qui ne semble absolument pas voir pourquoi retarder une pma est une amie qui a toujours su que elle, elle devrait en passer par là (en couple avec une fille). Du coup, elle ne comprend pas du tout mes hésitations.
J'attends les examens complémentaires, puis je sens que nous devrons avoir une bonne discussion.
C'est tellement ça : ne plus espérer mais déprimer quand même.
Moi, dès 9 mois d'essais, j'étais certaine que c'était foutu. Ce qui est un peu excessif bien sûr. Mais du coup, je me demande parfois dans quelle mesure, cette attitude entretient le soucis ?
A priori, les examens médicaux (que nous devrons confirmer) indiquent que ça sera pas évident naturellement mais que c'est loin d'être impossible. Du coup, à quel moment décider de passer par la pma ? La plupart des amies à qui j'en parle sont en mode "attend peut-être encore un peu pour voir si ça peut marcher naturellement ?". Je sens une méfiance vis-à-vis de la pma, un peu dans l'idée que le stress que ça induit pourrait bloquer les choses. La seule qui ne semble absolument pas voir pourquoi retarder une pma est une amie qui a toujours su que elle, elle devrait en passer par là (en couple avec une fille). Du coup, elle ne comprend pas du tout mes hésitations.
J'attends les examens complémentaires, puis je sens que nous devrons avoir une bonne discussion.
@Kettricken Je suis un peu dans le même cas. On a fait tous les examens en février que la gynéco nous avait prescrits. J'étais censée l'appeler après avoir eu tous les résultats (donc mi-mars) pour faire le point et je procrastine 
au fond de moi je n'y crois plus mais en même temps, je nous laisse encore une chance d'y arriver naturellement... faudra que je me mette un coup de pied au derrière en mai si j'ai bien mes règles ce week-end pour faire avancer le schmilblik !
@Vic Beretton J'avoue que j'avais très peur d'avoir ce type de remarques (notamment sur le poids) et que j'avais longtemps repoussé de prendre rendez-vous avec un gynéco malgré notre année d'essai sans résultat. Finalement, j'ai eu une bonne surprise avec une gynéco très douce, sympa, à l'écoute. Mais si on doit se diriger vers une PMA (ce qui semble de plus en plus probable, les mois passant), j'ai peur qu'on me dise "laissez tomber, on fera rien si vous perdez pas 10/15 kilos avant".
au fond de moi je n'y crois plus mais en même temps, je nous laisse encore une chance d'y arriver naturellement... faudra que je me mette un coup de pied au derrière en mai si j'ai bien mes règles ce week-end pour faire avancer le schmilblik !@Vic Beretton J'avoue que j'avais très peur d'avoir ce type de remarques (notamment sur le poids) et que j'avais longtemps repoussé de prendre rendez-vous avec un gynéco malgré notre année d'essai sans résultat. Finalement, j'ai eu une bonne surprise avec une gynéco très douce, sympa, à l'écoute. Mais si on doit se diriger vers une PMA (ce qui semble de plus en plus probable, les mois passant), j'ai peur qu'on me dise "laissez tomber, on fera rien si vous perdez pas 10/15 kilos avant".
Je sors un peu de mon bloupbloup pour vous dire que si besoin je peux vous donner en MP les coordonnées de ma gyneco spécialisée PMA à Paris, c'est ma gynécologue "régulière" à la base qui m'a adressée vers elle. J'ai aimé son suivi, elle est pédagogue, dynamique, franchement agréable (et compétente ! 
), on s'est sentis acteurs de notre parcours. Par contre c'est un cabinet privé, les consultations oscillent autour de 100€ et les FIV se font en clinique privée -les IAC à son cabinet je crois (si vous avez une mutuelle, une bonne partie est prise en charge mais pas tout).
), on s'est sentis acteurs de notre parcours. Par contre c'est un cabinet privé, les consultations oscillent autour de 100€ et les FIV se font en clinique privée -les IAC à son cabinet je crois (si vous avez une mutuelle, une bonne partie est prise en charge mais pas tout).
Dernière édition :
@Vic Beretton les propos auxquels vous avez eu droit sont quand même choquants. Qu'on nous pose des questions sur notre style de vie je peux comprendre (nous on nous avait demandé si on fumait, si on avait un travail stressant, pour mon copain si il était souvent assis au travail, etc.) mais on a eu aucun jugement. Par contre aucun examen non plus, ça a juste été un entretien.
@Clemens @Kettricken c'est exactement ça. Dans ma tête c'est vraiment bizarre, parce que j'espère, mais je ne me visualise plus avec un test positif, ni enceinte, ni avec un enfant. Il y a un gros blanc concernant le futur à ce propos. Et je sais pas, dans ma tête c'est comme si l'étape test positif ça n'arrive que dans les films et que dans la vraie vie ça n'arrive jamais en vrai et qu'on nous ment (je ne suis pas folle vous savez
)
Edit: mon copain est déjà en train de monter des stratégies si jamais j'achète le test, que je le fais samedi matin avant que nos potes débarquent, et que par miracle il soit positif. Pour que je sois pas grillée à pas boire d'alcool ou à pas fumer de clopes. Un vrai plan de bataille (ça me fait rire mais en vrai je me dis que je suis tranquille, je vais sûrement pouvoir prendre l'apéro sans contrainte comme de coutume)
@Clemens @Kettricken c'est exactement ça. Dans ma tête c'est vraiment bizarre, parce que j'espère, mais je ne me visualise plus avec un test positif, ni enceinte, ni avec un enfant. Il y a un gros blanc concernant le futur à ce propos. Et je sais pas, dans ma tête c'est comme si l'étape test positif ça n'arrive que dans les films et que dans la vraie vie ça n'arrive jamais en vrai et qu'on nous ment (je ne suis pas folle vous savez
)Edit: mon copain est déjà en train de monter des stratégies si jamais j'achète le test, que je le fais samedi matin avant que nos potes débarquent, et que par miracle il soit positif. Pour que je sois pas grillée à pas boire d'alcool ou à pas fumer de clopes. Un vrai plan de bataille
(ça me fait rire mais en vrai je me dis que je suis tranquille, je vais sûrement pouvoir prendre l'apéro sans contrainte comme de coutume)
Dernière édition :
@Kettricken mon gynéco classique n'excluait pas pour nous une grossesse naturelle mais après le rendez-vous de la gynéco pma on a compris que nos chances étaient très faibles quand même.
Sans oublier, qu'un certain nombre de couples font appel à la pma avec une infertilité inexpliquée : sur papier tout va bien mais en pratique, ça marche pas.
Je pense qu'on ne peut se lancer dans la pma que si on se sent prêt à le faire. C'est un cheminement personnel et de couple à faire. Je pense que la décision de passer à la pma intervient quand la douleur de ne pas arriver à avoir d'enfant devient plus forte que les appréhensions qu'on peut avoir envers la pma (quand ça ne heurte pas nos valeurs, bien entendu).
Par contre, l'idée que le stress induit par la pma pourrait bloquer les choses, ce n'est pas du tout quelque chose qui m'a posé question. Le stress a un impact sur nos hormones et donc principalement sur l'ovulation. Etant donné qu'en pma, les hormones sont principalement induites par l'extérieur, je pense au contraire que le stress a moins d'impact qu'en procréation naturelle.
Sans oublier, qu'un certain nombre de couples font appel à la pma avec une infertilité inexpliquée : sur papier tout va bien mais en pratique, ça marche pas.
Je pense qu'on ne peut se lancer dans la pma que si on se sent prêt à le faire. C'est un cheminement personnel et de couple à faire. Je pense que la décision de passer à la pma intervient quand la douleur de ne pas arriver à avoir d'enfant devient plus forte que les appréhensions qu'on peut avoir envers la pma (quand ça ne heurte pas nos valeurs, bien entendu).
Par contre, l'idée que le stress induit par la pma pourrait bloquer les choses, ce n'est pas du tout quelque chose qui m'a posé question. Le stress a un impact sur nos hormones et donc principalement sur l'ovulation. Etant donné qu'en pma, les hormones sont principalement induites par l'extérieur, je pense au contraire que le stress a moins d'impact qu'en procréation naturelle.
Bonjour tout le monde! Cela fait un moment que j'ai envie de poster, et j'ai un peu peur d'être maladroite, n'hésitez pas à me dire si c'est le cas 
Pour tout un tas de raisons diverses je me pose plein de questions sur mon envie d'avoir des enfants. Je me sens assez en décalage et inadéquate dans ce désir et ce projet; j'ai l'impression que cette envie est très intellectuelle, et très peu émotionnelle; et qu'elle a l'air beaucoup plus faible que l'envie d'enfant des gens que je côtoie ou que je lis, qui semble beaucoup plus viscérale et importante émotionnellement que pour moi. J'ai l'impression de ne pas faire "bien" cette envie d'enfant, même si je sais qu'il n'y a pas forcément de raison de ressentir cela.
Mon envie d'enfants est nourrie par la construction de scénarios (par exemple, avec Pineapple, on vient de parler de ce qu'on ferait en vacances avec des enfants - ça m'aide beaucoup à me projeter dans un rôle de maman et dans des activités que je pourrais faire avec mes enfants) et par des exemples (par exemple, je fais partie d'un groupe facebook où les membres ont régulièrement posté des photos de leurs enfants avec les rêves ou les activités que ces derniers ont et font - c'est un groupe lié aux marches pour la science aux USA, et du coup les enfants faisaient des activités scientifiques, comme par exemple étudier des vers de terre) (les exemples m'aident beaucoup à imaginer ce que ça serait d'avoir un enfant et de vivre avec et de m'occuper d'ellui - j'ai du mal à voir ce que ça serait de m'occuper "d'un enfant" et c'est beaucoup plus facile de m'imaginer m'occuper d'une personne précise, avec des envies et des aspirations).
J'ai beaucoup l'impression de faire les choses "à l'envers" - que pour beaucoup de monde, l'envie vient avant et la projection dans des futurs possibles après, alors que pour moi c'est vraiment s'imaginer ce que ça pourrait être d'avoir un enfant qui m'aide à en avoir envie d'un - et que, sans Pineapple qui m'en parle, sans iel cette envie ne serait peut-être jamais venue. J'ai aussi l'impression que, du coup, mon envie est "fragile", qu'elle est beaucoup moins ancrée et "inconditionnelle" que pour d'autres personnes, et que cela ne ferait pas de moi une bonne maman (ou en tous cas, que ce ne serait pas une bonne chose, que ça devrait être autrement).
Je n'ai d'ailleurs pas forcément des relations faciles avec les enfants (surtout, je ne sais pas quoi faire avec elleux, et je constate que les enfants ne semblent pas rechercher ce que moi à leur âge je cherchais dans une relation avec un adulte). Le fait que (apparemment?) ce sera différent quand ce sera mon enfant me rassure un peu. J'espère un peu que mon enfant me ressemblera (et je tente de ne pas trop nourrir cette envie, parce que je ne veux pas projeter un idéal sur mon futur gamin qui va être sa propre personne). J'ai très peur de me retrouver incapable de bien m'occuper d'ellui, et de lui faire beaucoup de mal parce que je serai nulle comme maman, aussi.
Du coup, voilà, je me demande un peu pourquoi est-ce que vous (et les gens en général) vous avez envie d'avoir un enfant, si c'est une envie très émotionnelle qui ne s'explique ou ne se décrit pas forcément facilement, ou si vous passez beaucoup de temps à vous imaginer comment ça va être, avec des scénarios détaillés des futurs possibles et de comment vos enfants peuvent être - bref, euh, je me demande pourquoi vous avez envie d'un enfant, comment ça s'exprime. (Et euh, si je suis toute seule à en avoir envie ainsi )
Pour tout un tas de raisons diverses je me pose plein de questions sur mon envie d'avoir des enfants. Je me sens assez en décalage et inadéquate dans ce désir et ce projet; j'ai l'impression que cette envie est très intellectuelle, et très peu émotionnelle; et qu'elle a l'air beaucoup plus faible que l'envie d'enfant des gens que je côtoie ou que je lis, qui semble beaucoup plus viscérale et importante émotionnellement que pour moi. J'ai l'impression de ne pas faire "bien" cette envie d'enfant, même si je sais qu'il n'y a pas forcément de raison de ressentir cela.
Mon envie d'enfants est nourrie par la construction de scénarios (par exemple, avec Pineapple, on vient de parler de ce qu'on ferait en vacances avec des enfants - ça m'aide beaucoup à me projeter dans un rôle de maman et dans des activités que je pourrais faire avec mes enfants) et par des exemples (par exemple, je fais partie d'un groupe facebook où les membres ont régulièrement posté des photos de leurs enfants avec les rêves ou les activités que ces derniers ont et font - c'est un groupe lié aux marches pour la science aux USA, et du coup les enfants faisaient des activités scientifiques, comme par exemple étudier des vers de terre) (les exemples m'aident beaucoup à imaginer ce que ça serait d'avoir un enfant et de vivre avec et de m'occuper d'ellui - j'ai du mal à voir ce que ça serait de m'occuper "d'un enfant" et c'est beaucoup plus facile de m'imaginer m'occuper d'une personne précise, avec des envies et des aspirations).
J'ai beaucoup l'impression de faire les choses "à l'envers" - que pour beaucoup de monde, l'envie vient avant et la projection dans des futurs possibles après, alors que pour moi c'est vraiment s'imaginer ce que ça pourrait être d'avoir un enfant qui m'aide à en avoir envie d'un - et que, sans Pineapple qui m'en parle, sans iel cette envie ne serait peut-être jamais venue. J'ai aussi l'impression que, du coup, mon envie est "fragile", qu'elle est beaucoup moins ancrée et "inconditionnelle" que pour d'autres personnes, et que cela ne ferait pas de moi une bonne maman (ou en tous cas, que ce ne serait pas une bonne chose, que ça devrait être autrement).
Je n'ai d'ailleurs pas forcément des relations faciles avec les enfants (surtout, je ne sais pas quoi faire avec elleux, et je constate que les enfants ne semblent pas rechercher ce que moi à leur âge je cherchais dans une relation avec un adulte). Le fait que (apparemment?) ce sera différent quand ce sera mon enfant me rassure un peu. J'espère un peu que mon enfant me ressemblera (et je tente de ne pas trop nourrir cette envie, parce que je ne veux pas projeter un idéal sur mon futur gamin qui va être sa propre personne). J'ai très peur de me retrouver incapable de bien m'occuper d'ellui, et de lui faire beaucoup de mal parce que je serai nulle comme maman, aussi.
Du coup, voilà, je me demande un peu pourquoi est-ce que vous (et les gens en général) vous avez envie d'avoir un enfant, si c'est une envie très émotionnelle qui ne s'explique ou ne se décrit pas forcément facilement, ou si vous passez beaucoup de temps à vous imaginer comment ça va être, avec des scénarios détaillés des futurs possibles et de comment vos enfants peuvent être - bref, euh, je me demande pourquoi vous avez envie d'un enfant, comment ça s'exprime. (Et euh, si je suis toute seule à en avoir envie ainsi
)
@AprilMayJune En fait, je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis. J'ai eu cette envie irrationnelle, viscérale, il y a des années quand j'étais célibataire et child-free Ca m'est passé et ça n'est jamais revenu de la même manière.
Des années plus tard, alors que j'étais enfin en couple et heureuse, l'envie m'est revenue mais de manière manière rationnelle cette fois. J'avais envie d'élever un enfant, de lui raconter des histoires, de lui apprendre à reconnaitre les arbres, de voir M. Kettricken lui apprendre à dessiner... Et aussi un peu car l'idée de vieillir sans enfant me déplaît, j'aurais un peu l'impression de "tourner à vide" (c'est con je sais).
Le fait que la nature contrarie cette envie a fait remonter une frustration moins rationnelle, plus instinctive. Certains mois, ça me dévore. Mais honnêment, d'autres mois, je le vis relativement bien (peut-être de l'auto-préservation). J'en viens même à me demander si au fond, n'ayant pas cette envie des tripes et ayant grandi avec l'idée que je ne voulais pas d'enfants (jusqu'à mes 30 ans quand même), je me demandais parfois si je ne fais pas une connerie.
Puis en même temps, je me dis que le fait que ces projections positives que je fais, notamment avec un enfant qui n'est plus un bébé, m'aideront à mieux supporter les contraintes et les difficultés liées à la phase nourrisson, je n'aurais pas de désenchantement par rapport à ça.
En revanche, vu que ça sera un vrai choix, que j'aurais pu honnêtement choisir de ne pas avoir d'enfant sans en mourir, j'ai peur de m'en vouloir à mort si je me rends compte qu'au final, je n'aime aps être mère.
Je ne t'aide pas bcp, désolée
Mais j'espère que les choses vont aller dans le bon sens pour vous
@Charuru Je n'avais pas vu ça comme ça pour les hormones. Merci pour ton témoignage
Ca m'est passé et ça n'est jamais revenu de la même manière.Des années plus tard, alors que j'étais enfin en couple et heureuse, l'envie m'est revenue mais de manière manière rationnelle cette fois. J'avais envie d'élever un enfant, de lui raconter des histoires, de lui apprendre à reconnaitre les arbres, de voir M. Kettricken lui apprendre à dessiner... Et aussi un peu car l'idée de vieillir sans enfant me déplaît, j'aurais un peu l'impression de "tourner à vide" (c'est con je sais).
Le fait que la nature contrarie cette envie a fait remonter une frustration moins rationnelle, plus instinctive. Certains mois, ça me dévore. Mais honnêment, d'autres mois, je le vis relativement bien (peut-être de l'auto-préservation). J'en viens même à me demander si au fond, n'ayant pas cette envie des tripes et ayant grandi avec l'idée que je ne voulais pas d'enfants (jusqu'à mes 30 ans quand même), je me demandais parfois si je ne fais pas une connerie.
Puis en même temps, je me dis que le fait que ces projections positives que je fais, notamment avec un enfant qui n'est plus un bébé, m'aideront à mieux supporter les contraintes et les difficultés liées à la phase nourrisson, je n'aurais pas de désenchantement par rapport à ça.
En revanche, vu que ça sera un vrai choix, que j'aurais pu honnêtement choisir de ne pas avoir d'enfant sans en mourir, j'ai peur de m'en vouloir à mort si je me rends compte qu'au final, je n'aime aps être mère.
Je ne t'aide pas bcp, désolée
Mais j'espère que les choses vont aller dans le bon sens pour vous
@Charuru Je n'avais pas vu ça comme ça pour les hormones. Merci pour ton témoignage
@AprilMayJune On sait que certains papas ressentent les choses plus rationnellement qu'émotionnellement, et pourtant, on ne les accuse pas d'être de mauvais pères ! Pourquoi cela devrait-il en être autrement pour les mères ? Je ne trouve pas que tes interrogations posent question sur ta capacité à bien élever et à aimer ton enfant, bien au contraire. Que l'on se projette dès le test positif avec trente millions de projets ou qu'on ne se projette pas vraiment, ou du moins pas avant l'âge bambin interactif, au final, la réalité change la donne (et je pense que beaucoup de mamans sur l'autre topic pourront témoigner du basculement entre le avant et après l'arrivée de l'enfant, qu'elles se soient projetées ou non). Et les interrogations sur le fait d'être un bon parent persistent, de toute manière, qu'on ait toujours voulu des enfants comme moi, ou qu'on ne soit jamais posé la question avant que ça nous tombe dessus, comme le montrent certains exemples autour de moi.
En tout cas, sache que moi non plus je ne pense pas trop à la phase bébé mais plutôt à toutes les activités que j'aimerai faire avec eux, et je pense que mon copain c'est pareil !
Je ne trouve pas que tes interrogations posent question sur ta capacité à bien élever et à aimer ton enfant, bien au contraire. Que l'on se projette dès le test positif avec trente millions de projets ou qu'on ne se projette pas vraiment, ou du moins pas avant l'âge bambin interactif, au final, la réalité change la donne (et je pense que beaucoup de mamans sur l'autre topic pourront témoigner du basculement entre le avant et après l'arrivée de l'enfant, qu'elles se soient projetées ou non). Et les interrogations sur le fait d'être un bon parent persistent, de toute manière, qu'on ait toujours voulu des enfants comme moi, ou qu'on ne soit jamais posé la question avant que ça nous tombe dessus, comme le montrent certains exemples autour de moi.En tout cas, sache que moi non plus je ne pense pas trop à la phase bébé mais plutôt à toutes les activités que j'aimerai faire avec eux, et je pense que mon copain c'est pareil !
