@Susan Boyle Qu'est-ce que c'est dur à vivre, cet inconnu. Ce n'est pas qu'une question d'attente, c'est aussi attendre sans savoir si c'est une attente "utile"/provisoire qui aboutira un jour sur quelque chose, et en mettant souvent le reste de notre vie sur pause en attendant que ça vienne.
Dans les faits ton bilan est plutôt rassurant, mais dans la réalité du monde de la fertilité, ne pas trouver de cause c'est aussi ne rien avoir auquel se raccrocher pour expliquer l'attente, rien d'autre que tous ces pourcentages angoissants qui n'apportent rien outre l'espoir d'être du bon côté des pourcentages.
C'est dur et tu as le droit d'être triste le premier jour de tes règles et même le vingt-cinquième jour de ton cycle.
Je ne pense vraiment pas que ton gynéco t'envoie ballader et si c'est un médecin avec qui tu as un lien de confiance, ça te fera peut-être du bien de le voir et d'en discuter avec lui ?
Par ailleurs je ne suis vraiment pas là pour te conseiller la PMA, mais où penses-tu poser ta limite ? L'IAC et la FIV uniquement ? Parce que la stimulation simple est un entre-deux qui est, en tous cas de mon point de vue, beaucoup moins effrayant que le reste de la PMA. Ca reste une intrusion médicale dans l'envie de bébé, ça dépend vraiment de ce que vous souhaitez pour vous. Mais c'est quand même beaucoup moins lourd, ce n'est pas invasif, et ça permet de faire son cheminement. Avant la stimulation je n'aurais jamais accepté IAC ou FIV, maintenant que les échecs s'alignent les uns derrière les autres, force est de constater que je suis moins fermée à l'idée, et que c'est probablement ce qui m'attend. Mais ça peut aussi permettre de faire le cheminement inverse, d'arriver à définir là où l'on ne souhaite vraiment pas mettre les pieds.
Bref, c'est juste une piste, même si j'imagine que tu as déjà dû l'explorer. Et après tout je ne sais même pas si le gynéco peut le proposer dans ton cas, selon tes résultats.
Courage en tous cas, et plein de câlins.
_____
Moi je sors du travail où l'on vient juste de me demander "est-ce que tu as des enfants ?" Juste ça, cette toute petite question de rien du tout. Et pourtant j'ai envie de pleurer.
Mais bon j'ai le clomid dans mon sac et mon rdv psy demain, puis un super amoureux, un adorable chien, une maman en or, une cheffe au courant de mes problèmes et qui me soutient à mille pourcents quitte à mentir pour me laisser filer à mes rdv , et plein de jolis projets relaxants à faire avec mes petites mains... alors ça va aller.
Je crois que c'est important, ça, arriver à se fabriquer un environnement sécurisant pour que les choses aillent au mieux et pour que quand ça ne va pas on ait des choses positives autour auxquelles se raccrocher.
Dans les faits ton bilan est plutôt rassurant, mais dans la réalité du monde de la fertilité, ne pas trouver de cause c'est aussi ne rien avoir auquel se raccrocher pour expliquer l'attente, rien d'autre que tous ces pourcentages angoissants qui n'apportent rien outre l'espoir d'être du bon côté des pourcentages.
C'est dur et tu as le droit d'être triste le premier jour de tes règles et même le vingt-cinquième jour de ton cycle.
Je ne pense vraiment pas que ton gynéco t'envoie ballader et si c'est un médecin avec qui tu as un lien de confiance, ça te fera peut-être du bien de le voir et d'en discuter avec lui ?
Par ailleurs je ne suis vraiment pas là pour te conseiller la PMA, mais où penses-tu poser ta limite ? L'IAC et la FIV uniquement ? Parce que la stimulation simple est un entre-deux qui est, en tous cas de mon point de vue, beaucoup moins effrayant que le reste de la PMA. Ca reste une intrusion médicale dans l'envie de bébé, ça dépend vraiment de ce que vous souhaitez pour vous. Mais c'est quand même beaucoup moins lourd, ce n'est pas invasif, et ça permet de faire son cheminement. Avant la stimulation je n'aurais jamais accepté IAC ou FIV, maintenant que les échecs s'alignent les uns derrière les autres, force est de constater que je suis moins fermée à l'idée, et que c'est probablement ce qui m'attend. Mais ça peut aussi permettre de faire le cheminement inverse, d'arriver à définir là où l'on ne souhaite vraiment pas mettre les pieds.
Bref, c'est juste une piste, même si j'imagine que tu as déjà dû l'explorer. Et après tout je ne sais même pas si le gynéco peut le proposer dans ton cas, selon tes résultats.
Courage en tous cas, et plein de câlins.
_____
Moi je sors du travail où l'on vient juste de me demander "est-ce que tu as des enfants ?" Juste ça, cette toute petite question de rien du tout. Et pourtant j'ai envie de pleurer.
Mais bon j'ai le clomid dans mon sac et mon rdv psy demain, puis un super amoureux, un adorable chien, une maman en or, une cheffe au courant de mes problèmes et qui me soutient à mille pourcents quitte à mentir pour me laisser filer à mes rdv , et plein de jolis projets relaxants à faire avec mes petites mains... alors ça va aller.
Je crois que c'est important, ça, arriver à se fabriquer un environnement sécurisant pour que les choses aillent au mieux et pour que quand ça ne va pas on ait des choses positives autour auxquelles se raccrocher.