Du coup me vient une réflexion mais peut-être que je vais complètement être à côté de la plaque. Je te lis @Onirinaute expliquer comment tu te crispes quand tu vois des enfants dans ton wagon, et je dois dire qu'avant j'avais la même réaction. Genre je pouvais texter à mon mec "putain ça vaut bien le coup de raquer la première pour se retrouver avec des gosses" comme dans l'exemple cité plus haut.
Mais bon bah, on peut pas nier que les bébés, puis les enfants, ça fait du bruit, ça bouge, ça se comporte souvent pas de la façon idéale pour des adultes qui aiment le calme.
Mais, et c'est là que je vais peut-être tirer un peu le truc trop loin, ça me fait penser aux incompréhensions et aux intolérances que rencontrent au quotidien les personnes handicapées, ou autistes, par exemple. Je me souviens, un jour en faisant la queue au supermarché, devant nous il y avait une personne qui souffrait clairement d'une pathologie psychiatrique et qui délirait, et plein de gens étaient super exaspérés, commençaient à s'énerver... ou bien une fois à la plage, un enfant autiste qui courait sur les serviettes des gens, enfreignant donc une règle importante de la plage. Et bon, ben en fait, oui certaines personnes autistes ou avec une pathologie mentale peuvent être bruyantes dans leur comportement et briser des règles implicites mais c'est pas de leur faute, et je trouve que les réactions des gens lambda témoigne d'une méconnaissance vraiment profonde des différences qu'on peut trouver chez les autres individus, et j'ai l'impression que c'est pareil avec les enfants.
Je veux dire, j'ai l'impression peut-être erronée qu'auparavant (quand ? je ne sais pas) on vivait plus avec les enfants et du coup on connaissait mieux leurs possibilités et leurs particularités.
Par exemple, j'ai déjà dit que mon fils était ultra cool en avion, mais c'est arrivé une fois qu'il hurle à l'atterrissage, parce qu'il était très fatigué, et que je pouvais pas le bercer parce qu'on était en phase de descente et donc on avait l'obligation de rester assis. Et vous ne savez peut-être pas mais les ceintures qu'on ajoute à notre ceinture pour les bébés c'est vraiment une abomination. Bon ben, on pouvait pas faire grand-chose et on a peut-être été haïs par une partie de nos voisins, mais mon fils pouvait vraiment pas faire autrement que hurler. C'est lié à sa condition de bébé, tout comme courir sur les serviettes était lié à la problématique de cet enfant sur la plage. On ne peut rien y faire, ni pour l'un ni pour l'autre.
Et je me dis que si on était plus au contact des bébés et des enfants, dans une société moins isolante, on serait plus au fait de tout ça et du coup on accepterait mieux leurs comportements désagréables ?
Perso, j'ose même plus aller dans des occasions avec mes copains parce que j'ai peur de faire chier avec mon gamin. J'ai peur qu'on se sente obligé de me parler de lui, et que donc je barbe tout le monde en répondant, j'ai peur qu'il m'accapare et donc d'être chiante, j'ai peur que tout le monde se dise qu'avoir un bébé c'est vraiment relou, et j'ai aussi peur de perturber mon bébé, qu'il puisse pas dormir et manque de sommeil, qu'il s'ennuie et comprenne pas ce qu'il fait là...
Bref là je digresse mais en tant que parents on peut aussi se mettre beaucoup de pression pour être le plus inexistants possible sur le plan social.
Evidemment, je parle hors des exemples à frémir donnés par @Laurent-Olivier où les parents ne s'occupent pas des bébés, mais même dans ce cas, je trouve que le bébé n'y est tellement pour rien, que si j'étais un childfree qui déteste les gosses dans son resto j'irais leur claquer leur beignet de sales bourges négligents (pardon, je vous ai dit que j'étais du groupe "mère louve" ? )
Mais bon bah, on peut pas nier que les bébés, puis les enfants, ça fait du bruit, ça bouge, ça se comporte souvent pas de la façon idéale pour des adultes qui aiment le calme.
Mais, et c'est là que je vais peut-être tirer un peu le truc trop loin, ça me fait penser aux incompréhensions et aux intolérances que rencontrent au quotidien les personnes handicapées, ou autistes, par exemple. Je me souviens, un jour en faisant la queue au supermarché, devant nous il y avait une personne qui souffrait clairement d'une pathologie psychiatrique et qui délirait, et plein de gens étaient super exaspérés, commençaient à s'énerver... ou bien une fois à la plage, un enfant autiste qui courait sur les serviettes des gens, enfreignant donc une règle importante de la plage. Et bon, ben en fait, oui certaines personnes autistes ou avec une pathologie mentale peuvent être bruyantes dans leur comportement et briser des règles implicites mais c'est pas de leur faute, et je trouve que les réactions des gens lambda témoigne d'une méconnaissance vraiment profonde des différences qu'on peut trouver chez les autres individus, et j'ai l'impression que c'est pareil avec les enfants.
Je veux dire, j'ai l'impression peut-être erronée qu'auparavant (quand ? je ne sais pas) on vivait plus avec les enfants et du coup on connaissait mieux leurs possibilités et leurs particularités.
Par exemple, j'ai déjà dit que mon fils était ultra cool en avion, mais c'est arrivé une fois qu'il hurle à l'atterrissage, parce qu'il était très fatigué, et que je pouvais pas le bercer parce qu'on était en phase de descente et donc on avait l'obligation de rester assis. Et vous ne savez peut-être pas mais les ceintures qu'on ajoute à notre ceinture pour les bébés c'est vraiment une abomination. Bon ben, on pouvait pas faire grand-chose et on a peut-être été haïs par une partie de nos voisins, mais mon fils pouvait vraiment pas faire autrement que hurler. C'est lié à sa condition de bébé, tout comme courir sur les serviettes était lié à la problématique de cet enfant sur la plage. On ne peut rien y faire, ni pour l'un ni pour l'autre.
Et je me dis que si on était plus au contact des bébés et des enfants, dans une société moins isolante, on serait plus au fait de tout ça et du coup on accepterait mieux leurs comportements désagréables ?
Perso, j'ose même plus aller dans des occasions avec mes copains parce que j'ai peur de faire chier avec mon gamin. J'ai peur qu'on se sente obligé de me parler de lui, et que donc je barbe tout le monde en répondant, j'ai peur qu'il m'accapare et donc d'être chiante, j'ai peur que tout le monde se dise qu'avoir un bébé c'est vraiment relou, et j'ai aussi peur de perturber mon bébé, qu'il puisse pas dormir et manque de sommeil, qu'il s'ennuie et comprenne pas ce qu'il fait là...
Bref là je digresse mais en tant que parents on peut aussi se mettre beaucoup de pression pour être le plus inexistants possible sur le plan social.
Evidemment, je parle hors des exemples à frémir donnés par @Laurent-Olivier où les parents ne s'occupent pas des bébés, mais même dans ce cas, je trouve que le bébé n'y est tellement pour rien, que si j'étais un childfree qui déteste les gosses dans son resto j'irais leur claquer leur beignet de sales bourges négligents (pardon, je vous ai dit que j'étais du groupe "mère louve" ? )