@pikalovescoke Je suis d'accord pour affirmer que, jusqu'à preuve scientifique du contraire, les plantes n'éprouvent pas d'émotions et qu'on ne peut pas leur prêter les comportements des espèces animales ; cependant le comportement et la sensibilité (voire """l'intelligence""") des plantes sont de plus en plus étudiés en biologie et agronomie, je n'ai plus de sources précises en tête (à voir du côté de l'INRA/CIRAD notamment) mais ta dernière phrase me rappelle le cas de certaines espèces d'Acacia qui diffusent des molécules d'alerte induisant la production de gaz toxiques pour leurs prédateurs comme les girafes ou les antilopes, si mes souvenirs sont bons : il s'agit bien ici d'une sorte de communication intra-spécifique assez précise et réactive puisque directement liée à un stimulus non-continu et aléatoire, et les autres possibles mécanismes de communication des végétaux sont encore très méconnus (voir aussi les effets de "frontière de canopée", quand des arbres voisins stoppent leurs branches à une certaine distance l'un de l'autre ce qui entraîne une meilleure répartition des ressources de lumière), donc à mon sens ça ne me paraîtrait pas impossible que deux plantes d'une même espèce puissent interagir un minimum et mieux croître à deux (ou plus) que seules
(Bon après il y a aussi les mécanismes de compétition pour les ressources (nutriments, eau, lumière) qui entrent en jeu, c'est pas forcément l'idée du siècle de mettre ses plantes en coloc' forcée ailleurs que dans leur milieu naturel
)
Bref, je suis d'accord avec toi mais je voulais aussi nuancer un peu car on ne connaît pas vraiment (voire vraiment pas) les mécanismes complexes d'interactions/communication chez les végétaux