@Orfath je suis d'accord avec toi et c'était pas une critique sur le fait que certaines personnes ne veuillent pas utiliser le terme maladie. C'est ce que je ne suis d'accord avec ce point de vue. Parce que maladie pour moi (et dans les définitions que j'ai appris dans mes cours), c'est quelque chose qui t'empêche de réaliser les actes de la vie quotidienne en autonomie totale. Enfin c'est même la définition d'un handicap plutôt. D'ailleurs j'aurais du parler de handicap plutôt que maladie, tu as raison.
Et je me permets de prendre cette parole parce que je suis handicapée (physique et mentale mais pas autiste par contre). Pour moi c'est pas un mot négatif, tout comme trouble. C'est reconnaître que le fonctionnement n'est pas classique et que cela a des impacts sur la vie quotidienne. Quand on parle d'autisme, ça impacte sur la vie sociale, professionnelle et personnelle, c'est pas rien. Alors certes il n'existe pas encore aujourd'hui un traitement médicamenteux du coup le terme de maladie est peut-être mal choisi (mais il y a des maladies sans traitements aussi qui existent après tout).
Après des derniers articles que j'ai lu (j'ai pas les liens), il me semble que l'autisme se développe in utero car une personne née autiste. C'est un déficit de certaines zones du cerveau qui manque de connexion neuronale et d'autres qui sont sur développer. L'autisme ne s'attrape pas avec un vaccin par exemple (comme j'ai pu lire parfois) et on ne le développe pas plus tard. C'est en quelque sorte innée. Je crois même que des recherches sont faites au niveau génétique et c'est intéressant si on arrive à caractériser les gènes en cause. Et des traitements existent pour aider certaines connexions neuronales à se développer (même si beaucoup ne sont pas au point et sont même parfois maltraitantes) et si ça peut aider des personnes dans l'avenir à pouvoir avoir moins de soucis dans leurs vies quotidiennes c'est bien. Après si l'autisme d'une personne ne lui crée par de souffrances, il n'y a pas de raisons à ce que ça soit traité.
D'ailleurs sur ce sujet, j'ai lu aussi l'année dernière dans un article pro au boulot que certaines schizophrénie sont peut-être des maladies auto immunes (parce que plusieues gènes communs et anticorps communs se retrouvent chez des personnes atteintes) et que si c'est le cas, ça serait également une énorme avancée parce qu'il y a des traitements pour aider le corps à pas s'auto attaquer (même si aujourd'hui c'est pas totale, c'est un peu mon sujet vu que j'ai plusieurs maladies auto immunes).
Je sais pas si mon message est clair
@Orfath. Après je ne suis pas directement concernée par l'autisme alors si ça peut aider des personnes à ne pas utiliser le mot maladie c'est bien aussi.
Sinon je suis aussi d'accord avec toi pour l'HPI. Je suis HPI et franchement c'est pas drôle du tout et non tous le monde ne fonctionne pas comme ça. Parce que oui il y a la réflexion qui se fait en association et qui peut-être commune à d'autres personnes pas HPI, mais il y a pleins d'autres troubles associés. Une hypersensibilité, une difficulté à communiquer avec autrui, un syndromes de l'imposteur, souvent un rejet social parce qu'on fonctionne différemment, une tendance à l'addiction beaucoup plus présente que chez le reste de la population, une réflexion constante qui fatigue parce que le cerveau se met jamais en pause, un besoin de stimulation intellectuelle accru qui peut pousser à des comportements auto destructeurs et instables. Donc c'est pas ce qu'on peut appeler fonctionner comme tous le monde on va dire.