@Gressinni Je ne sais pas si on peut aller jusqu'à comparer la police belge avec la Gestapo, mais je suis d'accord avec
@skippy01 sur le fait qu'elle devient de plus en plus inquiétante.
Personnellement, je fais partie d'une plateforme d'aide aux réfugiés. Beaucoup de personnes hébèrgent chez eux les réfugiés et d'autres les convoient jusqu'aux maisons qui les accueille (ils ne peuvent plus prendre le train car la police les cherche pour les expulser).
De base, c'est déjà une honte que ça soit les citoyens qui logent chez eux les migrants, qui se chargent de leur trouver des vêtements, des repas, tes cartes de téléphone etc... Le gouvernement s'en lave les mains, du coup les citoyens ont décidé de prendre les choses en main.
De mon point de vue, c'est déjà grave. Mais non content de ne pas faire son travail (enfin, ce que je considère être son travail), notre gouvernement fait tout pour compliquer le travail des citoyens qui aident les migrants. Voir même de les criminaliser
il essaye maintenant de faire passer une loi (votée commune par commune) qui permettrait ce qu'ils appellent pudiquement des "visites domiciliaires" : la police aurait le droit de débarquer chez des hébergeurs de migrants pour les rafler. Personnellement, je trouve ça très inquiétant à la fois comme pouvoir donné à la police et à la fois comme manière d'envisager la question des réfugiés
Dans cette histoire, deux choses me redonne confiance et me font dire que si, il faut se battre
1) Quand la crise des migrants a commencé, le gouvernement belge, avec la NVA (parti flamand bieeeen à droite) en tête, a dit en substance aux citoyens qui voulaient une politique d'accueil : "Si vous les aimez tant, vous avez qu'à les prendre chez vous". Pensant sans doute prendre à leur propre piège les "bien pensant".
Sauf que les gens l'ont fait. La dernière fois que je suis allée au point de rassemblement des "taxis-citoyen", il y avait au moins 200 personnes et toutes ont été logées. En moyenne, 400 personnes sont logées chaque nuit : la moitié dans une assoc et l'autre chez les habitants.
Je suis fière de mes concitoyens pour ça
2) Il y a des consciences qui se révoltent au sein de la police. Le gouvernement parle de "taupes". Mais en tous cas, quand ils prévoient des rafles au point de rassemblement, ils ont déjà été accueilli par un cordon de citoyen protégeant les migrants. On a des tuyaux sur les rafles prévues dans les train...
Bref, tous les policiers ne sont pas non plus d'accord avec ce qu'on leur demande de faire. Et de ce que je sais, les instances supérieures en sont conscientes car aucun policier n'est obligé de participer aux rafles
Bref, je digresse un peu du débat, mais ce qui se passe me révolte tellement que je voulais en parler