@Mistipuce Je ne vois pas trop en quoi ton exemple personnel montre qu'on n' pas toutes les cartes en main, puisque dans tous les cas, la tromperie est effective (ou envisagée)... Le fait est que tu as juste avoué la tienne après coup, pas que tu ne l'as pas trompé...
Et en un sens, j'ai du mal à saisir... pousser l'autre à te tromper à ton tour est aussi un peu une façon de te déculpabiliser de l'avoir trompé avant, pas de juste l'empêcher d'être frustré. Non ?
Quant à dire qu'aimer veut dire qu'il faut rendre heureux l'un au détriment de l'autre... Eh bien je ne suis pas d'accord, il y a des limites, parce que c'est quelque chose qui doit se faire à double sens, pas que dans un seul (et une tromperie peut créer ce décalage). Si on devait travailler au bonheur de l'autre, je trouverais extrêmement malsain de lui faire du mal sous prétexte qu'il nous "doit" du bonheur. Si je pars de ce principe et que je me dis "donc je vais tromper mon copain (mon bonheur ne peut souffrir plus longtemps un manque de sexe), puisqu'il est censé m'aimer et vouloir mon bonheur et ne me dira rien ! Je ne vais quand même pas lui dire, il risquerait d'être égoïste...", eh bien je ne penserais pas à son propre bonheur de mon côté, ce qui serait à la fois hypocrite et extrêmement égoïste, tout en lui imposant des situations qu'il n'a pas consenti à connaître.