@PetitePaille : Parce que justement, j'ai pas vu mes études sous le prisme d'un "investissement". A) Parce que j'ai travaillé dur pour en arriver là, je vivais pas chez mes parents, je devais tout payer moi même. B) Parce qu'il faut voir la vie sous un certain angle pour considérer ça comme un investissement, et dans ma façon de voir les choses, faire des études c'était pas juste "gagner de l'argent à la fin. Peut-être était-ce parce que personne dans ma famille n'a fait des études, mais des études en soit c'était le but. Ca voulait dire, apprendre plein de choses, m'épanouir à l'instant T. C) même si j'avais vu les études comme un investissement j'aurais pas pu. Les études qui mènent vers les secteurs les plus lucratifs sont payantes. Déjà que j'ai souffert en droit, mais je pense que ni mes codes sociaux ni ma mentalité ne m'aurait permis de tenir en école de commerce ou d'ingé.
Je pouvais pas savoir que j'allais "sacrifier" cinq ans, d'ailleurs je les ai pas sacrifié. C'est pas parce que j'ai pas de travail épanouissant que j'ai pas fait des choses épanouissantes (des enquêtes de trois mois, des super longs trucs ou avec le recul, je suis contente). Je suis sortie de la meilleure école du secteur, et à l'époque où j'ai décidé d'y entrer - trois ans plus tôt - le secteur était moins abimé qu'aujourd'hui. Ajoute à cela des accidents de la vie, des accidents de parcours, tu ne peux jamais savoir. J'exclut pas de basculer dans un autre secteur un jour, mais pour l'instant j'ai décidé de m'accrocher et de pousser encore un peu les stages et les études.
On a chacun sa vision du travail idéal, mais si mes cinq ans (plutôt huit, j'ai deux licences et deux master) me permettent de faire le boulot que j'aime, je me fiche de gagner pareil que quelqu'un qui n'a pas fait d'études, je marche pas à cette reconnaissance là, je trouve même ça classiste. Par contre là, les conditions sont aussi naze que le salaires, donc oui j'ai un peu le seum.
Quant aux consultants, je parlais uniquement des consultants en marketing, qui prenait un salaire d'enfer pour nous expliquer comment pensait steve jobs. Chacun voit le bullshit job ou il est.
Je pouvais pas savoir que j'allais "sacrifier" cinq ans, d'ailleurs je les ai pas sacrifié. C'est pas parce que j'ai pas de travail épanouissant que j'ai pas fait des choses épanouissantes (des enquêtes de trois mois, des super longs trucs ou avec le recul, je suis contente). Je suis sortie de la meilleure école du secteur, et à l'époque où j'ai décidé d'y entrer - trois ans plus tôt - le secteur était moins abimé qu'aujourd'hui. Ajoute à cela des accidents de la vie, des accidents de parcours, tu ne peux jamais savoir. J'exclut pas de basculer dans un autre secteur un jour, mais pour l'instant j'ai décidé de m'accrocher et de pousser encore un peu les stages et les études.
On a chacun sa vision du travail idéal, mais si mes cinq ans (plutôt huit, j'ai deux licences et deux master) me permettent de faire le boulot que j'aime, je me fiche de gagner pareil que quelqu'un qui n'a pas fait d'études, je marche pas à cette reconnaissance là, je trouve même ça classiste. Par contre là, les conditions sont aussi naze que le salaires, donc oui j'ai un peu le seum.
Quant aux consultants, je parlais uniquement des consultants en marketing, qui prenait un salaire d'enfer pour nous expliquer comment pensait steve jobs. Chacun voit le bullshit job ou il est.