@Nastja
Moi mon problème c'est les femmes qui dénigrent ce que d'autres femmes mettent en avant comme inégalité, tout en utilisant un discours sexiste pour défendre leur opinion. Par exemple, récemment je lisais un débat sur le fait que la responsabilité (et son coût) de la contraception dans une relation hétéro durable est très largement sur les épaules des femmes, et bien il y avait une femme qui disait que c'était un caprice de vouloir demander à son partenaire de participer à part égal etc. Ou autre exemple, avec les débats sur l'avortement aux USA, ces femmes qui tiennent des discours puants sur le fait que la maternité est la seule option possible en tant que femme de tout façon et que la santé physique et mentale ainsi que l'avenir d'une femme compte moins que la potentielle vie d'un embryon. En fait, j'arrive pas à comprendre pourquoi des femmes se sentent autorisées à entraver le désir de liberté et de possibilité de choix d'autres femmes. Si ces femmes ne sont pas dérangées d'être dans un monde inégalitaire où leur corps er leur vie ne leur appartiennent pas, où elles n'ont pas la possibilité de choix, qu'elles ne se permettent pas d'intervenir dans le combat des autres femmes qui revendiquent ceci pour elles.
Quand au modèle qui te semble plus préférable, rien ne t'empêche de le vivre aujourd'hui et en tout cas pas le féminisme, il n'a pas ce pouvoir d'action. Je viens d'un milieu rural et je pense que 80% des filles qui étaient avec moi à l'école se sont mariées dans le début de la vingtaine et ont fait des enfants dans la foulée. Je ne sais pas si elles sont heureuses - vu ma propre trajectoire, j'ai plus eu la tendance à garder7 contact avec le 20% restant, mais elles ont pu suivre un schéma de vie sans se poser de questions, sans avoir de choix à faire. Mais tu peux t'imaginer que ce schéma peut être aliénant pour toute femme qui ne se sent pas de suivre cette voie.
Je ne pense pas qu'être libre de ses choix garantit le bonheur ou qu'être féministe c'est ce qui me rend heureuse, par contre pour moi, être féministe c'est montrer mon opposition face aux inégalités de cette société.
Je peux comprendre ton sentiment de panique au fait de devoir se débrouiller dans un monde incertain - et qui est à mon avis ressenti par beaucoup de personnes de notre génération. Mais contrairement à toi, je ne vois pas le féminisme ou la possibilité de choix comme étant le problème, mais plus la société dans laquelle on vit et son dysfonctionnement.
Moi mon problème c'est les femmes qui dénigrent ce que d'autres femmes mettent en avant comme inégalité, tout en utilisant un discours sexiste pour défendre leur opinion. Par exemple, récemment je lisais un débat sur le fait que la responsabilité (et son coût) de la contraception dans une relation hétéro durable est très largement sur les épaules des femmes, et bien il y avait une femme qui disait que c'était un caprice de vouloir demander à son partenaire de participer à part égal etc. Ou autre exemple, avec les débats sur l'avortement aux USA, ces femmes qui tiennent des discours puants sur le fait que la maternité est la seule option possible en tant que femme de tout façon et que la santé physique et mentale ainsi que l'avenir d'une femme compte moins que la potentielle vie d'un embryon. En fait, j'arrive pas à comprendre pourquoi des femmes se sentent autorisées à entraver le désir de liberté et de possibilité de choix d'autres femmes. Si ces femmes ne sont pas dérangées d'être dans un monde inégalitaire où leur corps er leur vie ne leur appartiennent pas, où elles n'ont pas la possibilité de choix, qu'elles ne se permettent pas d'intervenir dans le combat des autres femmes qui revendiquent ceci pour elles.
Quand au modèle qui te semble plus préférable, rien ne t'empêche de le vivre aujourd'hui et en tout cas pas le féminisme, il n'a pas ce pouvoir d'action. Je viens d'un milieu rural et je pense que 80% des filles qui étaient avec moi à l'école se sont mariées dans le début de la vingtaine et ont fait des enfants dans la foulée. Je ne sais pas si elles sont heureuses - vu ma propre trajectoire, j'ai plus eu la tendance à garder7 contact avec le 20% restant, mais elles ont pu suivre un schéma de vie sans se poser de questions, sans avoir de choix à faire. Mais tu peux t'imaginer que ce schéma peut être aliénant pour toute femme qui ne se sent pas de suivre cette voie.
Je ne pense pas qu'être libre de ses choix garantit le bonheur ou qu'être féministe c'est ce qui me rend heureuse, par contre pour moi, être féministe c'est montrer mon opposition face aux inégalités de cette société.
Je peux comprendre ton sentiment de panique au fait de devoir se débrouiller dans un monde incertain - et qui est à mon avis ressenti par beaucoup de personnes de notre génération. Mais contrairement à toi, je ne vois pas le féminisme ou la possibilité de choix comme étant le problème, mais plus la société dans laquelle on vit et son dysfonctionnement.