Et quand à revenir sur une idéalisation du 19e siècle, j'aimerais quand même rappeler, si on reste dans les classes bourgeoises/aristocrates (ce qui représentait une toute petite partie de la société), pour s'assurer d'un confort matériel et une sécurité (relative) financière en tant que femme, il fallait déjà pouvoir se marier, ce qui n'était pas le cas de toutes les femmes de ces classes-là, parfois par manque de beauté ou plus souvent parce que n'ayant pas une dot pas assez importante pour attirer un parti. Ou encore tout simplement parce que le père/le frère de la femme en question a jeté le deshonneur sur la famille et personne ne souhaite s'y allier. Donc oui, pas de décision à prendre en tant que femme, mais aussi pas du tout la possibilité d'améliorer sa condition si pour une raison ou pour une autre le destin n'est pas favorable.
Et puis, imaginons de réunir les conditions idéales pour se marier, il fallait encore en tant que femme se soumettre à toutes les exigences - dont les grossesse multiples qu'on attend d'une bonne épouse. Et beaucoup de femmes ont été malheureuses de devoir se contraindre à toutes ces exigences.
Et je trouve aussi intéressant ton point de vue @Nastja quand tu dis que tu ne serais pas forcément tomber sur un connard. Cela implique que les hommes qui battaient/soumettaient leurs femmes étaient des connards mais que c'est juste des situations particulières. Alors que non, si un homme battait/se comportait mal avec sa femme, c'est qu'il était dans son bon droit. Si sa femme ne lui obéissait pas (et ça peut se jouer sur des détails ridicules) c'était considéré comme normal de remettre à sa place son épouse, pour lui rappeler sa position dans le couple et dans la société à la fois. Les hommes qui ne se comportaient pas comme ça étaient plutôt des exceptions. Etre un homme qui soumettait sa femme ce n'était pas être un connard, mais la norme.
Je pense qu'on peut se dire, que même en remplissant toutes les conditions et occuper au mieux la position qui lui était assignée, peu de femmes pouvaient se révéler être heureuses.
Et puis, imaginons de réunir les conditions idéales pour se marier, il fallait encore en tant que femme se soumettre à toutes les exigences - dont les grossesse multiples qu'on attend d'une bonne épouse. Et beaucoup de femmes ont été malheureuses de devoir se contraindre à toutes ces exigences.
Et je trouve aussi intéressant ton point de vue @Nastja quand tu dis que tu ne serais pas forcément tomber sur un connard. Cela implique que les hommes qui battaient/soumettaient leurs femmes étaient des connards mais que c'est juste des situations particulières. Alors que non, si un homme battait/se comportait mal avec sa femme, c'est qu'il était dans son bon droit. Si sa femme ne lui obéissait pas (et ça peut se jouer sur des détails ridicules) c'était considéré comme normal de remettre à sa place son épouse, pour lui rappeler sa position dans le couple et dans la société à la fois. Les hommes qui ne se comportaient pas comme ça étaient plutôt des exceptions. Etre un homme qui soumettait sa femme ce n'était pas être un connard, mais la norme.
Je pense qu'on peut se dire, que même en remplissant toutes les conditions et occuper au mieux la position qui lui était assignée, peu de femmes pouvaient se révéler être heureuses.