Je m'en veux de penser ça mais de voir le sujet "Qu'allez vous offrir à Noël 2019" me déprime ! Je déteste cette période et elle arrive à grand pas... j'adorerais faire un bon du 24 décembre au 2 janvier.
Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
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@Keny. Moi j’aime plutôt cette période, mais je ne comprends absolument pas qu’on puisse planifier ses cadeaux 4 mois à l’avance 
Puis le temps passe déjà suffisamment vite, savourons l’instant quoi...
Et je me dis que c’est aussi une belle illustration de la charge mentale qui pèse sur les femmes... (enfin en l’occurence, que les femmes se font peser sur elles !)
Puis le temps passe déjà suffisamment vite, savourons l’instant quoi... Et je me dis que c’est aussi une belle illustration de la charge mentale qui pèse sur les femmes... (enfin en l’occurence, que les femmes se font peser sur elles !)
@Ocytocine. @Chat-au-Chocolat @Keny. Le faire à l'avance permet effectivement de bien y réfléchir et ne pas se retrouver avec des cadeaux nuls.
Chez moi, on tire dans un pot pour savoir qui offre quoi à qui, c'est beaucoup plus économique et ça permet de ne pas être en stress parce qu'on a pas les cadeaux de tout le monde.
Chez moi, on tire dans un pot pour savoir qui offre quoi à qui, c'est beaucoup plus économique et ça permet de ne pas être en stress parce qu'on a pas les cadeaux de tout le monde.
@Keny. Moi j’aime plutôt cette période, mais je ne comprends absolument pas qu’on puisse planifier ses cadeaux 4 mois à l’avance
Et je me dis que c’est aussi une belle illustration de la charge mentale qui pèse sur les femmes... (enfin en l’occurence, que les femmes se font peser sur elles !)
Si je planifie à partir de novembre-décembre, j'arrive pas à avoir mes cadeaux à temps. Car je suis pas très créative donc trouver 10 cadeaux en 1 mois, mon cerveau y arrive pas. J'ai plus facile d'acheter directement quand je vois un article qui pourrait plaire à telle personne, peu importe la période, le garder jusqu'à Noël comme cadeau.
Et bon, si je veux faire des cadeaux un peu bien, je préfère étaler cet argent sur plusieurs mois
@Keny. Moi ça me permet de commander des cadeaux en-dehors de la période "rush de Noël" pour pas que les colis soient en retard, et qu'ils ne soient pas volés par les employés/prestataires de La Poste qui se doutent bien que dans les colis y a des sousous...
@Yoonishan C'est clair, c'est bizarre... est ce que tu pense que ce serait pas pour se sentir "supérieurs" mais qu'ils le montrent pas ? Faudrait que tu leur pose la question.
Je risque de répéter un peu ce qu'ont dit les autres, mais honnêtement c'est beaucoup plus simple de prévoir à l'avance que de faire tout ses achats en décembre.@Keny. Moi j’aime plutôt cette période, mais je ne comprends absolument pas qu’on puisse planifier ses cadeaux 4 mois à l’avance
Et je me dis que c’est aussi une belle illustration de la charge mentale qui pèse sur les femmes... (enfin en l’occurence, que les femmes se font peser sur elles !)
Je peux pas dire que je planifie mes cadeaux à l'avance, mais peut-être que je devrais pour justement me décharger du stress et de l'urgence de devoir se torturer les méninges pour trouver un bon cadeau. L'autre jour en flânant dans des boutiques, j'ai acheté un livre qui devrait plaire à mon père et j'ai aussi repéré un cadeau potentiel pour mes grands-parents, c'était pas prévu mais j'en suis bien contente ! Je trouve que c'est beaucoup plus facile de trouver de bons cadeaux quand on est plus tranquille (j'ai en permanence une liste de cadeaux potentiels pour ma mère dans mes favoris, j'ai juste à piocher dedans au moment de noël/son anniversaire
). Et pour l'aspect financier, psychologiquement je trouve plus facile de dépenser pour des cadeaux sur plusieurs mois que tout dans un même mois, ça me met toujours en stress parce que c'est une période qui cumule grosses dépenses et peu de rentrées d'argent. Donc si j'ai déjà acheté la moitié de mes cadeaux, tant mieux !Merci d'aborder ce sujet, parce que du coup je crois que je vais rechercher plus activement dans les prochaines semaines.
(+ me bouger les fesses pour faire des cadeaux DIY comme @Ocytocine. l'a mentionné et que ça fait un moment que j'ai quelques idées sans trop trouver la motivation).Et une petite note sur la charge mentale : ce concept ne fait sens que s'il y a un rapport d'exploitation (au sein d'un coup H/F ou d'un lieu de travail avec des collègues masculins, par exemple). Mais en soi, penser aux autres et planifier des tâches à l'avance ce sont des choses extrêmement positives et bénéfiques et il n'y a pas de raison de décourager cette façon de faire chez les femmes dont c'est le cas. Si une femme en couple avec un homme déploie ce genre d'efforts pour faire des cadeaux à sa famille à LUI alors qu'il ne fait aucun effort ou qu'un effort minimal, alors oui, il y a un problème parce qu'il se repose complètement sur elle, donc je ne peux que lui conseiller d'arrêter et de le laisser se démerder. Mais je ne trouve pas qu'on puisse brandir le concept de charge mentale dès qu'une femme fait quelque chose pour soigner ses relations et essayer de s'organiser, c'est même plutôt quelque chose qu'on a tout.e.s intérêt à essayer d'améliorer, en général.
Ça me paraît quand même normal de parfois faire des efforts pour les autres. Ce qui ne l'est pas, c'est quand quelqu'un se décharge de ce travail et de cette réflexion sur quelqu'un d'autre.(Pour vous amuser à noël et animer l'ambiance dans votre famille en étant la chienne-de-garde-de-service-qui-nous-emmerde-avec-son-féminisme-à-la-con, à chaque fois qu'un couple H/F vous offre un cadeau "de la part de nous deux", n'oubliez pas de demander qui a réellement trouvé ce cadeau et faites remarquer innocemment que c'est toujours la femme. Bonne ambiance garantie !
) (À vos risques et périls, je décline toute responsabilité en cas de guerre familiale.)
@Rosenrot_ Ok je vois, notamment pour l’aspect financier, même si perso j’ai toujours du mal à comprendre comment on peut s’y mettre dès le mois d’aout 
(A moins d’avoir une très très grande famille...) 
Par contre je ne suis pas d’accord sur le point charge mentale : pour moi elle ne s’exerce pas seulement dans le cadre d’un couple (ou autre type de relation), on peut très bien être seul-e et avoir une charge mentale de ouf parce qu’on s’impose beaucoup de choses, qu’on veut être parfait-e (ou qu’on ressent la pression de l’être), qu’on est constamment dans l’optique de s’améliorer ou d'améliorer sa vie, ses relations, etc.
Je vois ça par exemple avec l’essor de l’écologie : j’ai pas de statistiques là-dessus, mais on voit bien que les personnes qui font leurs courses en vrac, se mettent au zéro déchet, deviennent VG, troquent leurs produits d’entretien pour des produits naturels, essaient de limiter leur empreinte carbone au maximum, etc, sont en grande majorité des femmes. Il y a un article récent de la journaliste Fiona Schmidt qui en parle très bien et qui dit que les femmes s’autorisent très rarement à glander parce qu’elles sont toujours en train d’essayer de s’améliorer (physiquement ou intellectuellement), de créer des trucs, de lire des livres, d’écouter des podcasts, de redécorer la chambre du gosse, de préparer l’anniversaire de machin, etc etc. En gros, elles cherchent toujours à faire les choses bien, voire même parfaitement (ça ne vient pas de nulle part, c’est une pression que la société leur met aussi), ce qui implique d’être ultra-organisée et donc de porter une charge mentale de 50 kg. Alors que la plupart des mecs, par comparaison, vont très souvent être à l’arrache (ou, pour le dire plus poliment, se montrer plus spontanés).
Ce sont des généralités, bien sûr, mais de ce que je peux observer c’est très courant. Et c’est vrai qu’on pardonne beaucoup moins aux femmes l’approximation et la médiocrité, ce qui fait qu’elles se mettent la pression pour faire tout bien.
Voilà, je dévie du sujet mais c’était juste pour dire que selon moi la charge mentale peut aussi s’exercer de manière « unilatérale »
(A moins d’avoir une très très grande famille...) Par contre je ne suis pas d’accord sur le point charge mentale : pour moi elle ne s’exerce pas seulement dans le cadre d’un couple (ou autre type de relation), on peut très bien être seul-e et avoir une charge mentale de ouf parce qu’on s’impose beaucoup de choses, qu’on veut être parfait-e (ou qu’on ressent la pression de l’être), qu’on est constamment dans l’optique de s’améliorer ou d'améliorer sa vie, ses relations, etc.
Je vois ça par exemple avec l’essor de l’écologie : j’ai pas de statistiques là-dessus, mais on voit bien que les personnes qui font leurs courses en vrac, se mettent au zéro déchet, deviennent VG, troquent leurs produits d’entretien pour des produits naturels, essaient de limiter leur empreinte carbone au maximum, etc, sont en grande majorité des femmes. Il y a un article récent de la journaliste Fiona Schmidt qui en parle très bien et qui dit que les femmes s’autorisent très rarement à glander parce qu’elles sont toujours en train d’essayer de s’améliorer (physiquement ou intellectuellement), de créer des trucs, de lire des livres, d’écouter des podcasts, de redécorer la chambre du gosse, de préparer l’anniversaire de machin, etc etc. En gros, elles cherchent toujours à faire les choses bien, voire même parfaitement (ça ne vient pas de nulle part, c’est une pression que la société leur met aussi), ce qui implique d’être ultra-organisée et donc de porter une charge mentale de 50 kg. Alors que la plupart des mecs, par comparaison, vont très souvent être à l’arrache (ou, pour le dire plus poliment, se montrer plus spontanés).
Ce sont des généralités, bien sûr, mais de ce que je peux observer c’est très courant. Et c’est vrai qu’on pardonne beaucoup moins aux femmes l’approximation et la médiocrité, ce qui fait qu’elles se mettent la pression pour faire tout bien.
Voilà, je dévie du sujet mais c’était juste pour dire que selon moi la charge mentale peut aussi s’exercer de manière « unilatérale »
@Chat-au-Chocolat : Je n'ai pas dit que c'était uniquement dans le couple (j'ai d'ailleurs cité l'exemple du lieu de travail) mais qu'il devait y avoir un rapport d'exploitation H/F. On peut comparer avec le travail domestique : on va pas reprocher aux femmes de faire le ménage chez elles ou d'élever leurs enfants, mais à partir du moment où elles vivent avec un/des homme(s) ou que les enfants ont un père, c'est un problème si ces tâches reviennent uniquement aux femmes. Le problème c'est pas qu'une personne fasse le ménage ou élève les enfants, le problème c'est que deux personnes ont ce rôle mais qu'une seule fasse le travail et que l'autre profite du fruit de ce travail (donc rapport d'exploitation).
C'est toujours très intéressant d'interroger les différences de comportements H/F et les différentes attentes qui reposent sur les femmes, mais je ne suis pas convaincue qu'on puisse parler de charge mentale dans tous les cas et j'ai vraiment l'impression que le concept est utilisé à tort et à travers (parfois utilisé pour du travail bel et bien tangible, déjà
).
Ensuite, ça m'interroge vraiment quand ce genre de réflexion se concentre uniquement sur ce que font les femmes, et c'est plus généralement ce qui m'agace avec la vague d'articles qui parlent de charge mentale. C'est peut-être pas l'intention derrière ton propos ni celui de l'article que tu cites, mais ça donne en filigrane l'impression que le problème vient des femmes. Si on pouvait arrêter de se focaliser sur ce que les femmes feraient "en trop" (alors que c'est souvent bénéfique pour elles, pour leur entourage, pour la société) et un peu plus sur ce que les hommes ne font pas assez, je pense qu'on avancerait déjà un peu plus.
J'estime qu'aussi bien pour l'écologie que pour le développement personnel, il y a des extrêmes à ne pas atteindre (si ça te cause énormément de stress inutile, si ça repose sur une recherche de perfection impossible et franchement inutile), mais je ne vais certainement pas reprocher aux femmes de chercher à s'améliorer ou d'améliorer leur impact sur l'environnement, et plutôt demander aux hommes ce qu'ils attendent pour en faire autant.
C'est toujours très intéressant d'interroger les différences de comportements H/F et les différentes attentes qui reposent sur les femmes, mais je ne suis pas convaincue qu'on puisse parler de charge mentale dans tous les cas et j'ai vraiment l'impression que le concept est utilisé à tort et à travers (parfois utilisé pour du travail bel et bien tangible, déjà
).Ensuite, ça m'interroge vraiment quand ce genre de réflexion se concentre uniquement sur ce que font les femmes, et c'est plus généralement ce qui m'agace avec la vague d'articles qui parlent de charge mentale. C'est peut-être pas l'intention derrière ton propos ni celui de l'article que tu cites, mais ça donne en filigrane l'impression que le problème vient des femmes. Si on pouvait arrêter de se focaliser sur ce que les femmes feraient "en trop" (alors que c'est souvent bénéfique pour elles, pour leur entourage, pour la société) et un peu plus sur ce que les hommes ne font pas assez, je pense qu'on avancerait déjà un peu plus.
J'estime qu'aussi bien pour l'écologie que pour le développement personnel, il y a des extrêmes à ne pas atteindre (si ça te cause énormément de stress inutile, si ça repose sur une recherche de perfection impossible et franchement inutile), mais je ne vais certainement pas reprocher aux femmes de chercher à s'améliorer ou d'améliorer leur impact sur l'environnement, et plutôt demander aux hommes ce qu'ils attendent pour en faire autant.
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