Je m’en veux de penser ça mais je jalouse secrètement mon frère depuis que je suis enfant....il a toujours était le favoris le chouchou et chaque fois que mes parents en parle j’ai l’impression d’être transparente voir inexistante.
J’ai avec le temps commencer à le détester juste à cause de ça il a une attitude de petit prince mais il n’est pas seul coupable il a grandit avec la facilité qu’on cède a tout ses caprices... j’ai hâte de prendre mes distances et de partir loin de tout ça...
Je ressens totalement la même chose et je venais justement poster un "je m'en veux de penser ça": je m'en veux d'en vouloir à mon frère car il part en Erasmus l'année prochaine et que mes parents tiquent même pas sur le prix (on parle de plus de 1000 euros/mois quand même). J'aurais demandé la même chose, ça m'aurait été refusé car "trop cher" (je le sais, ils râlent déjà bien assez quand je leurs demande l'argent pour l'équitation. Qui chiffre pourtant beaucoup beaucoup beaucoup moins. Et ils m'ont fait la gueule car comme j'ai trainé pour mon mémoire, ils ont dû payé une année universitaire de plus). Et je sais que ça va avoir un impact négatif sur moi (je vois arriver de loin les refus de m'acheter tel truc ou de payer mes cycles d'équitation car ils payent déjà assez pour mon frère. Ils vont me laisser tomber financièrement dès que je trouve un boulot; même à quart temps à cause de ça).
Ils s'obstinent à dire qu'ils ne préfèrent aucun des deux mais il y a tellement de signes qu'il est leur préféré:
- Je n'ai jamais pu abandonné le néerlandais alors que je détestais ça. Lui a pu arrêter dès 14 ans alors qu'il était en immersion néerlandais quand même à la base --';
- Ma mère voulait aller à Disney car elle avait trouvé une occasion assez intéressante niveau prix. Mon père a refusé car mon frère n'a pas envie d'aller à Disney et si on y va sans lui, il faudra lui payer un truc équivalent (alors qu'ils ont payés des années de stage de basket à l'étranger à mon frère sans compenser avec moi);
- Ils lui laissent faire des trucs que si moi je fais, je me fais engueuler;
- Ils ne viennent quasi pas me voir à mes concours équestres (et quand ils viennent, regarde mon premier passage et partent alors que j'ai pas du tout fini) alors qu'ils choississent les dates de vacances en fonction de ses matchs (et culpabilisent à 300% si un des deux n'a pas pu y aller --')
- Ils lui payent les boissons qu'il apporte en soirée alors que moi, je dois les payer;
- Avant même qu'il rentre, ma mère lui téléphone pour savoir s'il faut lui préparer quelque chose à manger. Moi, on ne fais même pas attention à me laisser quelque chose dans le frigo;
- Ils ont plus fait la fête pour sa réussite en secondaire alors que j'ai à peine eu droit à un "bravo" en réussissant mon mémoire.
Je suis sûre que je pourrais en trouver d'autre mais clairement moi c'est débrouille toi/ on s'en fout alors que lui, c'est l'enfant prodige.
), parce que moi, baaaah... c'est le genre de discours que je reçois comme une injonction à la réussite personnelle et professionnelle et ça me stresse. Je n'ai pas d'ambition, je ne sais pas où et comment je peux réussir quoi que ce soit, étant donné que je sais pas ce que je veux faire de ma vie (alors on est pleins dans ce cas là hein je sais bien ^^) mais enfin voilà, je voulais partager avec vous à quel point ça m'agace tous ces articles prônant l'amour de soi, la réussite (soit disant perso mais qui est en fait calquée sur le même modèle : faire de la performance (bah voui, la base hein) que ce soit à travers des vidéos, des sketchs, des articles..., pour acquérir de la reconnaissance grâce aux médias et une communauté de fans. Alors certes, c'est important d'avoir des modèles pour oser se lancer mais moi ça me saoule comme pas possible 
J'aimerais pour une fois qu'on me dise que c'est ok de pas exister, d'avoir aucune passion, d'être juste rien du tout. Que c'est ok de pas savoir comment s'assumer, de pas savoir qui on est, où on est, où on va. J'aimerais qu'on me dise que c'est OK d'être anonyme, d'être transparente, de ne rien penser, d'être comme un bouchon qui se laisse transporter par le courant (putain... c'était l'instant poétique du jour 
).
