D'accord avec @Margay et @Grumpy Bunny . Ca me paraît clair que @Nastja idéalise le XIXè siècle (elle l'a dit elle-même), mais visiblement parce que la notion de choix est quelque chose qui lui déplaît et l'angoisse plus que le reste. Ca me fait penser à certains articles de Madz qui ont tendance à nous foutre la pression comme quoi il faudrait être la meilleure version de nous-mêmes, quitter notre job s'il ne nous satisfait pas, vivre nos rêves... sauf qu'au final ça peut être bien plus pesant de dire aux gens de prendre leur vie en main que de les laisser vivre un schéma tout tracé, parce que s'ils échouent, c'est que c'est leur faute et qu'ils sont médiocres (je caricature l'idée). De là, le fait d'être conformiste, de se "laisser porter" par la vie et de ne pas avoir le choix, ça peut paraître reposant et décomplexant. Je ne dis pas que j'adhère à ce point de vue, mais je le comprends. Qui dit plus de liberté dit plus de responsabilités (y compris être responsable de sa propre sécurité financière, de son propre bonheur, etc).
D'ailleurs sans vouloir offenser personne je pense que la religion fonctionne sur un mécanisme semblable. On dit aux gens qu'ils n'ont pas besoin de tout comprendre, qu'il faut accepter la volonté de Dieu et obéir à ses commandements. Ca donne un guide et ça permet d'éviter de se poser trop de questions qui nous dépassent
y compris l'éventualité de sa propre mort : puisque les religions disent qu'il y a une vie après la mort, c'est tranquille, on est assuré de pas tomber dans l'oubli et voilà une question perturbante de moins à se poser. Je vois ça comme une sorte de mise sous tutelle plus ou moins consciente et volontaire (pas pour rien que la religion est surnommée l'opium du peuple). Mine de rien, c'est rassurant de se dire qu'il existe quelqu'un qui nous aime et qui fera au mieux pour nous. C'est comme si on avait toujours un parent pour veiller sur nous ; mais en contrepartie, ça nous met éternellement dans la peau d'un enfant qui a besoin d'être guidé et rassuré. Pourtant la religion est plus tolérée que les femmes qui disent vouloir rester sous la tutelle d'un homme, alors que pour moi ça repose sur des principes semblables (et ce d'autant plus que les religions ont été pensées et mises en place par et pour des hommes). Pensez-y avant de critiquer @Nastja avec trop de virulence...
Bref, je sais pas si mes parallèles sont toujours clairs ou pertinents, mais c'est à ça que m'a fait penser la discussion et c'est comme ça que je comprends sa vision des choses.
D'ailleurs sans vouloir offenser personne je pense que la religion fonctionne sur un mécanisme semblable. On dit aux gens qu'ils n'ont pas besoin de tout comprendre, qu'il faut accepter la volonté de Dieu et obéir à ses commandements. Ca donne un guide et ça permet d'éviter de se poser trop de questions qui nous dépassent
y compris l'éventualité de sa propre mort : puisque les religions disent qu'il y a une vie après la mort, c'est tranquille, on est assuré de pas tomber dans l'oubli et voilà une question perturbante de moins à se poser. Je vois ça comme une sorte de mise sous tutelle plus ou moins consciente et volontaire (pas pour rien que la religion est surnommée l'opium du peuple). Mine de rien, c'est rassurant de se dire qu'il existe quelqu'un qui nous aime et qui fera au mieux pour nous. C'est comme si on avait toujours un parent pour veiller sur nous ; mais en contrepartie, ça nous met éternellement dans la peau d'un enfant qui a besoin d'être guidé et rassuré. Pourtant la religion est plus tolérée que les femmes qui disent vouloir rester sous la tutelle d'un homme, alors que pour moi ça repose sur des principes semblables (et ce d'autant plus que les religions ont été pensées et mises en place par et pour des hommes). Pensez-y avant de critiquer @Nastja avec trop de virulence...Bref, je sais pas si mes parallèles sont toujours clairs ou pertinents, mais c'est à ça que m'a fait penser la discussion et c'est comme ça que je comprends sa vision des choses.
. Notamment quand tu viens d'un milieu modeste (d'un côté, notre pauvreté nous préserve de nous lier avec des personnes de ce genre, et tant mieux
), j'aimerais bien qu'on fasse le choix à ma place", et je pense que c'est se voiler la face sur ce qu'est vraiment l'absence de choix au quotidien.
(je ne reviendrai pas sur d'autres propos qui ont été super interprétés, je ne m'y attendais tellement pas que je me force à zapper)
) à force d'être enfermées, au sens propre comme au figuré. L'absence de choix empêche certes de se poser des questions, mais je pense qu'on a beaucoup tendance à idéaliser un passé dans lequel les gens étaient loin d'être épanouis...