@Chandernagor
Je suis désolée je me suis emportée. Je me suis sentie agressée et j'étais à 10mn d'une réunion de boulot par Skype donc je suis montée au créneau de manière incontrôlée.
Je pensais que tu paraphrasais mes mots quand tu disais "outrecuidance" comme si j'avais dit dans mon message précédent : "les pauvres ne devraient pas oser manger de la viande".
La junk food n'est pas la panacée du pauvre. Les gens de classe moyenne, moyenne haute sont ceux qui commandent le plus à emporter (Uber, Deliveroo et compagnie) et ils ne commandent pas forcément des aliments healthy.
Là où ça diffère c'est que la personne de classe moyenne a certainement plus d'outils et de ressources pour changer son mode de vie.
Je maintiens tout de même qu'il est possible, au prix de quelques efforts et si on le souhaite, de manger correctement avec un budget très serré.
J'ai dit "possible" (sans que ce soit dans des conditions idéales) pas que ça devrait être obligatoire pour tout le monde sans prendre en considération tous les autres facteurs que nous avons déjà présentés ici (stress, plaisir, envie de s'intégrer, facilité etc.).
Je suis désolée je me suis emportée. Je me suis sentie agressée et j'étais à 10mn d'une réunion de boulot par Skype donc je suis montée au créneau de manière incontrôlée.
Je pensais que tu paraphrasais mes mots quand tu disais "outrecuidance" comme si j'avais dit dans mon message précédent : "les pauvres ne devraient pas oser manger de la viande".
La junk food n'est pas la panacée du pauvre. Les gens de classe moyenne, moyenne haute sont ceux qui commandent le plus à emporter (Uber, Deliveroo et compagnie) et ils ne commandent pas forcément des aliments healthy.
Là où ça diffère c'est que la personne de classe moyenne a certainement plus d'outils et de ressources pour changer son mode de vie.
Je maintiens tout de même qu'il est possible, au prix de quelques efforts et si on le souhaite, de manger correctement avec un budget très serré.
J'ai dit "possible" (sans que ce soit dans des conditions idéales) pas que ça devrait être obligatoire pour tout le monde sans prendre en considération tous les autres facteurs que nous avons déjà présentés ici (stress, plaisir, envie de s'intégrer, facilité etc.).
J'élargis le sujet en espérant ne pas être hors sujet, et j'évoque ce sujet en général, pas ce qui s'est dit spécialement ici.
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Je suis d'accord que dans bien des cas c'est effectivement ce qui se passe mais je sais pas si j'en ferais une généralité, parce que parfois j'ai le sentiment que c'est aussi une manière de museler le débat. Ça me donne l'impression de quelqu'un qui essaie de faire taire ses opposants en leur posant un gros bâillon sans autre forme de procès : j'ai qualifié tes propos de -phobes donc tais-toi, même si tu ne comprends pas pourquoi, même si on pourrait en débattre plus longuement, même si ce n'était pas ce que tu voulais dire au fond. Par ailleurs, je suis un peu gênée avec l'invocation à un ressenti personnel comme argument d'autorité ( = tes propos me blessent, je l'ai exprimé, donc tais-toi) : par certains côtés ça m'évoque quelques peu une forme de chantage affectif (= comment oses-tu tenir des propos qui me blessent, moi !). Mais c'est compliqué parce que d'un autre côté je suis d'accord avec l'idée qu'on ne peut pas dire tout ce qu'on veut, même dans le cadre d'un débat. Mais je pense également qu'on ne peut pas toujours ramener le terrain sur l'affect quand on s'engage dans un débat d'idées.
Si quelqu’un a des propos blessants et invoque la rationalité quand iel te heurte et qu’en plus iel te martèle que tu as tort - le simple fait de ne pas avoir l’intention de blesser ne te dédouane pas et ne te donne pas de ticket pour persévérer - c’est une façon de dire que les victimes ont toujours tort, quoiqu’elles fassent pour réagir. Ou alors, il faudrait qu’on soit gentil.le.s et choupi, dire avec un gros laïus avant qu’on comprend que ce n’est pas l’intention de la personne, qu’on ne veut pas en faire des méchant.e.s, qu’on aurait dû dire ceci ou cela pour exprimer nos émotions (on te frappe au visage, tu fais quoi, tu t’excuses ?)