Je m'en veux de penser ça mais...

[Membre supprimé 334599]

et bien, je n'aurai jamais cru que le simple fait d'accoler le terme épidémie à obésité ferai autant parler. Pour etre clair, je m'en fiche si les gens sont gros ou maigre. Ca ne me concerne pas, je m'en fiche. Certes, je me vois moi grosse, mais ca ne touche que moi (dismorphophobie). voila tout.
Et oui, je réitère, c'est un réel souci dont on veut pas voir, car ca touche à l'intégrité physique, et que c'est un sujet sensible. Mais après, peu m'importe. Mais ca coute une fortune à la sécurité sociale pour quelquechose qui peut etre évitable. Mais la aussi, je m'en fiche.
Avec la bien pensance actuelle, on ne peut même pas aborder ce sujet qui est pourtant important.
Et bien sur que c'est pas toujours de notre faute. Une hypothyroidie par exemple fait prendre beaucoup de poids. Des TCA aussi. Etc etc. Mais y a aussi une part de responsabilité individuelle, mais en France, on aime etre infantilisé, on le voit avec le confinement.
mais après, je réitère, il y a rien de personnel je m'en fiche des gros, je vais pas leur jeter des pierres

 

[misspoetia]

Ah, ça y est, "on ne peut plus rien dire aujourd'hui" ? Bon bah salut !

 

[PetitePaille]

@misspoetia

Je ne suis pas persuadée d’avoir raison.
J’ai d’ailleurs été en accord avec deux madz au dessus.
Si tu m’avais dit par exemple que même si une des définitions est effectivement correcte, les gens associent quand même au terme « contagieux » et donc que ça a un impact négatif d’utiliser ce terme. J’aurais sûrement été d’accord avec toi.

Mais si c’est juste pour me dire « c’est grossophobe parce que c’est blessant », ça a pas valeur d’argument.

Surtout que deuxio, tu ne sais pas si je suis mince ou grosse ou si je suis touchée de près via un membre de ma famille.

 

[misspoetia]

@misspoetia

Je ne suis pas persuadée d’avoir raison.
J’ai d’ailleurs été en accord avec deux madz au dessus.
Si tu m’avais dit par exemple que même si une des définitions est effectivement correcte, les gens associent quand même au terme « contagieux » et donc que ça a un impact négatif d’utiliser ce terme. J’aurais sûrement été d’accord avec toi.

Mais si c’est juste pour me dire « c’est grossophobe parce que c’est blessant », ça a pas valeur d’argument.

Surtout que deuxio, tu ne sais pas si je suis mince ou grosse ou si je suis touchée de près via un membre de ma famille.

Mais on ne fait que ça te dire que ça a un impact négatif ! Non, je ne sais pas ta situation personnelle, et alors? Là je vois qu'on te dit sur x messages que c'est une expression négative, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus à un moment.
Mais je ne sais pas, en général quand je blesse des gens, je finis par m'excuser.

 

[Membre supprimé 334599]

Je m'excuse pour le terme épidémie je dirai expansion ou tout autre terme qui blesse pas

 

[PetitePaille]

@misspoetia

On a pas la même vision des choses.
Si j’avais porté un jugement de valeur à tort en disant par exemple que le problème des obèses c’est qu’ils font pas d’effort / pas de sport, je me serais excusée.
La je porte absolument aucun jugement, on est sur un désaccord quant à la définition d’un mot, ça reste assez abstrait.

Édit : et j’en suis désolée si tu l’as pris pour toi et que ça ait pu te blesser, mais je ne vais pas m’excuser de penser que le terme est acceptable si on se fit à sa deuxième définition.

 

[misspoetia]

@PetitePaille D'accord, donc la peine que tu peux causer, elle est abstraite aussi? Ok. Bonne soirée.

 

[Querencia]

JMVDPC, mais j'aimerai que mon frère dégage. Oui, ok, il est pas bien dans son appart à la caserne de 20m². Oui, son boulot est dur et il doit faire 14 jours de travail pour 14 jours d'arrêt.
Mais.
Pitié.
Le fait qu'il considère faire des trucs quand il ne fait littéralement QUE des pâtes et qu'il passe une fois l'aspi/la vaisselle. Ses remarques constantes. Ses piques.
Mais.
Surtout.
Le fait qu'il dorme dans ma chambre depuis une semaine et demi, parce qu'il n'a plus de chambre dans la maison. Il devait rester une semaine. J'était d'accord pour lui donner mon lit une semaine parce que sinon, c'est ma mère qui fait du télé-travail qui se serait retrouvée sur le canapé. Mais sans RIEN me demander à moi, il a décidé de rester une semaine de plus et donc de dormir dans ma chambre.
Je dors bien moins entre les a/r au milieu de la nuit du petit frère, la chienne, les ronflements de ma mère, mais aussi, je suis obligée de me lever plus tôt parce que mon petit frère décide de faire du grabuge à cette heure là. J'ai plus d'intimité, plus rien.
Je suis fatiguée, franchement.
Et ce matin, en discutant avec ma mère, elle a osé me dire "Mais pense à ton frère, le pauvre, il a plus de chambre pour lui maintenant". C'est NORMAL Il a dorénavant une MAISON Pourquoi je devrais le plaindre alors que non seulement je passe mon temps à faire à manger, à devoir faire avec ses critiques et le fait que je dorme sur le canapé plus longtemps que prévu sans qu'on demande mon avis ? Je devrais aussi compatir ?
Non, ça c'est fini. Ça, c'était l'ado qui acceptait tout dès qu'on la faisait culpabiliser.
Non, je veux qu'il vire et qu'il aille faire ENFIN sa vie ailleurs.

*expire*

Edit : Et ce petit frère qui claque H24 les portes en disant "C'est le vent" ou qui allume la lumière du four QUE JE VOIS la nuit pour se servir son sirop. MAIS VA LE FAIRE DANS TA CHAMBRE LE SIROP

(pardon, c'est davantage un je supporte pas )

 

[PetitePaille]

@Patate dorée

Ben pour moi on est déjà dans ce rouage là à partir du moment où on est dans du « j’ai été blessé DONC j’ai raison DONC tu es -phobe quelque chose »
Après bien sûr que le « on peut plus rien dire » est largement utilisé par des gens qui sont clairement problématiques.
Mais il y a aussi des abus de l’autre côté.

Édit : d’ailleurs il y avait un article de madmoizelle qui traitait de ce sujet la.
Le fait de devoir toujours dans le milieu militant sortir ton badge. Parce que si tu le sors pas et que tu as l’audace de sortir un truc qui va légèrement pas dans le même sens, t’es censé être -phobe quelque chose.

 

[Nastja]

@Chandernagor
Je suis désolée je me suis emportée. Je me suis sentie agressée et j'étais à 10mn d'une réunion de boulot par Skype donc je suis montée au créneau de manière incontrôlée.
Je pensais que tu paraphrasais mes mots quand tu disais "outrecuidance" comme si j'avais dit dans mon message précédent : "les pauvres ne devraient pas oser manger de la viande".

La junk food n'est pas la panacée du pauvre. Les gens de classe moyenne, moyenne haute sont ceux qui commandent le plus à emporter (Uber, Deliveroo et compagnie) et ils ne commandent pas forcément des aliments healthy.
Là où ça diffère c'est que la personne de classe moyenne a certainement plus d'outils et de ressources pour changer son mode de vie.
Je maintiens tout de même qu'il est possible, au prix de quelques efforts et si on le souhaite, de manger correctement avec un budget très serré.
J'ai dit "possible" (sans que ce soit dans des conditions idéales) pas que ça devrait être obligatoire pour tout le monde sans prendre en considération tous les autres facteurs que nous avons déjà présentés ici (stress, plaisir, envie de s'intégrer, facilité etc.).

 

[Vogel]

@Patate dorée Je rejoins un peu @PetitePaille au sujet de la grossophobie et de l'impression de marcher sur des oeufs, et pour parler en tant que concernée, c'est même dur à vivre tous ces tiraillements entre les arguments "santé" et les arguments "anti-grossophobie". Je veux à la fois que les discriminations diminuent mais aussi que l'obésité continue d'être étudiée avec ce que ça peut entrainer de négatif et ce que ça dit de la société, de son rapport au corps, à la consommation, aux régimes (et d'ailleurs aux ravages de la grossophobie en elle-même sur le poids de certaines personnes !)... C'est vrai que dans le militantisme anti-grossophobie on retrouve cette interdiction de parler de santé, ce n'est pas seulement un truc de relou oppressif qui a l'impression de ne plus pouvoir rien dire mais aussi un peu une réalité. A vrai dire, à titre personnel, je ne sais pas si c'est bien ni si c'est raisonnable/scientifique, même si je comprends totalement d'où vient cette envie. Avec tout ce qu'on se prend dans la tête en tant que personne obèse/grosse, on est facilement révoltée, ou simplement touchée.
Je précise que je n'ai pas lu tous les propos de cette conversation pour ne pas me déprimer, ni les propos de départ J'élargis le sujet en espérant ne pas être hors sujet, et j'évoque ce sujet en général, pas ce qui s'est dit spécialement ici.

 

[Tératogène]

@Patate dorée
Ce qui braque les gens, c’est de se sentir offusqué.e qu’on ait pu penser d’eux qu’iels sont -phobes, quelle horreur !
Pourtant, d’une part, ce sont les propos qui sont jugés quand cela arrive dans le débat, pas la personne. Une nuance non négligeable. D’autre part, si la perspective d’être associé.e à des personnes -phobes vous vexe tant, imaginez alors la souffrance des personnes concernées par l’oppression en question qui lisent vos remarques, et qui doivent s’entendre répondre que « non moi je suis pas ceci ou cela ». A fortiori quand on est concerné.e et donc mieux placé.e pour en juger, c’est difficile de voir quelqu’un de plus privilégié rétorquer que ses propos ne sont pas oppressifs puisqu’iel n’a pas cette intention, et qu’on les « accuse à tort ». Ça ne fonctionne pas comme ça. On a tou.te.s des propos oppressifs. Ça ne veut pas dire qu’on vous accuse d’être de mauvaises personnes. Là où on en devient une, c’est quand on répond « pour moi, tu as tort d’être blessée par des propos qui te touchent et t’oppressent indirectement ».

La remarque que je fais ici est générale, pas exactement centrée sur le débat actuel.