Mais en fait je crois qu'on était pareil sauf qu'on a un peu oublié depuis la frustration qu'on avait à être "trop jeune pour".noradrenaline;3955150 a dit :Je ne comprends pas pourquoi les collégiennes veulent à tout prix brûler les étapes aujourd'hui, c'est consternant. J'ai commencé à légèrement me maquiller en quatrième, à me maquiller réellement en seconde, j'ai porté mes premiers talons hauts en première, j'ai connu mes premières sorties au bar au lycée et ma première sortie en boîte l'été qui a suivi ma terminale. Je suis contente qu'il y ait eu une progression, j'ai vraiment eu l'impression d'acquérir une certaine indépendance et de m'affirmer au fur et à mesure que j'ai grandi, cette impression de franchir des étapes de manière graduelle me plaisait. Je reçois régulièrement les copines de ma sœur à la maison et je trouve ça dommage qu'en cinquième, elles soient déjà maquillées comme des femmes et perchées sur 10 cm de talons. L'autre fois, elles m'ont demandé "si, l'année prochaine, je pouvais les emmener dans une boîte de la ville qui laisse passer des mineures facilement" ... Ça me désole un peu, où est passé le plaisir de franchir des caps à mesure qu'on avance dans l'adolescence ? À avoir déjà tout vu, tout connu, elles n'auront plus rien à découvrir plus tard et c'est bien dommage.
En tout cas moi, j'en j'y repense, je me dis qu'on a toutes voulu être plus agées, on s'est toutes vexées un jour ou l'autre parce qu'on s'est fait traiter comme des gamines alors qu'on voulait être adultes, vite, vite.
Maintenant moi aussi j'ai envie de leur dire "allez, détends-toi, quand tu seras vraiment adulte, tu le seras pour toujours, alors profite un peu."