Je ne comprends pas

[Zéliah]

@Sona

En fait, j'étais absorbée par la discussion sur les relations et j'ai outrepassé ta réponse, et puis oublié qu'elle existait avant de répondre à la précédente, du coup pardon  J'ai l'impression d'être une vieille réac qui n'écoute pas ce que les gens disent alors que je suis globalement très d'accord avec toi sur le construit qu'est la consommation de viande 

 

[Seih]

Je ne comprends pas pourquoi qu'à chaque fois je commence à sympathiser avec un garçon toutes mes copines ou toutes ses copines pensent que j'ai qu'une idée derrière la tête : me le taper.  Et ça m'énerve énormément. Je suis en COUPLE et à ce que je sache y'a pas écrit "croqueuse d'hommes et infidèle" sur ma foutue tronche.  J'en ai marre de ces gens qui pensent que l'amitié fille/garçon n'existe pas. C'est pas parce que je rigole avec un mec qu'il va finir dans mon lit.  Le pire dans tout ça, c'est que les nanas qui pensent que je vais me le taper ne viennent même pas me le dire en face. Elles s'échangent des sms sous mes yeux et j'ai juste envie de leur dire : "eh ça va les meufs, je suis pas débile, je sais que vous parlez de moi".  BREF.

 

[Remus]

@Remus

Je me suis arrêtée au 1er paragraphe parce que c'est imbuvable comme truc. Mais franchement faut pas te laisser démonter 
C'est facile de revendiquer d'avoir "des couilles dans son pantalon" quand on est caché par l'anonymat d'Internet et que contrairement à un forum, sur un blog il n'y a pas de modérateur. Et quand l'argumentation se résume à aligner des insultes et à tirer sur des cibles faciles et clichés comme les homosexuels, les femmes ou les personnes en surpoids, c'est juste preuve de stupidité crasse.

J'ai surtout pensé aux personnes concernées par l'obésité et je me suis dis... Woah. Surtout que cet article, je l'ai découvert parce qu'un contact FB l'a posté sur son mur et que ça a suscité un long débat : ceux que ça faisait beaucoup rire (même si conscient de la médiocrité du truc), ceux qui étaient outrés et ceux qui étaient d'accord ("même si c'est vrai quand même niveau de la forme le type a exagéré").

 Décourageant.

 

[Endless]

@Seih : 20 000 big up . Ça me saoule tellement que maintenant, je m'invente des crush. C'est une bonne technique pour être tranquille (j'espère juste que ça ne va pas remonter aux oreilles desdits faux crush  ).

On m'a déjà dit qu'un mec qui sympathise à une fille veut  FORCÉMENT se la taper (sinon ils ne nous parleraient pas, c'est évident, je veux dire on a pas de cerveau, juste un vagin sur pattes  ).

 

[Gringo]

Je ne comprends pas Rising Star la suite: après Katty Guetta, mais que fais la fille de Ray Charles dans cette émission?

 

[Glouns]

Je ne comprends pas les gens qui bossent trop.

J'exerce un métier qui m'oblige à ramener du boulot à la maison et où la frontière vie privée/vie perso est très floue. Je suis prof. Je suis encore dans mes premières années donc j'ai beaucoup de boulot (préparation de cours, conception et correction d'évaluations, travail administratif dû à ma fonction de prof principale...).
Je pourrais travailler encore plus, mais à un moment, je dis stop. Je me suis toujours réservé minimum une journée dans le week-end où je ne travaille pas. Du vendredi soir au dimanche matin minimum, mon sac reste fermé dans un coin et je ne le touche pas. J'ai besoin de faire autre chose, de vivre ma vie, de sortir, de voir du monde, de penser à autre chose, et ça m'aide à être encore plus d'attaque pour bosser le dimanche quand j'en ai besoin.

Mais je connais des tas de gens dans le métier qui bossent jusque tard le soir (je n'ouvre pas non plus mon sac après 18h) ou qui passent leur week-end à travailler. C'est un métier où on peut sans cesse se perfectionner et améliorer et faire plus, mais comment font ces gens pour ne pas mourir épuisés? Pour ne pas finir par déprimer? J'adore mon boulot mais je ne conçois pas de ne pas faire autre chose à côté! C'est comme ça que je puise de l'inspiration pour mes cours et que je trouve l'énergie d'affronter mes hordes d'adolescents tous les jours...

Même lors de ma première année où tout était nouveau, j'ai toujours réussi à m'en sortir correctement sans bosser le samedi, et j'entends bien garder cette habitude...

 

[Gringo]

Pour ne pas finir par déprimer?

Ben justement j'ai l'impression que les profs sont déprimés. L'éducation nationale c'est un bulldozer.

 

[Kafkanorexia]

@Glouns Ma maman est aussi prof. Quand elle est arrivée en France, pour des lycéens. Elle prenait des heure en plus, parce que certains de ses élèves avaient une situation perso pas top et elle leur parlait pendant une ou deux heures le soir. Mais je conçois que ça ne devienne pas la définition de prof pour tout le monde et pour le reste (des situations, etc). Aujourd'hui, elle donne surtout des cours pour les entreprises parce qu'elle ne se voyait pas donner h24 de son temps... Mais je pense que ça vient aussi du métier en lui-même. Elle a gardé contact avec des anciens élèves, elle s'est accrochée encore plus à ce métier parce que ce pays lui était étranger... Mais même encore maintenant, elle a du mal à ne pas passer des heures le soir à préparer ses cours pour des gens qui ne bosseront pas forcément, et, à faire des fiches de suivi, etc (alors que bon, ce sont des employés, plus des petits nenfants).
Dans la famille, ce métier c'est génétique, haha. Et je sais que quand je le deviendrai, ça sera presque pareil...

 

[Vanadium]

J'ai acheté sur Amazon un petit livre de vocabulaire anglais et je ne comprends pas pourquoi les auteurs n'ont pas jugé nécessaire d’indiquer, pour chaque mot, la façon de le prononcer (indications phonétiques ou autres). C'est d'autant plus drôle qu'il y a un avant-propos sur la prononciation, type "le a se prononce de plusieurs façons ce qui peut changer le sens du mot blablabla". Du coup il y a plein de mots qui je ne sais pas comment dire, je suis obligée d'aller sur linguee pour avoir une idée.

 

[Ratibulle]

Votre conversation me fait penser à ma mère. Elle a déjà un boulot assez prenant, elle se lève à 6h pour revenir souvent vers 18h. Mais après ça, chaque soir elle a au moins 1 (voire 2) réunions, que ce soit pour la mairie (elle est adjointe au maire), pour les multiples dossiers dont elle a la charge dans ce cadre, ou pour l'une des multiples associations dans lesquelles elle est présidente / trésorière / secrétaire et j'en passe.
C'est simple, elle ne peut pas s'arrêter. Elle a commencé, elle continue. Elle commence quand même à être fatiguée ces derniers temps, mais j'ai vraiment peur d'un gros burn-out pour elle. Elle bosse chaque soir et chaque weekend elle a toujours au moins une réunion également.
Associé au fait que mon père a également des horaires qui le font souvent finir vers 22 ou 23h, on a quasiment jamais eu de vraie vie de famille...

 

[Glouns]

Vos posts me font réfléchir.
Personnellement j'adore mon boulot et je pense le faire correctement, mais je sais que ça me pourrirait la vie si je ne faisais que ça. Bien sûr je ne suis pas un de ces profs qui sont dans leur voiture à rentrer chez eux 2 minutes après la sonnerie: j'ai toujours des tas de trucs à faire et je préfère tout faire au boulot. Je ne rechigne pas à tâche et je suis passionnée par tout ce que je fais, mais voilà, ma vie, ce n'est pas que mon boulot. Ma vie, c'est de regarder N'Oubliez Pas Les Paroles religieusement tous les soirs, c'est de sortir le week-end et de faire de longues promenades quand j'en ai le temps, c'est partir à droite à gauche en week-end. Mon boulot, aussi prenant et passionnant qu'il soit, n'est pas mon boulot, même si je considère qu'être prof est ma vocation. Je répondais à un test sur Buzzfeed la dernière fois pour je ne sais quoi et il fallait choisir sa profession rêvée parmi plusieurs propositions, et j'ai pris prof et ça m'a fait sourire. Mais je sais que j'aspire à couper de plus en plus boulot et vie privée.
Après, je peux le faire aussi parce que je suis dans un établissement tranquille où je n'ai globalement jamais de parents à appeler, d'élèves en détresse ou autre. Peut-être que si j'étais dans un établissement avec une population plus fragile j'aurais tendance à faire plus pour eux.

 

[Kilucru-]

A ce point là?

J'habite Paris intra-muros et parfois je cours derrière le bus qui part pour lui faire signe. Parce que ce n'est pas 5 minutes plus tard qu'un autre arrive la plupart du temps, mais 10 ou 15. Et avec la circulation parisienne, à 5 minutes près on peut doubler son temps de trajet. Je ne vois pas trop ce que ça a de dramatique de faire signe au bus, si c'est fait poliment

En ce qui concerne le métro, le problème est différent : aux heures de pointe, tu en laisses passer un parce qu'il est blindé. Puis un deuxième, pareil, un troisième, pareil, donc la dernière fois tu es obligée de pousser un peu pour monter.

Je sais que c'est pénible, on est très nombreux à le vivre tous les matins, mais tant que c'est fait avec un minimum de courtoisie ça me semble juste être la vie dans les transports en commun.


Pourquoi ai-je l'impression d'avoir eu cette discussion 100 fois?

Pour rebondir à ça (je ne sais pas si c'est ton cas), mais étant le plus souvent en voiture, je maudis très fortement les gens qui courent pour avoir le bus parce que ce sont (la plupart du temps) des gens qui n'ont plus conscience de ce qu'ils se passent autour. Genre le mec qui court en plein milieu d'une rue où les voitures circulent juste pour avoir son bus, ou qui s'engage en courant comme un dératé sur un passage piéton, obligeant la voiture à piler au lieu de freiner en douceur. C'est hyper dangereux, tout ça pour gagner 5mn.