Je ne comprends pas

[Gabelote]

@Aalia sur l'histoire des CF, j'ai un peu du mal à comprendre ton point de vue (c'est un je ne comprend pas un je ne comprend pas..... inception !)
A mes yeux (attention, analogie foireuse droit devant), se dire CF c'est comme se dire communiste : c'est le description de quelque chose qui fait partie de notre identité à l'instant T. Quand je lis un "je suis CF" je comprends "au moment où cette personne écrit, elle ne souhaite pas être concernée par la parentalité". Comme quand je lis "je suis communiste", je comprends "cette personne adhère actuellement aux idées du communisme".
Après, si 10 ans après, cette personne a quatre moutards, je ne me verrais pas dire "aahaaaa c'était une fausse CF !!! démasquéééée !!". Mais plutôt "ah ben, ielle a changé d'avis".
En lisant ton premier message j'imaginais un genre de jury remettant le prix CF, le jour de la ménopause. Bravo Gudule, tu as tenu toute ta vie fertile sans procréer, tu est désormais une vraie CF, tu peux rejoindre notre confrérie.

 

[Kettricken]

"Fuck les étiquettes" comme tu le dis, c'est facile à dire quand on se retrouve facilement dans ce qui est dit être la norme de la société. C'est important aussi, d'avoir des étiquettes. Si tu n'as pas besoin d'en avoir une, c'est que tu n'es pas concernée, et tant mieux pour toi, tu ne subis pas d'oppressions quelle qu'elle soit.

Pas de généralisation. Si tu m'as bien lue, j'ai longtemps vecu en tant que childfree. Donc j'étais concernée. On peut très bien vivre des oppressions et ne pas aimer les étiquettes.
J'ai déjà eu cette discussion plusieurs fois. Et je comprends que certains aient besoin d'étiquettes.
Bon déjà, on en a besoin pour discuter des oppressions dans la société. Ne pas nommer, c'est refuser de changer les choses
Mais au-delà de ces discussions sociologiques, chacun peut ou non décider de se définir par ces mots. Et la tendance actuelle est à cette auto-categorisation. Et une fois encore, je le comprends, je n'y vois pas de mal.
Sauf que personnellement, ça me rebute. Même quand je dois dire valoir le fait que oui, j'ai (j'avais) 31 ans et non je ne veux pas d'enfant, je n'ai aucune envie de me dire chidfree.
Mais si je réalise que je colle fort à la définition de "genderfuck", cacen m'interesse pas de me définir comme telle.
J'ai juste envie de revendiquer bien fort mon droit d'être moi, de ne pas avoir à m'expliquer, à me justifier, à me simplifier.

Une fois encore, je ne juge pas que les étiquettes soient en tant que telles une mauvaise chose. Mais elles ne m'intéressent pas. Et je pense qu'elles ont aussi leurs mauvais côtés.

 

[pitikoala]

@Niag
Même pour les phobiques comme tu le dis on le voit déjà dans les films donc bon... perso je suis phobique mais le sang à la télé ne m’atteint pas, comme si mon cerveau savait que ce n’était pas du « vrai » sang

 

[Membre supprimé 276733]

Le sang, c'est juste rouge, ça ne pue pas comme d'autres fluides du corps, ça ne véhicule pas plein de bactéries comme le , donc où est le problème ?

Ah, mais si ! Le sang menstruel est différent du sang ordinaire : il en contient, mais à cela s'ajoute des fragments nécrotiques provenant de l'endomètre (puisque c'est ça qu'on évacue), des sécrétions vaginales et du col (on les embarque au passage), des bactéries de la flore vaginale (donc si, il y a bien des bactéries là-dedans) et autres débris tissulaires des surfaces traversées, le tout variant en fonction du jour des règles.

Perso, je peux comprendre que ça puisse dégoûter et mettre mal à l'aise certaines personnes (parce qu'elles sont phobiques, parce qu'elles considèrent que c'est un peu trop intime, etc.), une pub n'étant pas un élément que tu peux choisir comme un film ou une série. Et je n'aurais pas aimé qu'on ne garde pas flouté la dernière scène, ça ne me plaît pas de voir l'intérieur de la serviette de quelqu'un d'autre...
Cela dit, je te rejoins un peu. Je trouve la pub très soft, voire assez poétique dans sa façon de représenter le sang. Je l'aime bien, cette pub. Donc na(na) !

(AAAH, LA PUB DES MYCOSES DES ORTEILS )

 

[Membre supprimé 276733]

@Niag Je précisais au cas où, juste pour le point culture et sans rapport avec la pub, pour cette partie-là.

 

[PetitePaille]

@Cépamoi
C'est quelqu'un qui va soigner avec des méthodes dites naturelles.
Ma famille et moi allons en voir une depuis un certain temps. Pour donner un exemple, si tu as de l'acnée, de l'eczéma etc elle va plus essayer de traiter la cause via ton alimentation, les compléments alimentaires, les huiles essentielles etc, que donner une "pommade médicamenteuse".

 

[Gabelote]

@Cépamoi
la naturopathie est une doctrine qui vise à assurer le bien être et la santé des individus à partir de procédés et produits considérés comme "naturels".
Un-e naturopathe est une personne qui maîtrise et pratique cette doctrine.
La naturopathie se range dans les médecines alternatives, dites "holistiques".
En France, il n'y a pas de diplôme ou de formation particulière pour se déclarer naturopathe. Lea naturopathe ne peut pas exercer d'acte médicaux et ne peut pas faire de prescription.

 

[PetitePaille]

@Cépamoi
Alors de ce que je sais, il y a des formations régulières qui peuvent être suivies. Il peut y avoir des escrocs mais pour ceux qui s'appliquent ils ne se lancent pas la dedans n'importe comment.
Comme tu le dis ce n'est pas encadré mais les naturopathes fonctionnent beaucoup au bouche à oreille, du coup ça peut être un gage de fiabilité si les personnes qui en sortent en sont contentes.

Pour le côté dangereux... Beaucoup de formations ne requièrent aucun diplôme, comme cuisinier par exemple et vive l'intoxication alimentaire que tu peux te taper il y a les psychanalystes aussi qui n'ont pas besoin de diplôme.

 

[Gabelote]

@Cépamoi il n'y a pas de diplôme d'Etat, ni de formation reconnue par l'Etat. Mais effectivement, comme le dit @PetitePaille les groupements et associations autour de ces pratiques organisent des formations. Il y a aussi de pays qui ont des formations d'Etat qui accueillent des français qui souhaitent avoir un socle plus "légitime".
La difficulté, c'est que, sans formation ni diplôme d'Etat, tout le monde peut mettre une plaque "naturopathe" à sa porte et faire payer 70 euros des conseils lus sur naturopathe.net.

En revanche, je trouve douteux le parallèle avec la restauration : les établissements de restauration sont soumis à des normes et peuvent faire l'objet de contrôles. Par ailleurs, pour obtenir les licences nécessaires à la vente des boissons, un restaurateur doit obtenir un permis d'exploitation (à l'issue d'une formation). Sans parler de toutes les autres formalités. Bref, à part les chefs à domicile qui sont moins facilement contrôlés, on n'est pas restaurateur aussi facilement qu'on peut être naturopathe.

 

[PetitePaille]

@Cépamoi
Oui comme tu le dis il y en a qui publient, qui sont profs etc MAIS si tu veux mettre une plaque "psychanalyste" et recevoir des patients tu n'as besoin d'aucun diplôme, donc tu peux aussi tomber sur des charlatans.

Pour les formations, comme @Gabelote l'a dit il y a aussi d'autres pays qui permettent de faire ses formations là.

Pour la restauration, tu as un CAP mais ce n'est pas une profession réglementée, il n'y a pas un ordre des cuisiniers. Si la maintenant j'ai envie de monter un resto j'en ai le droit, personne va venir vérifier si j'ai un diplôme ou non. Pour les contrôles de l'hygiène il y en a oui mais bon... je vois mon père a plusieurs clients dans la restauration, certaines cuisines étaient limites niveau propreté, faut dire ce qui est.

En fait je pense qu'actuellement, il faut tout simplement pas se montrer naïf ou du moins essayer.
Si une personne a un cancer, j'espère qu'elle ira voir un cancérologue parce que c'est très compliqué à soigner. En revanche pour des problèmes de peau par exemple, rien empêche une personne de tenter et elle prend peu de risque.
Je te prends l'exemple de ma mère, elle a vu trois dermatos et aucun ne lui a fait passer son eczéma, concrètement elle risquait rien à tenter sa chance avec la naturopathie.
En fait je pense qu'il faut faire attention de ne pas remplacer la médecine conventionnelle par la naturopathie, c'est plus censé être un complément.

 

[La Dame Grise]

@Gia_Juliet ton profil > utilisateurs ignorés

 

[Gabelote]

@PetitePaille pour venir compléter ce que dit @Mozart Hella avec justesse, c'est que le parallèle me semble d'autant plus douteux qu'un restaurant est une structure relativement lourde qui implique pas mal de démarches : déclaration au commerce, URSSAF, numéro INSEE... On ne peut pas ouvrir un restaurant chez soi (obligation de local commercial), on doit effectivement faire des formations (plus longues pour les gérants n'ayant aucune expérience dans la restauration). Un restaurant a généralement pignon sur rue, il est identifiable. Par ailleurs, suite à une intoxication alimentaire, la structure peut être poursuivie et tenue responsable au pénal ou au civil.

Pour les médecines alternatives, on peut avoir de tout. Quelque part, s'agissant d'une activité touchant au domaine de la santé, ça ne me choquerait pas que ces praticien-nes soient soumis à une formation d'Etat et un diplôme d'Etat ainsi qu'un ordre professionnel.