L'alimentation est un sujet super sensible, peut-être que ces gens qui sont sur la défensive culpabilisent de ne pas avoir une telle discipline dans leur rapport à la bouffe ? La plupart des anti-vegan que je connais se nourrissent super mal (fast-food et plats préparés à outrance, snacks industriels etc). Mes proches qui sont vraiment intéressés par l'alimentation sont déjà plus renseignés sur le sujet, et ne rejettent donc pas en bloc les régimes végé*.
Perso j'admire les gens vegan, je fais des efforts depuis des années (je ne consomme que très rarement de la viande, j'essaye de rendre mes plats végétaliens autant que possible, les produits animaux que je consomme genre oeufs ou lait viennent d'élevages qui me semblent corrects etc).
Mais je n'arriverai pas à me tenir strictement au régime alimentaire vegan. Je culpabilise pas mal quand je mange des produits d'origne animale, car j'ai conscience de ce que ça engendre derrière. Et j'accepte cet "échec" en quelque sorte, même si mon régime alimentaire rentre en conflit avec mes convictions.
Mais je pense que pas mal de personnes s'en défendent car au fond d'elles elles savent que leur régime alimentaire engendre de la souffrance et de la pollution ++ (je ne vois pas comment on peut ignorer ça à l'heure actuelle, surtout si on discute avec une personne végétarienne/vegan). Mais je pense que comme elles n'arrivent pas à s'en détacher, c'est sûrement plus simple pour elles de se voiler la face et de rejeter en bloc le véganisme ou le végétarisme. Se remettre en question et se rendre compte que nos actes ne coïncident pas avec nos valeurs (mais qu'on n'arrive pas à les modifier pour autant), ça fait mal. Du coup tout les prétextes sont bons pour descendre les autres.
J'ai un de mes proches qui était un gros mangeur de viande convaincu (d'ailleurs, moi aussi je consommais énormément de viande à l'époque). On tenait ce discours "protéines - chaîne alimentaire - développement du cerveau (
) - bbq everyday". Mais au fond de nous on savait très bien que c'était du flan
. Avec l'âge adulte, on a appris à assumer nos conneries.