@Sol Invictus je suis d'accord avec toi, comme je l'ai dit, ça me plait pas du tout d'avoir à me retrouver à marcher à côté des groupuscules d'extreme droite, et j'ai un peu ce sentiment que "tout est à faire" au niveau des idées, du positionnement politique, du mode d'action, ne serait-ce que du langage. Je suis hyper partagée en réalité. Le mouvement social est constitué, à partir de là je ne peux que rejoindre l'avis de @Chandernagor, il ne faut pas céder de terrain au risque de se retrouver avec une situation peut être encore plus grave si ça dégénère, que le gouvernement est destitué et qu'une Le Pen ou autre du genre parvienne à s'imposer à ce moment là.
J'ai aussi très consciente qu'à d'autres endroits dans le monde des aspirations qui se voulaient démocratiques (je pense au printemps arabe ou à la révolution iranienne de 1979) ont mené à des regimes dont je ne voudrais en aucun cas ici.
Mais malheureusement, je le déplore en moi même, la prudence de la gauche et en particulier de la gauche "intellectuelle" et de la gauche radicale (donc anticapitalistes, et de temps en temps résolument antiraciste, anti sexistes et toute la clique) nous a fait perdre du temps alors qu'il aurait fallu s'investir très fortement dès le début. C'est une caractéristique que j'aime et à la fois qui est à double tranchant de la gauche à laquelle j'appartiens : notre intransigeance nous rend parfois peu efficaces.
La droite et l'extreme droite, elles, sont beaucoup plus opportunistes, c'est pour ça entre autre que pendant ces périodes sensibles il faut s'en méfier comme de la peste tout en etant obligé de les considérer jusqu'à un certain point comme des alliés de classe.
C'est tendu. Extremement tendu. Et ça m'angoisse bien plus que des tags et des poteaux dépotés, ça c'est certain.
J'ai aussi très consciente qu'à d'autres endroits dans le monde des aspirations qui se voulaient démocratiques (je pense au printemps arabe ou à la révolution iranienne de 1979) ont mené à des regimes dont je ne voudrais en aucun cas ici.
Mais malheureusement, je le déplore en moi même, la prudence de la gauche et en particulier de la gauche "intellectuelle" et de la gauche radicale (donc anticapitalistes, et de temps en temps résolument antiraciste, anti sexistes et toute la clique) nous a fait perdre du temps alors qu'il aurait fallu s'investir très fortement dès le début. C'est une caractéristique que j'aime et à la fois qui est à double tranchant de la gauche à laquelle j'appartiens : notre intransigeance nous rend parfois peu efficaces.
La droite et l'extreme droite, elles, sont beaucoup plus opportunistes, c'est pour ça entre autre que pendant ces périodes sensibles il faut s'en méfier comme de la peste tout en etant obligé de les considérer jusqu'à un certain point comme des alliés de classe.
C'est tendu. Extremement tendu. Et ça m'angoisse bien plus que des tags et des poteaux dépotés, ça c'est certain.
Du coup je comprends pas trop quel est l'effet attendu puisqu'il n'y a pas (ou alors j'ai pas vu, c'est possible) de revendications claires et définies ? J'ai vu sur les réseaux aussi bien "Diminuons le nombre et le salaire des députés" que "Fermons les frontières" sur des panneaux, du coup je suis perplexe sur les conséquences que c'est censé avoir
Manifester, se défendre si on est agressé, c'est normal, dégrader des biens publics, je suis pas d'accord mais je comprends l'idée malgré tout...