Oh, j'ai raté la discussion livres
Hmm, j'ai été habituée des bibliothèques jusqu'à mes quinze ou seize ans, et ensuite, je me suis tournée vers l'achat (neuf ou seconde main) de livres

Bon, j'en ai toujours eu pas mal "à moi" (mes parents tenant à nous donner le goût de la lecture n'ont jamais refusé de nous en acheter quand on craquait pour un poche en magasin) mais j'ai commencé à réellement me constituer une bibliothèque digne de ce nom quand j'ai eu de l'argent de poche régulier.
Là, j'ai ma bibliothèque "classiques et incontournables", une autre classée par auteurs (mes préférés, en fait, parce qu'en bonne mono maniaque, quand je craque pour un auteur, je l'épuise jusqu'à la moelle) et ensuite une dernière où j'installe chaque découverte récente. Sans compter celle de mon copain qui lit aussi beaucoup, même s'il est plus versé SF que moi.
Je ne suis pas matérialiste pour un sou, je crois que c'est ma seule marotte associée à un réel besoin de possession de l'objet. J'aime le livre, passionnément, je les traine partout avec moi, j'en ai toujours au moins un sur moi (même si raisonnablement je sais que je n'aurai pas le temps de l'ouvrir pendant mon trajet, ça fait office de grigri, faut croire), je les corne, j'écris dedans, je les abîme, les lis dans la baignoire, sous la pluie, en mangeant, à la plage,.. Ils sont à moi, et j'adore tellement contempler ma bibliothèque, suivre mes lectures à la trace, associer tel auteur à tel moment de vie, etc.
Bon, pendant les déménagements, là, je pleure des larmes de sang, mais sinon.. ça compte trop à mes yeux, et emprunter ne me suffit pas. Souvent, si j'aime vraiment un livre, je l'achète après l'avoir loué, pour l'avoir à moi, pouvoir le relire à l'envi, ouvrir une page au hasard.
Au fond, c'est bizarre, parce que je ne suis attachée à aucun autre objet comme je peux l'être à mes livres. Et c'est la seule chose au monde que je déteste prêter, parce qu'ils ne reviennent jamais
Après, comme je lis énormément (à peu près trois livres/semaine) je me tourne pas mal vers le seconde main, parce que sinon, je ne m'en sors pas.