Ma soeur m'a dit une fois qu'elle n'envisageait pas de ne pas faire baptiser ses enfants, parce que ça "ferme des portes" (comme être témoin d'un mariage religieux, ou parrain/marraine religieux justement), que c'est "plus compliqué de se faire baptiser par choix plus tard", et que ne pas être baptisé "exclu de la communauté".
Pour moi, c'est juste inenvisageable : je ne veux pas imposer à mes (hypothétiques) enfants l'appartenance à une communauté à laquelle je ne veux pas appartenir moi-même. Les portes fermées pour moi n'en sont pas vraiment -- je doute que j'accepterais d'être témoin religieux ou marraine religieuse, pour moi ça n'a pas de sens, comment pourrais-je accompagner "dans la foi" quelqu'un si je n'y crois pas ? Je sais que justement, pas mal de gens se marient/font baptiser leurs enfants à l'église plus par tradition, et se fichent un peu du rôle religieux de l'accompagnant.e, mais moi ça me gênerait.
Et s'ils ou elles veulent se faire baptiser plus tard, très bien, et ça me paraît normal que ce soit un peu "compliqué" (ou au moins réfléchi).
(Nous sommes toutes les deux baptisées -- je suis même confirmée, si si, et toutes les deux éloignées de la religion, vous savez les deux là, qui ne communient pas et se taisent pendant le credo au mariage de leur frère ? C'est nous.)
Je pense que les deux points de vue se défendent, ma soeur est probablement plus pragmatique que moi

. Elle voit le côté traditionnel et culturel, et je vois le côté sacré -- que je rejette, donc. Peut-être parce que mine de rien, j'ai eu le temps de beaucoup réfléchir à mon rapport au catholicisme pendant mon année de préparation à la confirmation
