Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Abelys
- Date de début
Merryg;2447978 a dit :
Ahah le drame de ma vie ! Ca fini vraiment par m'agacer n'empêche.
A chaque fois que je vais chez quelqu'un, ca finit par m'angoisser !
Je deteste me sentir ballonnée, avoir l'impression que si j'avale encore une bouchée, les 12kg de nourriture que je viens d'ingurgiter vont littéralement ressurgir dans mon assiette.
Parfois franchement, j'me dit que si ca arrivait une bonne fois pour toute, ça prouverai à tout le monde que J'AI PLUS FAAAAAAAIMMMMMMMMMMMM.
Mais bon ça se fait pas (
) je suis polie et tout et tout, donc je me contente de dire "non" une bonne 20aine de fois et de recroqueviller très fort mes orteils (NB : équivalent de serrer les poings ou les dents mais c'est plus discret) pour éviter d'envoyer le 1er truc qui me passe sous la main dans la tronche du 1er qui sort une phrase du type "Ah bah c'est pour ca que t'es toute fine tu manges pas beaucoup..."MAIS PUTAIN je viens de manger entrée + plat (avec 2eme tournée "parce qu'il en reste il faut finir hein, ça va être perdu sinon")+ fromage + salade et faut que je mange le dessert (alors que j'aime pas les gateaux).
J'en viens à établir des stratégies, je fais exprès de prendre des toute petites portions comme ça je peux me resservir et tout le monde est content, et j'me force à bouffer le gateaux degueu ... tout ça POUR FAIRE PLAISIR !
Mais bordel c'est quoi ce monde à l'envers ? C'est moi l'invitée, pourquoi on me ferait pas plaisir à moi ? Ca me semble logique pourtant ! C'est quoi l'intérêt d'embarrasser ses invités en les gavant comme des oies ?! Ca me dépasse
(ça fait du bien
)Kvet;2449096 a dit :
Ben merci, moi aussi ça ne me paraît pas si choquant à la base!... En fait ouais, c'est ça, dans ma famille, ils ont un peu de mal à comprendre que j'ai besoin d'avoir un jardin privé justement... Et ça fait que je me braque d'autant plus... -_- vivement la rentrée...
Ah mais sinon, pour le repas je suis d'accord.
Quand il fait chaud ou que je suis crevée, il m'arrive de ne pas avoir d'appétit du tout. Bon, heureusement, quand je l'explique, les gens sont, la plupart du temps, indulgents. Mais dans ces moments-là, je ne PEUX PAS manger plus, parce que sinon, je vomis, carrément. Et comme je suis fine, je crains toujours les réflexions blessantes...
Je ne supporte pas avoir les sketcs des Inconnus dans la tête notamment le fameux Télémagouille, genre à chaque fois que je dis " Bah, faut bien. " dans ma tête j'ai toujours " Parce que moi si je gagne, ce soir, goulou goulou. " 
Breathe.Me;2449273 a dit :Je ne supporte pas avoir les skets des Inconnus dans la tête notamment le fameux Télémagouille, genre à chaque fois que je dis " Bah, faut bien. " dans ma tête j'ai toujours " Parce que moi si je gagne, ce soir, goulou goulou. "
Comme je te comprends. J'arrive à trouver une référence à un de leurs sketch quasiment à chaque fois que quelqu'un dit un truc, mais je me retiens toujours de la sortir de peur de faire un gros four.
Toutes ces histoires d'applications à télécharger en envoyant COCU ou je ne sais quoi, et qui te coûtent une blinde : 3€/semaine, ça fait 12€ par mois (a priori ils renouvellent le truc tout le temps). Putain 12€ c'est presque le prix de mon forfait !
Parfois il y en a qui sont carrément gerbantes comme cette application grâce à laquelle on peut grossir le visage ses amis. Je trouve ça trop con ... après on se fout de la gueule de ses potes "devenus" gros. Pfff.
Et je viens d'en voir une pub gerbante pour une application Action ou Vérité : la question c'est "A quel âge tu as couché pour la première fois ?" et le mec répond tout gêné répond "21 ans" et ses potes se foutent de sa gueule. Ca me donne la nausée ..
Parfois il y en a qui sont carrément gerbantes comme cette application grâce à laquelle on peut grossir le visage ses amis. Je trouve ça trop con ... après on se fout de la gueule de ses potes "devenus" gros. Pfff.
Et je viens d'en voir une pub gerbante pour une application Action ou Vérité : la question c'est "A quel âge tu as couché pour la première fois ?" et le mec répond tout gêné répond "21 ans" et ses potes se foutent de sa gueule. Ca me donne la nausée ..
Je ne supporte définitivement pas que des gens étranges me suivent ou m'harcèlent
J'étais dans le train avec une amie, on était assises l'une en face de l'autre (dans les carrés à 4 places), et deux places derrière elle il y avait un mec, tout seul, la trentaine.
Bon, clairement, il me fixait fans le reflet de la vitre et me foutait les boules. Donc je faisais comme si je ne le voyais pas, je tournais la tête et je continuais à parler normalement avec mon amie. Je m'en accommodais jusqu?au moment où je l'ai vu me prendre en photo avec son téléphone portable, et pas discrètement en plus. Ça m'a énervé et je n'ai pas pu m'empêcher de hurler "C'EST UNE BLAGUE ?". Il a très bien remarqué que je l'avais vu et que je n'étais pas contente, et il continuait avec son téléphone. Et vas-y que je mette mon portable entre les sièges et au dessus pour avoir une meilleure vue.. Ca a moins duré 10 minutes. Je voulais me lever pour lui demander s'il avait un problème mais mon amie m'en a empêché, elle m'a dit qu'il était sûrement un peu dérangé et que ça ne servait à rien. On ne parlait pas fort et le mec en question s'est énervé sur moi en criant "ARRETE TES CHUCHOTEMENTS, AVEC TA GUEULE DE MERDE (merci !), JE T'AI RIEN FAIS MOI OK ???". A la limite je me fiche qu'on m'insulte, mais qu'on me prenne en photo.. Merde il s'est cru au zoo ou quoi ?! Ca m'a vraiment énervée et je me suis sentie mal à l'aise.
J'étais dans le train avec une amie, on était assises l'une en face de l'autre (dans les carrés à 4 places), et deux places derrière elle il y avait un mec, tout seul, la trentaine.
Bon, clairement, il me fixait fans le reflet de la vitre et me foutait les boules. Donc je faisais comme si je ne le voyais pas, je tournais la tête et je continuais à parler normalement avec mon amie. Je m'en accommodais jusqu?au moment où je l'ai vu me prendre en photo avec son téléphone portable, et pas discrètement en plus. Ça m'a énervé et je n'ai pas pu m'empêcher de hurler "C'EST UNE BLAGUE ?". Il a très bien remarqué que je l'avais vu et que je n'étais pas contente, et il continuait avec son téléphone. Et vas-y que je mette mon portable entre les sièges et au dessus pour avoir une meilleure vue.. Ca a moins duré 10 minutes. Je voulais me lever pour lui demander s'il avait un problème mais mon amie m'en a empêché, elle m'a dit qu'il était sûrement un peu dérangé et que ça ne servait à rien. On ne parlait pas fort et le mec en question s'est énervé sur moi en criant "ARRETE TES CHUCHOTEMENTS, AVEC TA GUEULE DE MERDE (merci !), JE T'AI RIEN FAIS MOI OK ???". A la limite je me fiche qu'on m'insulte, mais qu'on me prenne en photo.. Merde il s'est cru au zoo ou quoi ?! Ca m'a vraiment énervée et je me suis sentie mal à l'aise.
La question fatidique, la question primordiale, la première, l'essentielle, celle que l'on pose en tout premier avant toute autre question, lorsqu'on connait peu ou pas du tout quelqu'un: "Et qu'est-ce que tu fais? Tu travailles?"
Comme j'aimerais la changer par: "Et qu'est-ce que tu es?" Comme j'aimerais qu'on s'intéresse à ce qu'est une personne avant de s'intéresser à ce qu'elle fait. A qui elle est, elle, elle-même, intérieurement, à comment elle va aussi, et pas à sa place dans la société et le travail. Quand on me pose cette question, je ne sais jamais quoi répondre, j'ai honte. La personne en face de moi s'attend à entendre un métier, des études, une voie professionnelle. Non, il n'y a rien, et je sens la déception ou la surprise, parce que c'est presque considéré comme anormal, quelqu'un de "jeune" qui ne travaille pas. Tout à l'heure une copine à ma mère m'a posé la fameuse question et j'ai bafouillé: "Non, je... je ne travaille pas, je.. suis fatiguée." Elle m'a répondu en prenant une voix un peu basse: "Fatiguée de rien faire..." Quel coup de poignard
J'en viens à considérer cette question comme une véritable intrusion dans ma vie privée, intime. Je n'ai même pas à donner de justification au fait que je ne travaille pas; je n'ai même pas à parler de dépression ou de fatigue, à espérer qu'on me croie ou je ne sais quoi.
Et puis aussi je ne supporte pas et plus que lorsqu'on demande justement à quelqu'un comment il va, qu'il réponde automatiquement en parlant de son travail... J'ai envie de dire: "Non, je ne parle pas de ton travail. Je te parle de toi. Je ne parle pas de ce que tu fais, mais de ce que tu es."
Laissez-moi croire que l'identité d'une personne est ce qu'elle est, et non ce qu'elle fait ou du moins, ce qu'elle fait de sa vie socio-professionnelle
Comme j'aimerais la changer par: "Et qu'est-ce que tu es?" Comme j'aimerais qu'on s'intéresse à ce qu'est une personne avant de s'intéresser à ce qu'elle fait. A qui elle est, elle, elle-même, intérieurement, à comment elle va aussi, et pas à sa place dans la société et le travail. Quand on me pose cette question, je ne sais jamais quoi répondre, j'ai honte. La personne en face de moi s'attend à entendre un métier, des études, une voie professionnelle. Non, il n'y a rien, et je sens la déception ou la surprise, parce que c'est presque considéré comme anormal, quelqu'un de "jeune" qui ne travaille pas. Tout à l'heure une copine à ma mère m'a posé la fameuse question et j'ai bafouillé: "Non, je... je ne travaille pas, je.. suis fatiguée." Elle m'a répondu en prenant une voix un peu basse: "Fatiguée de rien faire..." Quel coup de poignard
J'en viens à considérer cette question comme une véritable intrusion dans ma vie privée, intime. Je n'ai même pas à donner de justification au fait que je ne travaille pas; je n'ai même pas à parler de dépression ou de fatigue, à espérer qu'on me croie ou je ne sais quoi.Et puis aussi je ne supporte pas et plus que lorsqu'on demande justement à quelqu'un comment il va, qu'il réponde automatiquement en parlant de son travail... J'ai envie de dire: "Non, je ne parle pas de ton travail. Je te parle de toi. Je ne parle pas de ce que tu fais, mais de ce que tu es."
Laissez-moi croire que l'identité d'une personne est ce qu'elle est, et non ce qu'elle fait ou du moins, ce qu'elle fait de sa vie socio-professionnelle
@Tristana, je ne suis pas sure que la question "qu'est-ce que tu es" soit meilleure, elle est bien trop ouverte. C'est un peu comme le "ça va?" d'une connaissance auquel tu réponds oui toujours parce que tu vas pas lui déballer tous tes problèmes direct comme ça.
C'est le même problème avec la question "qu'est-ce que tu deviens après tout ce temps?", on répond souvent un truc assez vague car c'est difficile de résumer plusieurs mois/années de vie sans nouvelles.
La question sur le métier/les études a l'avantage d'être fermée et d'avoir une réponse précise, après il suffit de rebondir dessus et de pousser la conversation pour finalement apprendre à connaître la personne et au fur et à mesure on sait ce qu'elle est, sa vie en entier. La question sur le travail est quand même une bonne base pour entrer un peu dans la vie de la personne sans être trop intime tout de suite, ça permet de dire quelques banalités pour tater le terrain, se mettre en confiance et ensuite aller plus loin.
C'est le même problème avec la question "qu'est-ce que tu deviens après tout ce temps?", on répond souvent un truc assez vague car c'est difficile de résumer plusieurs mois/années de vie sans nouvelles.
La question sur le métier/les études a l'avantage d'être fermée et d'avoir une réponse précise, après il suffit de rebondir dessus et de pousser la conversation pour finalement apprendre à connaître la personne et au fur et à mesure on sait ce qu'elle est, sa vie en entier. La question sur le travail est quand même une bonne base pour entrer un peu dans la vie de la personne sans être trop intime tout de suite, ça permet de dire quelques banalités pour tater le terrain, se mettre en confiance et ensuite aller plus loin.
Tristana;2451890 a dit :La question fatidique, la question primordiale, la première, l'essentielle, celle que l'on pose en tout premier avant toute autre question, lorsqu'on connait peu ou pas du tout quelqu'un: "Et qu'est-ce que tu fais? Tu travailles?"
Comme j'aimerais la changer par: "Et qu'est-ce que tu es?" Comme j'aimerais qu'on s'intéresse à ce qu'est une personne avant de s'intéresser à ce qu'elle fait. A qui elle est, elle, elle-même, intérieurement, à comment elle va aussi, et pas à sa place dans la société et le travail. Quand on me pose cette question, je ne sais jamais quoi répondre, j'ai honte. La personne en face de moi s'attend à entendre un métier, des études, une voie professionnelle. Non, il n'y a rien, et je sens la déception ou la surprise, parce que c'est presque considéré comme anormal, quelqu'un de "jeune" qui ne travaille pas. Tout à l'heure une copine à ma mère m'a posé la fameuse question et j'ai bafouillé: "Non, je... je ne travaille pas, je.. suis fatiguée." Elle m'a répondu en prenant une voix un peu basse: "Fatiguée de rien faire..." Quel coup de poignard
Et puis aussi je ne supporte pas et plus que lorsqu'on demande justement à quelqu'un comment il va, qu'il réponde automatiquement en parlant de son travail... J'ai envie de dire: "Non, je ne parle pas de ton travail. Je te parle de toi. Je ne parle pas de ce que tu fais, mais de ce que tu es."
Laissez-moi croire que l'identité d'une personne est ce qu'elle est, et non ce qu'elle fait ou du moins, ce qu'elle fait de sa vie socio-professionnelle
Mais mon travail représente en grande partie ce que je suis... Si je l'ai choisi c'est parce qu'il me correspond, que je m'y retrouve, que je m'identifie à la fonction qu'il implique... Bien sûr que je ne suis pas que ça, mais mon métier, c'est une partie de moi, c'est ce qui m'occupe la majeure partie de mon temps, donc oui, il me définit, du moins partiellement...
Dies Irae;2452149 a dit :
Oui! je suis d'accord. C'est une grande partie de toi, il te réprésente lui aussi. Il peut même devenir la véritable passion de ta vie, de sorte qu'il passe avant tout. Mais ce n'est pas complètement et entièrement ce que tu es, toi. Et d'ailleurs, beaucoup de gens ne font pas ce qu'ils auraient aimé faire, ou un métier qui leur correspondrait réellement de sorte à s'y épanouir pleinement dedans, en accord avec leur personnalité, leurs désirs. En bref je voulais dire qu'on ne peut pas résumer qui est une personne à ce qu'elle fait et que je regrette qu'on s'intéresse en tout premier à son travail, à sa place dans la société (mais c'est une convention sociale, nous l'avons acquise comme les autres conventions sans le réaliser, nous sommes nés là-dedans). Cette place dans la société, cette fonction est tellement importante que j'ai l'impression qu'on en oublie la valeur personnelle, intime, d'une personne.
Gringo Pour la question Qu'est-ce que tu es? au lieu de Qu'est-ce que tu fais? c'était imagé.
Je n'aime pas non plus la question "Qu'est-ce que tu deviens?" Elle implique le fait de devoir devenir. Pourquoi forcément devrait-on devenir? Et si on était, tout simplement? Si on en avait enfin le droit, d'être, sans devenir?
En évoquant ce sujet je voulais surtout mettre l'accent sur cette pression sociale, que l'on nous met sur les épaules dès notre entrée dans le système scolaire, microcosme d'une société entière, afin de devenir quelqu'un qui fait. Le statut du travail est tellement important, tellement capital, qu'il en dépasse presque tout; ce jugement permanent sur les capacités avant les valeurs, cette culture de la performance et du prestige social... Je trouve cela terrible. Après, peut-être que les gens qui ont trouvé leur voie professionnelle ne s'en plaignent pas et trouvent cela tout à fait normal, mais je pense aux gens comme moi qui sont exclus du "lot" par conviction, par mauvais choix, par les circonstances de la vie ou par échec, et doivent subir cette sorte de discrimination en "sourdine"...
A
AnonymousUser
Guest
Un "je ne supporte pas"' tout à fait superficiel :
Je ne supporte plus de voir des chaussures Jeffrey Campbell dans presque tous les blogs mode. Surtout ces modéles.
Je suis lassée de les voir partout et je les trouve vraiment inesthétiques , "vulgaires" (enfin c'est surtout l'effet grosse pompes avec petite robe fleurie) -c'est la fille qui mets des Docs Martens qui dit ça ... mais bon-
Je sais que c'est qu'une affaire de gôut parce que c'est vraiment la forme et le talon de la chaussure qui me ... répugne (oui c'est un peu fort mais je n'ai que ça) mais vraiment je trouve que ces chaussures gâchent n'importe quelle tenue.
Je ne supporte plus de voir des chaussures Jeffrey Campbell dans presque tous les blogs mode. Surtout ces modéles.
Je suis lassée de les voir partout et je les trouve vraiment inesthétiques , "vulgaires" (enfin c'est surtout l'effet grosse pompes avec petite robe fleurie) -c'est la fille qui mets des Docs Martens qui dit ça ... mais bon-
Je sais que c'est qu'une affaire de gôut parce que c'est vraiment la forme et le talon de la chaussure qui me ... répugne (oui c'est un peu fort mais je n'ai que ça) mais vraiment je trouve que ces chaussures gâchent n'importe quelle tenue.
