Je supporte pas les gens qui baillent la bouche ouverte. J'ai pas envie d'avoir un aperçu de leur état dentaire et bucal, bou diou de bou diou !
Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Abelys
- Date de début
Oh mon Dieu, ça me rappelle quelque chose. Je ne supporte plus les diverses réflexions sur mon appartement, surtout quand elles viennent TOUTES de la même personne.Nadja;2656575 a dit :Les potes de mon copain qui débarquent chez nous en disant à mon mec : "T'as à manger ? J'ai la dalle ! Beurk non pas du faux-Nutella, beurk non pas ça", "T'as à boire ? Haha mais non je parle pas d'un café, je parle d'une bière ! ", "Met de la musique ! Euh ... c'est quoi cette merde (c'était du blues) ?". A côté de ça hier on a aussi eu droit à "Vous avez la télé ? Mais c'est de la merde, ça pue la télé !", "Mais pourquoi vous avez pris un chien ? C'est nul d'avoir un chien !".
Et tout ça c'était hier. Et cerise sur le gâteau, un pote (au chômage volontairement depuis des années, qui profite à mort du système et qui du coup a plus de blé que nous qui bossons) qui dit à un autre pote (qui bosse tous les jours) "Tu devrais te bouger et t'acheter une vie". Mais mec, ta seule occupation c'est de fumer des pets H24 alors pourquoi tu nous donnes des leçons ?
C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Et putain les mecs, si vous êtes pas contents d'être chez nous, la sortie c'est par là. Et pour la télé mon mec se lève tous les jours à 5h et parfois il rentre à 20h30 alors si vous captez pas qu'il ait envie de se détendre parfois ...
J'ai une amie comme ça, à chaque fois qu'elle vient chez moi elle se sent obligée de dire qu'on devrait ranger, qu'on a pas de déco, que l'appart est vide, qu'il est sale (!!!)... Alors que bon honnêtement, ma coloc et moi ne sommes pas de grosses maniaques mais on ne vit pas non plus dans la crasse, certes il y a un peu de bordel sur les tables mais c'est pas la fin du monde, ça fait juste "habité" (un appart de jeunes quoi), j'ai vu largement pire niveau désordre et saleté. Ce qui me tue c'est qu'elle fait ce genre de remarques devant tout le monde, sans se gêner, et elle adore nous rappeler que notre appartement est vide (au niveau des meubles et de la décoration) alors que bon, on l'a depuis seulement 2 mois, on a mis une somme pas possible dedans, on a pas d'argent parce que la CAF traîne avec nos APL, on galère déjà pour s'acheter à manger alors la déco c'est pas vraiment notre priorité. J'en ai marre qu'elle me dise ça alors qu'elle vit dans une chambre de 9m² complètement dégueulasse (et entre nous, 9m² c'est carrément moins chiant à entretenir que 75...), qu'elle n'a même pas pris la peine de changer les draps lors de son arrivée, qu'elle ne nettoie jamais et qu'elle n'a pas non plus un soupçon de déco dans sa chambre, d'autant plus qu'elle n'a pas d'argent (juste de quoi payer son loyer et se nourrir), donc elle devrait comprendre que nous aussi on galère et qu'on a pas forcément du fric à mettre dans des plantes et des tableaux. Bref, elle me gonfle, et je crois qu'à la prochaine remarque je la fous dehors.
DolceVita;2656554 a dit :Moi je ne supporte pas les préjugés sur les végétariens,
et je sais de quoi je parle puisque j'en était pleine avant
de me mettre à se régime alimentaire.
Les gens pensent automatiquement que végétarien = hippie bobo alias Brigitte Bardot. Mais honnêtement c'est plus profond que ça, c'est vraiment un choix personnel qu'on devrait pas avoir à justifier. C'est comme si on demandait à un converti pourquoi il a la Foi.
Bref, Konstantine, te prend pas la tête,
et si tu veux j'ai une tonne d'arguments
pour qu'on te fiche la paix
Mais tellement. J'en ai vraiment marre de devoir toujours me justifier parce que je suis végétarienne. Maintenant, je ne dis plus rien, ça m'énerve d'expliquer mon choix. Dernier exemple en date, ma grand-mère me dit "mais tu te souviens quand tu mangeais de la viande. Pourtant c'est bon le poulet, alors pourquoi t'a décidé de ne plus en manger?"
Merde quoi.
Louis;2660297 a dit :
J'aime pas beaucoup ce genre d'émissions non plus, où on joue beaucoup sur le pathos et le sensationnel pour faire de l'audience.
Là où j'avais halluciné, c'est quand Delarue était venu justifier sa consommation de cocaïne en expliquant que les divers témoignages qu'il entendait lui pesaient et que la drogue était un moyen de supporter ce fardeau. Le cynisme à l'état pur.
Moi ce que j'ai du mal à comprendre là dedans en fait c'est que oui, d'accord, répondre à des gens qui vous montrent qu'ils ne peuvent pas / veulent pas comprendre ce que vous faites, c'est chiant, mais parfois aussi les gens ne posent des questions que parce qu'ils ont réellement envie de savoir et de comprendre. Vous faites un truc que je ne fais pas, je m'interroge, c'est normal. Vous êtes évidemment libre de pas répondre à mes questions mais bon, "en avoir marre de se justifier" c'est aussi une forme de fermeture volontaire et que moi j'ai parfois du mal à comprendre. L'une de mes amie est végétarienne, je n'ai jamais pu en parler avec elle parce que dès qu'on lui pose des questions elle se braque comme si on l'agressait (alors que non, on veut juste comprendre quelque chose qui n'est pas nous). Ceci dit c'est pas pour le végétarisme que ça me "choque" le plus, c'est par rapport aux questions de choix type "je vis dans un couple libre" ou au contraire "je resterai fidèle a un seul et même mec toute ma vie", si on pose des questions on se fait rembarer... Je trouve ça assez inutile toute cette fermeture aux autres sous prétexte qu'on se sentirait "oppressé par notre profonde différence".
Mr. Octopus;2660935 a dit :
Je peux comprendre ton point de vue mais en ce qui me concerne, j'ai expliqué à tous ceux que je connais et qui me l'ont demandé, pourquoi je suis devenue végétarienne. Ma famille le sait, mes amis aussi. Mais quand je vois une copine à moi que je connais depuis 5 ans et qui sait très bien les raisons pour lesquelles je ne mange pas de viande, me demander pourquoi je n'en mange pas , je m'énerve parce que j'ai suffisamment expliqué mon choix auparavant. Maintenant voilà, je me braque facilement sur ce sujet-là, j'estime ne pas avoir à me justifier davantage.
Cela dit, si c'est une personne que je ne connais pas qui cherche à savoir pourquoi, je lui explique volontiers.
A
AnonymousUser
Guest
Je pense que mon post à été mal compris !
Konstantine : non, je ne visais pas les végétariens. J'ai utilisé le terme "vous" certes mais c'était un vous assez impersonnel, c'était peut-être maladroit mais je ne m'adressais pourtant à personne en particulier, ni les végétariens ni les autres. Mon message n'était pas en lien du tout avec ton premier message (celui où tu parlais de ta peur d'annoncer aux gens que tu es végétarienne parce que tu as peur de leur réaction, c'est bien ça?)
Mon post était en fait en lien avec la citation de Jules Winnfield, quand elle disait qu'elle ne supportait plus de se justifier, de devoir expliquer son choix - j'aurais peut-être du la citer, mais là encore : je ne vise personne parce que je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vu réagir en refusant de répondre à quelqu'un qui vous posait des questions, je ne vois qu'une phrase postée ici et sur laquelle j'extrapole.
Je développe peut-être un peu mon explication?
Je comprends parfaitement que le jugement de la famille ou des proches puisse être un jugement négatif. De base, nos parents nous élèvent avec une certaine idée en tête de ce que nous allons devenir, ou du moins, de ce qu'ils espèrent nous voir devenir. S'ils nous élèvent sans végétarisme ils ne s'attendent pas a ce que nous devenions pourtant végétarien. C'est tout con mais c'est comme tout, certaines personnes pensent que la base de l'entente viens d'une similitude dans la pensée et dans les valeurs.
Et je comprends que ce jugement apporté par les parents ou les proches puisse être pénible, blasant, vexant, etc...
Mais d'un autre côté, je ne comprends pas le comportement qu'ont certaines personnes qui ont fait un choix "hors du commun" (vie sexuelle hors de la norme couple hétéro, végétarien, prostituées) de ne pas vouloir en parler, comme si elles partaient du principe que "j'ai fait un choix, on le respecte même si on ne le comprend pas, je n'en parlerai pas, point'. Pourquoi ce refus? Parce que ces gens ont peur d'être jugés négativement? Parce qu'ils ont peur d'être face à quelqu'un qui discutera leur choix, qui ne sera pas forcément d'accord, qui ne sera pas forcément à se prosterner devant le choix, qui le remettra en question?
Mais au pire, et alors? Sans dire que je me sens capable d'expliquer tout mes choix, je suis au moins ouverte à la discussion, même à la discussion avec quelqu'un qui ne serait pas de mon avis, qui aurait des difficultés à approuver mon choix. Et je ne prétendrais pas pouvoir l'amener à respecter mon choix, parce que ce n'est de toute façon pas ce que je désire. Si les gens ne sont pas d'accord avec moi, tant pis ! Mais s'ils veulent en discuter alors : avec plaisir.
Donc voilà, autant je comprends qu'on soit blasé de devoir sans cesse faire face a un refus non caché des parents, un jugement qui, en plus, peut se réitérer par exemple à chaque repas (pour les végétariens) ou à chaque rencontre avec par exemple la petite amie d'une enfant homosexuelle, autant je ne comprends pas qu'on ait aussi peur de faire face a un jugement négatif venant d'un inconnus ou de quelqu'un avec qui on ne reparlera certainement plus jamais de ça. Je distingue donc les parents (qu'on subit tous les jours) des autres, avec qui on peut ne discuter de cela qu'une seule fois dans sa vie et qui n'ont pas assez de proximité avec nous pour que le fait qu'ils désapprouvent soit réellement pris au sérieux.
Konstantine : non, je ne visais pas les végétariens. J'ai utilisé le terme "vous" certes mais c'était un vous assez impersonnel, c'était peut-être maladroit mais je ne m'adressais pourtant à personne en particulier, ni les végétariens ni les autres. Mon message n'était pas en lien du tout avec ton premier message (celui où tu parlais de ta peur d'annoncer aux gens que tu es végétarienne parce que tu as peur de leur réaction, c'est bien ça?)
Mon post était en fait en lien avec la citation de Jules Winnfield, quand elle disait qu'elle ne supportait plus de se justifier, de devoir expliquer son choix - j'aurais peut-être du la citer, mais là encore : je ne vise personne parce que je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vu réagir en refusant de répondre à quelqu'un qui vous posait des questions, je ne vois qu'une phrase postée ici et sur laquelle j'extrapole.
Je développe peut-être un peu mon explication?
Je comprends parfaitement que le jugement de la famille ou des proches puisse être un jugement négatif. De base, nos parents nous élèvent avec une certaine idée en tête de ce que nous allons devenir, ou du moins, de ce qu'ils espèrent nous voir devenir. S'ils nous élèvent sans végétarisme ils ne s'attendent pas a ce que nous devenions pourtant végétarien. C'est tout con mais c'est comme tout, certaines personnes pensent que la base de l'entente viens d'une similitude dans la pensée et dans les valeurs.
Et je comprends que ce jugement apporté par les parents ou les proches puisse être pénible, blasant, vexant, etc...
Mais d'un autre côté, je ne comprends pas le comportement qu'ont certaines personnes qui ont fait un choix "hors du commun" (vie sexuelle hors de la norme couple hétéro, végétarien, prostituées) de ne pas vouloir en parler, comme si elles partaient du principe que "j'ai fait un choix, on le respecte même si on ne le comprend pas, je n'en parlerai pas, point'. Pourquoi ce refus? Parce que ces gens ont peur d'être jugés négativement? Parce qu'ils ont peur d'être face à quelqu'un qui discutera leur choix, qui ne sera pas forcément d'accord, qui ne sera pas forcément à se prosterner devant le choix, qui le remettra en question?
Mais au pire, et alors? Sans dire que je me sens capable d'expliquer tout mes choix, je suis au moins ouverte à la discussion, même à la discussion avec quelqu'un qui ne serait pas de mon avis, qui aurait des difficultés à approuver mon choix. Et je ne prétendrais pas pouvoir l'amener à respecter mon choix, parce que ce n'est de toute façon pas ce que je désire. Si les gens ne sont pas d'accord avec moi, tant pis ! Mais s'ils veulent en discuter alors : avec plaisir.
Donc voilà, autant je comprends qu'on soit blasé de devoir sans cesse faire face a un refus non caché des parents, un jugement qui, en plus, peut se réitérer par exemple à chaque repas (pour les végétariens) ou à chaque rencontre avec par exemple la petite amie d'une enfant homosexuelle, autant je ne comprends pas qu'on ait aussi peur de faire face a un jugement négatif venant d'un inconnus ou de quelqu'un avec qui on ne reparlera certainement plus jamais de ça. Je distingue donc les parents (qu'on subit tous les jours) des autres, avec qui on peut ne discuter de cela qu'une seule fois dans sa vie et qui n'ont pas assez de proximité avec nous pour que le fait qu'ils désapprouvent soit réellement pris au sérieux.
Louis : certes, mais d'un autre côté, le fait de ne pas répondre aux questions et de demander à être respecté est parfois ajouté a un certain "mépris" ce qui rend une forme de prétention qui m'insupporte.
J'ai des exemples précis en tête (des gens qui, par exemple, vivent dans un couple libre, et vont mépriser toute autre forme de sexualité, comme si la sexualité des couples fidèles était "banale, sans saveur / valeur" et qui en même temps refusent de parler de leur sexualité autrement que par des "je suis comme ça et je n'ai pas à me justifier").
Et je me doute bien que le mépris est aussi une façon de se sentir plus en sécurité avec son choix (bah oui, si on est pas stable, si on est pas vraiment "sûr" de son identité, on peut au moins être sur que l'identité des autres est pourrie, c'est moins violent que de douter de soi)
Et le doute identitaire, je connais. Mais je préfère faire face quitte à subir la violence du doute et de l'incertitude (voire de la remise en cause complète) plutôt que de demander aux autres de se prosterner devant mes choix afin que je les accepte mieux moi-même.
Mais c'est un point de vue, c'est tout ^^.
J'ai des exemples précis en tête (des gens qui, par exemple, vivent dans un couple libre, et vont mépriser toute autre forme de sexualité, comme si la sexualité des couples fidèles était "banale, sans saveur / valeur" et qui en même temps refusent de parler de leur sexualité autrement que par des "je suis comme ça et je n'ai pas à me justifier").
Et je me doute bien que le mépris est aussi une façon de se sentir plus en sécurité avec son choix (bah oui, si on est pas stable, si on est pas vraiment "sûr" de son identité, on peut au moins être sur que l'identité des autres est pourrie, c'est moins violent que de douter de soi)
Et le doute identitaire, je connais. Mais je préfère faire face quitte à subir la violence du doute et de l'incertitude (voire de la remise en cause complète) plutôt que de demander aux autres de se prosterner devant mes choix afin que je les accepte mieux moi-même.
Mais c'est un point de vue, c'est tout ^^.
Je débarque un peu avec mon petit truc pendant votre grand débat, mais je ne supporte pas les gens qui collent leurs chewing gums sous les tables et chaises, je trouve ça vraiment dégueulasse et je ne supporte pas quand je pose la main sur mon genoux et sent un vieux chewing gum me toucher le dos de la main 
A
mais en vrai c'est vraiment dégueu' 
