Je ne supporte pas...

[agapanthe7]

Je ne supporte pas le besoin de certains de se sentir "a part".
Je m'explique: en parcourant le net je constate une tendance a vouloir se sentir singulier de toutes les manieres possibles. En evoquant une phobie qui se revele etre une peur commune, en s'imaginant plus doue que la plupart ou encore plus malheureux.

J'ignore si ce n'est qu'une impression ou une reelle tendance due au net qui est propice a la confidence et constitue pour beaucoup un journal intime...

 

[Glouns]

Moi ça me fait penser que depuis un petit bout de temps avec mes frères, quand on parle de notre père, on l'appelle "le père". Au départ c'était pour rire et maintenant c'est resté, et même ma mère l'appelle "le père". Par contre ma mère reste "maman". Je suppose que c'est lié au fait qu'on est un peu plus proches/intimes avec ma mère. Par exemple quand on est chez mes parents ma mère nous oblige à lui faire un bisou pour dire bonne nuit (oui oui, même à 25, 26 et 30 ans), alors que mon père non (il a essayé de nous y obliger un moment parce qu'il était jaloux, mais ça a pas marché).

Et aussi avec le frère de mon père (mon oncle donc) et sa famille, on aime bien ne pas faire référence aux gens avec leurs prénoms mais en fonction de leurs relations, surtout avec mon père, mon oncle et ma grand-mère en fait.
Genre si mon oncle appelle à la maison et que c'est moi qui réponds, je vais tendre le téléphone à mon père en disant "c'est ton frère". Ou quand on parle de ma grand-mère en son absence, parfois c'est "la grand-mère" ou "la reine mère" ou "ta mère" (quand on parle à mon père ou mon oncle). Mais c'est vrai que moi je le fais moins parce que je la kiffe, ma grand-mère, du coup je l'appelle souvent "mamie".

Hum et aussi pendant longtemps mes parents se sont appelés "papa" et "maman" devant nous...

 

[Peaudouce]

Je ne supporte pas le fait que sur les multiples forums frequentes, je constate que l'idee d'echange est illusoire.

Je m'explique: si on ne fait pas deja partie d un petit groupe, on est souvent ignoree.
Et je conchie l'indulgence faite aux anciens des forums quand ils sont agressifs avec des neophytes...(experience vecue ici meme)

 Je posais des questions, ça passait à côté et les filles parlaient entres elles. Elles faisaient des pavés entres habituées.

Ah! Ca faisait longtemps ce débat nouvelles/anciennes. Si on parlait de l'hygiène plutôt?

En vrai, je trouve que le problème se trouve précisément dans ce que tu dis : tu es venue poser tes questions. Les filles discutaient entre elles. Il y a interactions & échanges. Est-ce qu'avant de poser tes questions, tu as essayé de réagir sur les posts des autres? En général, c'est comme ça qu'on attire l'attention et qu'on s'intègre dans la conversation.

C'est comme dans la vie, si des filles discutent ntre elles du dernier film qu'elles ont vu, tu peux pas arriver et crier "Et sinon vous avez lu le dernier bouquin de machin ein dites?" ça se fait pas.

Bone après je sais pas vraiment comment ça s'est passé mais je tire ça de ton post, quoi.

Mais l'exemple flagrant c'est "je ne supporte pas" et "je ne  comprends pas". Régulièrement il y a des posts sortis de nulle part en plein débat qui disent "Je ne comprends pas pourquoi il m'a fait ça"... C'est pas qu'on veut pas réagir c'est juste qu'on sait pas quoi dire et que ça dénote quoi

Mais tellement !

 

[Peaudouce]

@agapanthe7 Je trouve ça un peu raide de parler du comportement "des anciennes" alors que bah... déjà, y'a pas de groupe défini comme ça, il faudrait peut-être voir à éliminer cette idée. Y'a des gens qui sont effectivement là depuis un moment c() mais c'est pas pour autant qu'on est toutes d'accord entre nous, déjà, et qu'on approuve toutes les comportements agressifs si jamais il y en a. Seulement on évite de se faire la police les unes aux autres, c'est juste... pas l'idée. Pas en public en tout cas. Aux modérateurs du forum de gérer ça s'ils le jugent nécessaire (ça arrive), mais pas à nous, c'est pas notre place.

Ensuite, on a parfois tendance à croire que quand on arrive dans un nouvel endroit, toutes les "règles" inconscientes et tacites qui s'appliquaient ailleurs s'appliqueront ici aussi, et c'est pas forcément le cas. Evidemment, aucune règle n'est immuable, le forum a beaucoup changé en quelques années, preuve que l'arrivée des "nouvelles" n'est pas impossible, bien au contraire ! Mais oui, parfois il y a un décalage, qui peut se révéler par plein de choses (ici par exemple l'un des décalage les plus "courant" c'est par rapport à l'écriture je pense. C'est con à dire mais on est quand même sur un forum sur lequel on ne "parle pas" kikoolol, on n'écrit pas n'importe comment, on fait légèrement gaffe à notre grammaire, votre vocabulaire et notre orthographe).

Et dernière chose... il est "normal" d'accorder de l'attention aux gens qu'on connait. C'est simplement logique, et sans ça je crois que nos relations seraient bien pauvre. Alors oui, au fil des années sur le forum, j'ai vu que y'avait des gens avec qui j'étais plus d'accord que d'autres, des gens dont l'avis me semblait souvent plus original et plus intéressant... Ca ne veut pas dire que je ne lis que les filles en question, mais clairement, leurs posts vont plus attirer mon attention que ceux des autres, prétendre le contraire serait hypocrite. Et si j'avais passé 5 ans sur un forum pour ne tisser aucun lien ou que ces liens n'influencent en rien ma lecture du forum, ce serait quand même plutôt étrange, non ?

Alors oui, y'a toujours un petit chemin à faire quand on arrive dans un nouvel endroit, et parfois, ça passe ou ça casse, parfois on se rend compte qu'on n'aime pas trop "l'ambiance" de la communauté, parfois on aimerai que tout soit différent (et peut-on vraiment faire changer une communauté existante parce qu'on n'aime pas trop ?) et parfois, souvent même, on prend juste le temps de s'habituer, on comprend comment ça marche, et on finit par se rendre compte que bah on en fait on nous lit autant que les autres...

Bref tout ça pour dire que si jamais tu as un problème personnel avec un membre, si tu considères avoir été "mal" traitée, il vaut peut-être mieux quand même essayer de ne pas généraliser la chose en se disant que de toute façon, on est toutes des égoïstes au sein de notre petit groupe d'anciennes, sans quoi tu auras effectivement du mal à t'intégrer... (si tu rejettes toi-même la communauté, je veux dire). Attends de voir ce que réserve la suite, et tu verras qu'on est pas si méchante

Je ne vois pas l'interet de te justifier sur  vos amities et affinites. C'est humain de fonctionner ainsi et ma critique ne reposait pas exactement sur ca.

Je me repete: dans le cas d'un echange generaliste sur un sujet de societe ou une reaction d'article, je deplore le fait que des avis parfois interessants soient omis pour rebondir sur celui de la "copine" quand bien meme il serait inepte.
Je ne deplore l'effet de groupe uniquement quand l'echange est compromis.
Dans d'autres cas tels que les topics a confessions je trouve normal de communiquer en "groupe", "entre copines".

Pinceau: ta remarque sur la syntaxe est raide. Ecrire d'un clavier de portable quand on n'en a jamais eu et que certaines fonctions type accents me sont totalement etrangeres empechent bien des choszs. Je n'ecris pas en sms ou sur le mode "kikoulol" pour autant.

Mais encore une fois, ça ne reste que ton avis  Et puis pourquoi toi du coup tu ne rebondirais pas sur ces avis "intéressants"?
Pour conclure, je rajouterais que l'inepte de l'un peut être l'intéressant de l'autre...
Bref, je vois pas l'intérêt de réenclencher ce débat, au pire tu en parles directement sur les topics concernés, ou alors tu cites les avis que tu trouves si intéressants pour les rendre plus visibles, et basta 

Et si les fameux avis intéressants sont les tiens et que tu te sens systématiquement ignorée, peut-être faut-il une petite remise en question? Ou tu répètes des choses déjà dites, ou le ton employé ne correspond pas... je dis ça sans aucune agressivité, c'est juste que quand les choses se répètent, il faut d'abord se poser des questions avant d'incriminer les autres
Ce dernier point est parfaitement illustré par ta réponse à @Pinceau d'ailleurs : elle te fait une remarque posée sur ta syntaxe, tu le prends mal en rétorquant clavier portable et accents. Sauf que les Mads ne sont pas au courant de ça et n'ont pas à le "subir"  Ce n'est pas toujours aux autres de faire des efforts.

3) je m'arrete la. Le ton de certaines ne me plait pas vraiment.

Bonne journee a toutes

Ce gif m'a bien fait rire MAIS de la part de quelqu'un de totalement étranger au débat (moi, donc) c'est TYPIQUEMENT ce genre de truc qui peut faire penser que les ""anciennes"" sont condescendantes à l'égard des nouvelles. Je juge PAS mais c'est parlant je trouve.

 

[Polly Maggoo]

Je ne supporte plus les gens qui disent "papa, maman" pour parler de leur parents. Jusque 5 ans ça va mais après

Même chez un petit enfant ça me choque (mais c'est parce que je n'y connais vraiment rien aux enfants, j'imagine que ça n'a rien de choquant en fait ) la seule fois où j'ai entendu un gamin dire "maman" sans déterminant j'avais envie de lui expliquer que Maman n'était pas un prénom qu'on ne pouvait pas tous dire "maman" pour parler de sa mère à lui

Ça me rappelle un "accrochage" sur Madmoizelle à cause de ça (façon de dire que j'ai pris cher). Je commentais un témoignage, et plusieurs lectrices, dont moi, ne comprenaient pas pourquoi l'auteure était enfant au début de l'article et sans transition adulte à la fin du témoignage. J'ai interpelé la rédac sur la forme de l'article et donnant comme exemple que l'auteur disait "maman a fait ça blablabla" et que j'avais déjà entendu ce genre de manière chez des petits enfants, l'article était donc très ambigu.
Je me suis fait pourrir par des filles qui m'ont répondu que j'avais tenu des propos insultant envers l'auteure
Bref, un grand moment de mes débuts sur Mmz que je tenais à partager

 

[Charlie Zola]

@ShinyPony
@Mapashica


Du coup ce sont vos parents qui préfèrent que vous les appeler par leurs prénoms ou bien c'est venu tout seul et ils ont rien dit ? Ça m'intéresse parce que j'ai jamais appelé ma mère par son prénom, sauf pour l'embeter je lui dit parfois "la reine mère" ou "madame". 

En fait je ne peux pas la nommer par son prénom comme tout le monde tout simplement parce que pour moi elle est en dehors du monde. C'est sûrement parce que je n'ai plus qu'elle comme parent  et parce que j'ai la chance d'avoir de très bonnes relations avec elle mais pour moi ma mère c'est presque une sorte de fée. Une fée qui accepte que ses enfants partent conquérir le monde loin d'elle et qui est capable de prendre un avion au moindre coup de téléphone . Une fée femme de ménage qui a bossé comme une malade pour qu'on fasse des études longues. ..j'ai beaucoup trop d'amour et de peur de me retrouver orpheline pour la voir comme une adulte comme une autre en fait . C'est certainement très enfantin mais c'est comme ça. Mais bon je prends sur moi en société je dis "ma mère" ,avec mon frère et ma soeur c'est "maman"mais dans notre langue maternelle.

 

[BonnieButler]

Ce "Je ne supporte pas" va être un peu brouillon, parce que je ne suis même pas sûre de ce que je ne supporte pas en fait .

Il y a une alternative : soit je ne supporte pas mon incapacité à sortir de ma zone de confort, soit alors je ne supporte pas la pression sociale selon laquelle je devrais à mon âge vivre des trucs un peu folklo . Ca m'embête un peu cette histoire, et selon les moments, j'oscille entre ces deux réflexions un peu contradictoires. Jusqu'à mes 21-22 ans grosso modo, je suis pas mal sortie, j'étais toujours partante pour prendre des verres ou aller à des soirées, je faisais des soirées so crazy où je rentrais à 7h du mat encore bourrée (bon, pas toutes les semaines, mais j'en faisais quoi), j'avais des petites histoires avec des mecs et c'était plutôt fun, bref, je faisais des trucs adaptés à ma (folle) jeunesse . Puis plusieurs facteurs ont fait que mes fréquences de sortie ont bien bien diminué (ma meilleure amie et partenaire de soirée s'est mise en gros couple, je suis sortie pendant plus d'un an et demi avec le mec le moins social du monde, ce genre de trucs ), jusqu'à atteindre un point particulièrement bas il y a quelques mois quand j'ai vécu une rupture foireuse et que chaque goutte d'alcool ingurgitée durant cette période me faisait atteindre des sommets de baditude . Après cette période, j'ai directement enchainée sur une année universitaire qui m'a demandé beaucoup de travail, j'ai commencé les compétes de course à pied qui ont lieu le dimanche matin et qui m'interdisent de me pinter la gueule le samedi soir et de rentrer après minuit - et donc, d'étape en étape, j'ai un peu aujourd'hui l'impression d'avoir la vie d'une personne de 30 ans, et ça me gonfle un peu. Je me couche rarement après 1h du mat, je n'ai pas été ivre morte depuis un demi millénaire, le seul mec avec qui j'ai couché ces derniers mois, c'était mon ex, je ne supporte plus d'avoir la gueule de bois, les fois où je me lève après 10h je culpabilise parce que j'aurai moins de temps pour travailler... Et je me demande si c'est parce que je me suis installée dans une espèce de zone de confort bien pépère, et que je me suis habituée à un environnement plutôt sain dont j'ai eu besoin pour me sortir de ma déprime post-rupture. Si c'est le cas, je commence à en avoir marre je crois. J'habite seule depuis plus de trois mois, j'aurais pu faire des trucs un peu pompompidop dans mon appart trop cool, ben je n'ai jamais fait une soirée avec plus de 3 personnes . Tous mes potes sont venus une fois ou deux dîner ou prendre un verre, mais je n'ai même pas fait de pendaison de crémaillère . Parce que je n'avais pas envie de dégueulasser mon appart, d'emmerder mes voisins, de me coucher tard et de me réveiller dans le pâté, parce que ça me fait chier que les gens fument chez moi. Voilà, j'ai bientôt 24 ans et avec moi c'est fou fou fou quoi . Je suis désolée, je digresse à mort sur ma vie alors que tout le monde s'en balance probablement, mais j'ai un peu peur de passer à côté de quelque chose, j'ai un peu peur de m'être coincée dans une espèce de besoin de confort physiquo-matériel qui me fait rater les trucs trop fun que je pourrais vivre.

Mais, d'un autre côté, le truc c'est que j'adore ma vie . Je suis pleinement satisfaite de la plupart de ses aspects, je me sens énormément chanceuse de tout ce que j'ai la chance d'avoir (une famille, des amis, une bonne santé, des études que j'adore, un confort matériel appréciable). Rien que de l'écrire j'ai un peu honte en fait . Je suis en train de geindre sur le fait que ma vie n'est pas assez palpitante en fait, non? Si c'est le cas, ben je ne supporte pas cette pression sociale qui sous-entend que ma vie n'est pas assez palpitante . Surtout que beaucoup de gens que je connais vivent comme moi, ils s'en foutent de ne rien faire de leurs samedis soirs et de ne pas s'être récemment endormis dans leur vomi . Je ne supporte pas donc d'être affectée par ce postulat social lié à la jeunesse, d'être obligée de questionner mes préférences sous prétexte que j'ai 23 ans et que c'est l'âge où je suis censée vivre mes meilleures expériences. Parce que ça me fout un peu la pression quand même.

(mille excuses pour ce post mal écrit et probablement trop personnel pour le topic, mais je ne savais pas vraiment où je pouvais le poster )

 

[Peaudouce]

Ce "Je ne supporte pas" va être un peu brouillon, parce que je ne suis même pas sûre de ce que je ne supporte pas en fait .

Il y a une alternative : soit je ne supporte pas mon incapacité à sortir de ma zone de confort, soit alors je ne supporte pas la pression sociale selon laquelle je devrais à mon âge vivre des trucs un peu folklo . Ca m'embête un peu cette histoire, et selon les moments, j'oscille entre ces deux réflexions un peu contradictoires. Jusqu'à mes 21-22 ans grosso modo, je suis pas mal sortie, j'étais toujours partante pour prendre des verres ou aller à des soirées, je faisais des soirées so crazy où je rentrais à 7h du mat encore bourrée (bon, pas toutes les semaines, mais j'en faisais quoi), j'avais des petites histoires avec des mecs et c'était plutôt fun, bref, je faisais des trucs adaptés à ma (folle) jeunesse . Puis plusieurs facteurs ont fait que mes fréquences de sortie ont bien bien diminué (ma meilleure amie et partenaire de soirée s'est mise en gros couple, je suis sortie pendant plus d'un an et demi avec le mec le moins social du monde, ce genre de trucs ), jusqu'à atteindre un point particulièrement bas il y a quelques mois quand j'ai vécu une rupture foireuse et que chaque goutte d'alcool ingurgitée durant cette période me faisait atteindre des sommets de baditude . Après cette période, j'ai directement enchainée sur une année universitaire qui m'a demandé beaucoup de travail, j'ai commencé les compétes de course à pied qui ont lieu le dimanche matin et qui m'interdisent de me pinter la gueule le samedi soir et de rentrer après minuit - et donc, d'étape en étape, j'ai un peu aujourd'hui l'impression d'avoir la vie d'une personne de 30 ans, et ça me gonfle un peu. Je me couche rarement après 1h du mat, je n'ai pas été ivre morte depuis un demi millénaire, le seul mec avec qui j'ai couché ces derniers mois, c'était mon ex, je ne supporte plus d'avoir la gueule de bois, les fois où je me lève après 10h je culpabilise parce que j'aurai moins de temps pour travailler... Et je me demande si c'est parce que je me suis installée dans une espèce de zone de confort bien pépère, et que je me suis habituée à un environnement plutôt sain dont j'ai eu besoin pour me sortir de ma déprime post-rupture. Si c'est le cas, je commence à en avoir marre je crois. J'habite seule depuis plus de trois mois, j'aurais pu faire des trucs un peu pompompidop dans mon appart trop cool, ben je n'ai jamais fait une soirée avec plus de 3 personnes . Tous mes potes sont venus une fois ou deux dîner ou prendre un verre, mais je n'ai même pas fait de pendaison de crémaillère . Parce que je n'avais pas envie de dégueulasser mon appart, d'emmerder mes voisins, de me coucher tard et de me réveiller dans le pâté, parce que ça me fait chier que les gens fument chez moi. Voilà, j'ai bientôt 24 ans et avec moi c'est fou fou fou quoi . Je suis désolée, je digresse à mort sur ma vie alors que tout le monde s'en balance probablement, mais j'ai un peu peur de passer à côté de quelque chose, j'ai un peu peur de m'être coincée dans une espèce de besoin de confort physiquo-matériel qui me fait rater les trucs trop fun que je pourrais vivre.

Mais, d'un autre côté, le truc c'est que j'adore ma vie . Je suis pleinement satisfaite de la plupart de ses aspects, je me sens énormément chanceuse de tout ce que j'ai la chance d'avoir (une famille, des amis, une bonne santé, des études que j'adore, un confort matériel appréciable). Rien que de l'écrire j'ai un peu honte en fait . Je suis en train de geindre sur le fait que ma vie n'est pas assez palpitante en fait, non? Si c'est le cas, ben je ne supporte pas cette pression sociale qui sous-entend que ma vie n'est pas assez palpitante . Surtout que beaucoup de gens que je connais vivent comme moi, ils s'en foutent de ne rien faire de leurs samedis soirs et de ne pas s'être récemment endormis dans leur vomi . Je ne supporte pas donc d'être affectée par ce postulat social lié à la jeunesse, d'être obligée de questionner mes préférences sous prétexte que j'ai 23 ans et que c'est l'âge où je suis censée vivre mes meilleures expériences. Parce que ça me fout un peu la pression quand même.

(mille excuses pour ce post mal écrit et probablement trop personnel pour le topic, mais je ne savais pas vraiment où je pouvais le poster )

Tout est normal, à 24 ans on est vieux. Enfin j'ai 24 ans aussi et franchement si t'as commencé entre 18 et 16  ans tu as peut être eu ta dose, et c'est pas grave.

 

[Pukun]

Je ne supporte plus de mentir par rapport à Noël, ou Pâques, ou n'importe quelle fête d'origine religieuse. A cause de la pression sociale.

Je m'explique: Ma famille n'a jamais fêté Noël ou les autres fêtes religieuses. Non pas à cause de problèmes d'argent, mais simplement par pure conviction: Mes frères, mes parents et moi sommes athées. (Evidemment: Je ne pense pas que le fait de fêter Noël ou une autre fête religieuse est une remise en cause de l'athéisme d'autrui. C'est juste que l'on fonctionne comme ça et ça nous va très bien. Les autres font ce qu'ils veulent  

Sauf que je fais croire à mes potes que je fête ces trucs pour paraître "normal". La seule fois où j'ai dis que ma famille et moi ne voulions pas faire ce genre de choses, on m'a pris en pitié  J'ai eu des questions totalement absurdes. Les gens m'ont demandé si on avait fait faillite alors qu'on est une famille plutôt aisée. Si c'est parce que mon père est musulman (techniquement il était bien né musulman mais il s'est toujours considéré comme athée). Si c'était parce qu'on se détesterait dans ma famille alors que pas du tout.
Ils essayaient de chercher une explication rationnelles à cela. Comme ça me fait terriblement chier d'expliquer pourquoi je ne VEUX pas faire ce genre de choses, alors je préfère mentir.

 

[hayden]

J'aurais très bien pu poster ça dans dans "Je m'en veux de penser ça..." puisque que je m'en veux aussi de ne pas supporter ça

Je m'explique, je ne supporte pas quand les personnes ne veulent pas accepter la critique ou même ne veulent pas écouter. Ce que j'entends par là c'est que généralement la critique fait avancer les choses, dans le sens positif, pour améliorer un projet par exemple ; on a toujours dit que la critique est constructive. Dans un travail de groupe, notamment, il me paraît essentiel d'avoir un moment "critique", juste pour que chacun partage ses opinions sur tel ou tel travail d'une telle ou telle personne. Du style "oh, ce serait bien si tu mettais ça comme ça, ça ferait plus joli" ou "essaie cette tournure de phrase, on comprendra peut-être mieux". Je n'essaie jamais d'être cassante, mais je veux simplement donner un avis ; après il faut discuter, si cet avis peut être recevable ou pas selon le contexte etc. Et je ne supporte pas quand une personne pense que ce qu'elle a fait a nullement besoin d'être amélioré et ne veut entendre aucune critique. Du style "de tout façon, je sais que ce que j'ai fait est bon donc pas besoin d'y toucher". Cela se produit le plus souvent lors de travaux de groupe (et c'est bien pour ça que je commence à ne pas supporter les travaux de groupe  ). L'exemple le plus frappant c'est quand une personne s'estime meilleure que les autres, alors dans ce cas là, il n'est pas question de lui faire une remarque. Et je ne supporte pas ça. Ca me donne un sentiment d'infériorité, je me sens dévalorisée, et je ne supporte pas ça. De quel droit peut-on s'affirmer meilleur que les autres et ainsi n'accepter aucune remarque ? Je fais souvent du mieux que je peux, j'écoute les propositions de chacun pour améliorer mon travail, je suis ouverte à tout mais il y a toujours une personne qui ne veut rien changer et qui ne veut même pas écouter ce que les autres proposent Je me doute que c'est dans le caractère de chacun, de la vision de soi et tout ça, mais j'ai vraiment dû mal à comprendre et à supporter ça.

Et je m'en veux de ne pas supporter ça

 

[Daz.]

Je ne supporte pas cette manie de rajouter des "juste" dans toutes les phrases. C'est juste trop bien, c'est juste pas possible, etc.

Le pire, c'est que je l'ai fait quelque fois et que c'est mon chéri qui me l'a fait remarquer, mais maintenant, je ne supporte plus du tout de l'entendre/le lire, c'est fou

 

[Fab]

Je ne supporte pas certains tics de langage des magasines féminins:
Utiliser "je/on" pour désigner la lectrice. Le titre de rubrique "je veux comprendre" sur Madz j'ai du mal par exemple, heureusement il n'est utilisé que dans l'exemple ci-dessus, je ne le vois pas ailleurs sur le site, alors que les magasines papier l'utilisent à toutes les sauces.
Je trouve ça tellement infantilisant. Ca me donne l'impression d'être un enfant à qui on va expliquer la vie. Et quand c'est utilisé à l'impératif ("on veut toutes cet accessoire tendance!" par exemple) c'est encore pire.

Toujours dans les magasines papiers (mais bon je n'en achète plus), le principe de caser le max d'anglicismes dans un article, au mépris des termes français, pour faire branché. Et les néologismes absurdes aussi. Un néologisme anglo-saxon qui me tape sur les nerfs: "coolab", une collaboration cool entre une marque et un magasine par exemple.

Je me trompe peut-être, mais j'avais souvenir que les magazines féminins utilisent beaucoup plus le "on" que le "je". Cette horrible forme impersonnelle qui créé une sorte de proximité nulle entre la rédac et le lectorat me donne envie de dégobiller.

En revanche, le "je", j'en ai très rarement vus, c'est d'ailleurs pour ça que sur mad, on utilise plutôt souvent le "je" où l'auteur-e parle de SON point de vue. En tout cas, c'était le cas à l'époque où j'en lisais (oui, ils m'ont particulièrement servi d'inspiration pour bâtir la ligne édito de madmoiZelle, on va dire )