À nouveau, j’ai appuyé sur les discours des personnes qui n’ont pas ou peu de problèmes dans ce domaine, et qui se plaignent alors qu’ils ont plein d’autres ressources voire un certain nombre de privilèges, jeunes et moins jeunes. C’est cette cible que je vise et que oui, je trouve particulièrement égoïste. C’est fou, mais je ne te visais pas toi en particulier, par exemple![]()
Et ça représente combien de personnes au juste? Comment tu fais pour évaluer qui est fondé ou pas, à souffrir des restrictions? Comme si ça pouvait s'estimer avec une petite balance individuelle, genre "ok t'es privé de sorties, mais à côté de ça t'es dans une bonne école donc ça compense!". Sachant que je maintiens que les étudiants sont fondés à être dégoutés de ne pas pouvoir vivre leur jeunesse librement. Après tout on n'en a qu'une...
Je parle uniquement du couvre-feu. Ne pas pouvoir sortir ou inviter des gens sans restriction, ça va comme projet, je suis désolée
Un peu facile comme argument, comme si cette mesure ne s'inscrivait pas dans un contexte plus global de restrictions et de contraintes. Pour te donner un exemple, dans l'université où je bosse, un cas de covid a été déclaré dans une assoc étudiante. TOUS les membres ont dû se mettre à l'isolement à titre préventif. Je dis bien tous les membres, pas juste les cas contacts. Et c'est sans compter les cours à distance, l'avenir professionnel bouché, les spots ultra-culpabilisants, les personnes qu'on doit s'abstenir de voir, etc. Donc bref, pour en revenir au sujet initial, je trouve que les jeunes ne sont pas moins légitimes que les autres tranches d'âge à tirer la gueule.
Je précise que je ne souligne même pas ça pour justifier les comportements transgressifs, mais ça me parait juste complètement stérile de rester dans son coin à maugréer contre ceux qu'on nous désigne comme responsables de la situation. Se mettre à leur place, ça permet d'être beaucoup plus serein-e que de s'en tenir à l'image de sales gosses égoïstes véhiculée par les médias.
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