@Chat-au-Chocolat
Si on tient responsable les rassemblements festifs de la hausse des cas, je ne vois pas trop à quel moment ça peut revenir à la normal, ou alors ce sera en dent de scie avec des périodes interdites (pour faire baisser le nombre de cas), puis des périodes autorisées (jusqu'à ce que le nombre de cas réaugmente trop), donc pas vraiment de retour à la normal à prévoir à priori.
Si on tient en plus compte du fait que les principaux lieux de contamination sont les entreprises et le milieu scolaire, interdire les rassemblements sert plutôt à temporiser cette hausse des contamination (qui elle ne pourra à priori pas baisser). Pour moi, ces interdictions viennent pour limiter la saturation des hôpitaux, mais je vois assez mal une baisse suffisante de l'épidémie pour une réouverture des lieux festif possible tant que les écoles/université/travail sont en présentiels.
Surtout qu'on ne peut à priori même pas compter sur l'immunité collective
Les bars et les rassemblements privés sont les principaux clusters (avec les écoles et les entreprises, c'est vrai, ce qui rend incompréhensible l'absence d'obligation du télétravail). Il y a un épidémiologiste qui l'expliquait très bien en disant que le Covid est un "virus de la fête"
Donc oui, les nouvelles restrictions servent à limiter la saturation des hôpitaux, mais elles ont aussi vocation à faire baisser l'épidémie (enfin en tout cas je l'ai compris comme ça

Je n'ai pas dit que grâce au couvre-feu on allait revenir à la normale, mais que ça pourrait au moins aider à retourner à la situation qu'on a connue post-confinement, où le nombre de cas avait drastiquement baissé et où les principales restrictions avaient été levées. Après oui, il n'y a aucune solution viable et le seul truc qu'on peut voir venir ce sont des périodes d'interdictions qui succèdent à des périodes de relâchement, ce qui est intenable sur le long terme. Mais je reste persuadée qu'avec un peu plus d'anticipation et de vision long terme, on aurait pu faire largement mieux. Là, on a un peu l'impression, comme en mars, que le gouvernement attend que ce soit bien la merde pour réagir, au lieu de prendre des mesures pour éviter qu'on se retrouve dans une telle situation. C'est aberrant, mais pouvait-on attendre autre chose de la part de cette équipe de bras cassés ?