Faut distinguer un forum où on vient pour se détendre, où on écrit parfois à la va-vite, voire carrément depuis depuis son portable ou sa tablette ; d'un contexte plus formel.
Perso, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà repris quelqu'un ici, que ce soit sur un topic ou en MP. Ce n'est pas l'endroit, j'ai intégré que ça pouvait vexer (meme si j'ai du mal à le comprendre), et en plus je fais plein de fautes moi aussi (peut-être même dans ce message qui sait !) même si j'essaie de corriger celles que j'aperçois en faisant un édit.
Bon, faut quand même éviter d'ékrir kom sa pck si nn sa va etrre cho 2 tt konprandr...
En revanche, quand je vois/entends des fautes encore et encore de la part de journalistes ou personnalités qui se la pètent (vous savez, ces gens.s qui gueulent que c'était mieux avant, que le niveau baisse, que de leur temps c'était mieux, qu'ils ont travaille dur pour faire telle école prestigieuse), dans des rapports officiels, dans des documents ou mails au boulot de la part de responsables qui ont parfois le culot de se moquer des fautes de leur équipe (la paille, la poutre, tout ça...), oui, j'assume, ça me fait grincer des dents.
J'ai beau faire des fautes (et si vous en voyez, vous pouvez me les signaler), il y a certains mots ou certaines expressions que je lis vraiment tels qu'ils sont écrits. Donc si c'est mal écrit, ça fait buguer mon cerveau, ça n'est plus fluide. Surtout si c'est un mot remplacé par un autre mot qui existe. Exemples : censé/sensé, traiter/traité, etc. Mon cerveau ne se contentera pas de faire de la phonétique, il va vraiment lire le mot avec cette écriture-là. Donc il va me falloir un temps pour corriger la phrase dans la tête et en comprendre le vrai sens.
Je le répète, je fais des fautes. Ça va faire 13 ans que j'ai eu mon bac techno et mon niveau a bien progressé. Pourtant, j'apprends encore régulièrement que je fais une erreur sur ceci ou cela. Et de mon côté, je suis contente d'apprendre la bonne façon d'écrire tel mot ou telle expression. Du coup, j'ai du mal à comprendre que pour d'autres personnes, ce soit vexant.
Après c'est sûr que y a une façon de le dire quand on s'adresse personnellement à la personne. Big up (Non.) à ma tante qui s'était moquée de moi en lisant que j'avais écrit "bonjours" (que j'ai longtemps confondu avec "toujours", tout comme j'ai longtemps mis un s à parmi). Et à cette prétendue copine qui s'était également moquée de moi parce que je pensais qu'on disait/écrivait "humouriste" vu qu'on dit "humour". Et puis il y avait commissairiat parce que commissaire. Secrétairiat parce que secrétaire. J'ai vu passer le fameux fuchsia plus haut, que j'écrivais fuschia. Tiens, d'ailleurs en parlant des couleurs, j'ai mis longtemps à comprendre qu'on 'accordait pas la couleur s'il y avait un adjectif donc des robes bleues mais des robes bleu marine. Moi j'ai écrit des robes bleues marine pendant longtemps.
Mais je suis contente d'avoir appris à ne plus faire ces fautes. Apprendre n'est pas une tare, ce n'est pas une honte, c'est une chance.
Surtout quand c'est des fautes hyper courantes, j'ai l'impression qu'on va perdre la bonne orthographe !
), ça va me faire rigoler sans pour autant me donner une mauvaise image de la personne qui fait la faute ! J'avais une copine qui était persuadée qu'on disait "la tête sur le cabillaud" par exemple, ça m'a fait mourir de rire mais je ne l'ai pas trouvée plus bête pour autant. Pour moi c'est un peu comme les paroles mal entendues.
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