Je ne supporte pas...

[1337]

Je ne support pas cette angoisse, quand j'ai invité du monde chez moi, que les gens sont partis et que j'ai tout bien rangé... Je n'ai plus rien à faire, sauf penser à ce que j'aurais pu mieux faire, à me demander si les gens ont passé un bon moment, si je ne les ai pas délaissé / vexé / ou je ne sais quoi à un moment ou à un autre, à me dire qu'ils ont sûrement du s'ennuyer ou pas trouver ça bien.
Alors qu'objectivement, tout s'est déroulé normalement. Mais non je suis toute stressée et angoissée, c'est plus constructif Je ne supporte pas ça.

 

[Endless]

Je ne supporte pas les personnes trop inquisitrices, qui insistent sur des questions auxquelles je n'ai manifestement pas envie de répondre . Concrètement si j'élude une question, c'est que je n'ai pas envie d'y répondre. Si je ne veux pas donner une information, je ne la donne pas, et j'attends qu'on respecte ce choix.

C'est pas méchant de ma part, c'est juste que je suis comme ça, je peux parler facilement de choses considérées comme intimes (genre "j'ai couché avec untel c'était chouette"), parce que je ne place tout simplement pas mon intimité là. Par contre parler de ma famille ou de ma vie professionnelle me gêne hautement. Tout comme le fait de donner mon nom de famille à des gens que je ne connais que peu. Je me préserve beaucoup de ce côté la, je ne parle pas des choses qui me tiennent vraiment à cœur, ça me rassure d'agir ainsi.

(Voilà pourquoi j'adore et je déteste rencontrer plein de gens en soirée )

 

[Lady Stardust]

Je ne supporte plus les journalistes qui ne servent à rien à la télé.
Exemple type :
"Présentateur : JP envoyé spécial à trémoulou les flots, JP est-ce-qu'il pleut à trémoulou les flots?
envoyé spécial : Oui oui Pierre Antoine tutafé, comme tu peux le voir j'ai un parapluie, il pleut, et tu as dit 3 minutes plus tôt qu'il pleuvait"
Mais qu'est ce que tu veux qu'il te réponde ?
"Non non pas du tout connard, je porte un parapluie et je me pèle les couilles en doudoune sur la plage de ton bled de merde par ce qu'en fait il pleut pas "
Ou encore quand il fait beau "c'est agréable la plage quand il fait chaud?" "arf non, je préférerais qu'il pleuve et que je sois coincé chez moi avec la goutte au nez "

Exemple type 2 :
"journaliste inutile : Membre du parti X, aux dernières élections le parti Y a eu un super bon score, qu'est ce que vous en pensez?
membre du parti X : Euh ben moi je trouve que c'est pas super mais bon, c'est le choix de la nation, je ne peux que le respecter
journaliste inutile : Que comptez vous faire?
membre du parti X : euh ben, travailler un peu plus, rebondir sur nos erreurs, et accepter le fait qu'il y a des élus du parti Y"
Mais qu'est ce que tu veux qu'il te réponde? "hé bien cher journaliste, nous avons pris contact avec un fabricant de bombe pour se débarasser du parti Y, de plus nous travaillons désormais dans l'objectif d'autoriser l'euthanasie en France car il est inadmissible que des cons ayant voté pour parti Y soient en vie !"



Edit : je voulais juste rajouter que j'ai mal à mon journalisme
Ainsi voilà.

Ça me fait penser que je ne comprends pas l'engouement autour de Martin Weil du Petit Journal (je ne suis pas dans le bon topic mais je rebondis sur ton post).
Ses questions sont assez souvent bien peu pertinentes, par exemple au Kurdistan irakien, au père d'une gamine qui ne va plus à l'école parce qu'ils ont du fuir: "alors, vous êtes triste que votre fille n'aille plus à l'école?" Idem, alors, votre magasin saccagé, le fait que vous deviez fuir votre maison, vous le vivez comment? BIEN MERCI
On apprend que la guerre c'est pas cool pour les civils, chouette, on aurait jamais deviné.

Le pire c'est les remarques qui ne sont pas des questions, mais qui attendent des réponses: à une combattante kurde, "vous savez, en France, les filles portent des sacs à main, et vous des kalachnikovs". Mouiiiii okay c'est quoi le but là?
Surtout que les femmes peshmergas, c'est un peu le must-have à interviewer j'ai l'impression, pour visiblement faire passer plus ou moins consciemment tout plein de symboles, alors qu'en réalité les femmes combatantes kurdes sont 500-600 pour 200 000 hommes... mais ça visiblement on ne l'entend pas beaucoup dans les reportages, c'est un peu dommage de faire du symbole sans contexte, et c'est surtout pas très journalistique, non? (Cf http://www.slate.fr/story/92691/kurdistan-irakien-femmes-peshmergas)

Je fais de mémoire ce dont je me souviens niveau questions, mais c'est vraiment l'impression qu'il m'a laissé... (et pas que pour ce sujet, globalement c'est pas avec ces reportages que tu comprends l'enjeu de conflits, ou leurs racines).
Mais d'un autre côté aller dans des endroits ou les autres ne vont pas forcément (Brunei par exemple) c'est vraiment super, et le fait de rencontrer des gens pour leur poser des questions bateau, ça peut plus intéresser les spectateurs qu'une analyse.
Bref ce type de reportage a des côtés positifs.

Mais je ne comprends pas le fait de présenter ça comme du journaliste d'investigation, et globalement l'enthousiasme qu'il y a autour

 

[1337]

Mais je ne comprends pas le fait de présenter ça comme du journaliste d'investigation, et globalement l'enthousiasme qu'il y a autour

Je trouve personnellement que oui, ça manque de profondeur, mais d'un autre côté, à part ses interventions, on ne voit pas grand-monde qui fait des reportages dans le feu de l'action. Du coup, je suis assez enthousiaste, parce que pour moi ça change des habituelles interventions depuis le balcon de l'hôtel et j'ai l'espoir que ça donne envie à d'autres chaînes de faire des sujets qui sortent un peu de la formule habituelle.

 

[loujedi]

Je ne supporte pas être dans une fac dans laquelle on va m'apprendre à gérer une administration mais qui n'est pas capable de s'organiser administrativement pour nous envoyer à tous nos emplois du temps de TD par mail. Voilà demain alors que je suis censée être en cours, je vais encore perdre mon temps à attendre devant la scolarité qu'on veille bien m'expliquer pourquoi j'ai été absente au td du même matin, parce que je n'avait même pas été informée y être inscrite auparavant.

Ça m'énerve FORTEMENT.

Euh bien bah du coup bonne nuit à toutes et à tous

 

[La femme de Frank]

Je ne supporte pas l'importance que prend la place du professeur dans mon rapport à l'enseignement. Pourtant je la comprend amplement, la trouve en tout point logique, et m'en satisfais donc d'une certaine manière, mais elle n'en reste pas moins absolument handicapante.
Depuis mes touts débuts scolaires, mon attitude face à un cours est conditionné par son enseignant. Que ce soit en terme d'écoute, de concentration, de participation, de travail, de motivation, ou de plaisir, je me retrouve totalement dépendante de mon appréciation de celui-ci. Si plus jeune j'attendais surtout d'un prof de la bienveillance et de l'humour, en grandissant mes attentes firent de même. Je ressens maintenant le besoin d'une réelle stimulation intellectuelle qui m'apparaît de façon plutôt abstraite et que je n'ai véritablement ressenti que dans deux cours pendant tout le lycée. J'ai toujours eu une tendance à sélectionner les matières en fonction de mes attirances personnelles - en général les domaines littéraires et artistiques - mais depuis un certain temps même des disciplines qui sont fondamentalement intéressantes et de plus correspondent à mes domaines de prédilection ne suffisent pas à me motiver. Je me retrouve à être profondément ennuyée par quelque chose censé me plaire, à me vautrer dans ces ressentis primaires sans savoir pourquoi - alors même que j'ai pour habitude de tout intellectualiser. Depuis mon entrée à la fac l'année dernière quasiment tous les profs m'indiffèrent (et par conséquent tous les cours me barbent), et l'anonymat caractéristique de l'université n'arrange pas les choses étant donné que j'apprécie particulièrement d'avoir une vraie relation avec certains enseignants. Ça peut vraiment être un fardeau de ne pas pouvoir s'épanouir à cause de ça, de n'être animée par rien et donc de ne rien en retirer, de se laisser aller à être médiocre... Et d'autant plus quand je vois que ça n'affecte pas les autres. Alors bien sûr les gens ont tous leurs préférences en matière de profs, mais la majorité ont une distance vis-à-vis d'elles, celles-ci ne régentent pas leur taux d'implication. C'est quelque chose que je leur envie tant parfois, quand je vois tous ces élèves autour de moi, constants dans leur travail d'une discipline à l'autre. Moi qui suis toujours pathétiquement bloquée dans ma nostalgie de mes deux profs de lycée.
Cette année encore je suis complètement chamboulée par le fait d'avoir du changer de professeur d'art dramatique. C'est ici je suppose encore plus délicat, puisque dans une discipline non théorique, vivante, et à visée professionnelle, le rôle du professeur est d'autant plus capital, et on a vite tendance à lui attribuer le titre de mentor. J'ai l'opportunité de pouvoir suivre une formation plus complète mais je n'arrive même pas à m'en réjouir tant c'est un déchirement pour moi de quitter un enseignant qui m'intéressait, me stimulait, dont j'épousais les idées, qui à mon sens me tirait vers le haut. Je sais cependant que je suis incapable de ne pas travailler quand il s'agit de pratique théâtrale, contrairement aux domaines scolaires théoriques, mais je pressens que je ne me sentirais pas à ma place et n'évoluerait pas en conséquence. Cette dimension de fatalité est insupportablement frustrante, comme si mon épanouissement personnel reposait purement sur des contingences.

 

[Seih]

Je ne supporte pas quand mes voisins se prennent la tête dans les escaliers. Ça résonne, bordel ! Quand tu veux être tranquille chez toi, eh beh non tu peux pas, parce que t'as le type du deuxième étage qui est à la porte de la nana du premier étage et qui lui hurle "ouvre-moi"... (oui il y a un appartement par étage dans mon immeuble et le type du deuxième s'est fait plaquer par la nana du premier ) Du coup, j'ai juste envie de descendre, de leur coller des baffes et de leur hurler "ON PEUT PAS ÊTRE TRANQUILLE PUTAIN ?!". Voilà.

 

[Illusions]

Je ne supporte pas retourner sur des sites web ou lieux qui me rappellent des mauvais souvenirs...
Je ne supporte pas le changement en tout genre bien que je m'adapte après.

 

[azalea77]

Je ne supporte pas de voir mon chat malade je voudrais qu'il soit guéri

 

[Iris Chase]

@Rose.Hybride ce qui me fait "rire" c'est que ce sont souvent des gens qui ne se rendent pas compte que si, ce qu'ils font, ça rentre dans la définition du tourisme, même s'ils sont persuadés d'avoir découvert "la vraie vie des vrais gens authentiques" et de s'être sentis tellement chez eux, comme des locaux.
Je suis allée me balader au Vietnam, on était chez l'habitant, avec un guide/traducteur qui nous expliquait les coutumes, alors effectivement, j'ai appris plein de trucs sur leur mode de vie, leurs coutumes, leur langue... N'empêche que j'avais beau être au milieu de nulle part et ne pas avoir l'appareil photo greffé à la main, j'étais une touriste.

C'est comme les gens qui se veulent "hors du système" et qui ne se rendent pas compte qu'ils sont en plein dedans, qu'ils forment une partie de ce système. Ceux qui se veulent "originaux" et refusent de rentrer dans des cases, mais qui par ce refus, rentrent justement dans une case et ne veulent pas s'en rendre compte...

Je trouve ça très intéressant comme phénomène

Puis-je me prosterner devant toi?
J'ai entendu tellement de poncif idiots sur les "touristes" que je n'y fais même plus attention! Genre j'avais un coloc venu vivre à Londres pour 3 ou 6 mois je me rappelle plus, qui passait ses journées devant son ordi (c'était son boulot) mais n'a jamais mis un pied à Covent Garden, PIcadilly Circus ou St Paul's Cathedral (je ne parle même pas des musées ces "ghettos de riches/snobs") parce que tu comprends "it's too touristic"! Oui mec, mais même en allant dans les bars relous "undergroud" de la ville pour "voir comment est le vrai Londres (?)" tu fais aussi le touriste hein, sauf que tu rates des trucs vachement bien!
Cela m'avait toujours tuée aussi quand j'habitais à Paris les gens qui y avaient grandi mais qui n'avaient jamais dagné mettre un pied sur la tour Eiffel, une péniche, dans le Louvre etc., tout ça parce que ça fait "touriste". Ouais ok, pour le coup là tu n'es pas du tout un touriste c'est vrai mais tu te prives juste de trucs magnifiques! Bref

 

[Treize]

Je ne supporte plus le joueur de batterie qui vit dans mon quartier. Alors je sais que c'est très ingrat de ma part de me plaindre parce qu'il joue globalement entre 13h et 15h (sauf hier où visiblement il a eu besoin d'une deuxième dose de 20h à 21h) et qu'il a visé l'heure où il ennuie le moins de gens possible mais même avec du double vitrage, je l'entends parce qu'il joue la fenêtre ouverte . Et ça me tape sur le système d'entendre taper toujours la même chose, tous les jours à heure quasiment fixe.

Fort heureusement, je vais potentiellement déménager bientôt . Mais j'ai quand même envie de lui dire de louer une maison reculée histoire d'arrêter de faire chier. En plus il a le chic pour jouer à chaque fois pile pendant la sieste de mon mioche ce qui me prive potentiellement d'une heure de liberté absolue, fort heureusement elle a le sommeil lourd mais j'ai peur à chaque fois que j'entends les premières frappes.

 

[Pluk]

@Madouc HS mais c'est ici