Dans Touche pas à mon poste (l'émission que j'adore critiquer) les chroniqueurs et Cyril se foutent carrément de la gueule des invités de façon plus ou moins discrète et font exprès de traduire n'importe comment pour faire rire les téléspectateurs (d'ailleurs ils se retrouvent bien attrapés lorsque l'invité parle français comme la fois avec Julian Perretta) ; les invités se retrouvent parfois embarqué dans des happenings foireux auxquels ils ne comprennent rien et tu ressens de l'incompréhension et de la honte dans leur regard et tu as pitié pour eux.
je me demande encore pourquoi les attachées de presse des artistes étrangers choisissent cette émission pour faire leur promotion: certes, le show fait de l'audience, mais je doute qu'un passage furtif comme "chair à concon" ait le moindre impact sur les ventes/entrées de l'intéressé, à part peut-être pour quelques "produits" formatés pour jeune public.
En ce qui concerne le Grand Journal, ce qui m'interpelle le plus, ce n'est pas tant le mélange des genres entre invités internationaux et vedettes populaires locales: difficile de bricoler un casting efficace pour une émission quotidienne. Le problème vient plutôt du fait que, pour une émission qui se veut prestigieuse au départ (au moins à l'époque Denisot), le manque de professionnalisme des interviews est assez criant: interprètes souvent très approximatifs, en plus du manque de fond des questions que tu as évoqué. En quoi préparer une dizaine de questions "intelligentes" serait une tâche insurmontable pour une équipe à l'effectif aussi pléthorique que celle du Grand Journal ?
Et après ils s'étonnent que plus personne ne regarde leur show.