Dans Touche pas à mon poste (l'émission que j'adore critiquer) les chroniqueurs et Cyril se foutent carrément de la gueule des invités de façon plus ou moins discrète et font exprès de traduire n'importe comment pour faire rire les téléspectateurs (d'ailleurs ils se retrouvent bien attrapés lorsque l'invité parle français comme la fois avec Julian Perretta) ; les invités se retrouvent parfois embarqué dans des happenings foireux auxquels ils ne comprennent rien et tu ressens de l'incompréhension et de la honte dans leur regard et tu as pitié pour eux.
je me demande encore pourquoi les attachées de presse des artistes étrangers choisissent cette émission pour faire leur promotion: certes, le show fait de l'audience, mais je doute qu'un passage furtif comme "chair à concon" ait le moindre impact sur les ventes/entrées de l'intéressé, à part peut-être pour quelques "produits" formatés pour jeune public.
En ce qui concerne le Grand Journal, ce qui m'interpelle le plus, ce n'est pas tant le mélange des genres entre invités internationaux et vedettes populaires locales: difficile de bricoler un casting efficace pour une émission quotidienne. Le problème vient plutôt du fait que, pour une émission qui se veut prestigieuse au départ (au moins à l'époque Denisot), le manque de professionnalisme des interviews est assez criant: interprètes souvent très approximatifs, en plus du manque de fond des questions que tu as évoqué. En quoi préparer une dizaine de questions "intelligentes" serait une tâche insurmontable pour une équipe à l'effectif aussi pléthorique que celle du Grand Journal ?
Et après ils s'étonnent que plus personne ne regarde leur show.

) ; les invités se retrouvent parfois embarqué dans des happenings foireux auxquels ils ne comprennent rien et tu ressens de l'incompréhension et de la honte dans leur regard et tu as pitié pour eux.
J'ai très envie d'être prof, depuis des années c'est un métier qui m'attire énormément (mais prof dans le supérieur, du coup je n'ai pas fait de MEEF), et quand je vois à quel point ce métier peut être ingrat j'ai envie de donner des baffes à tous ceux qui balancent ce genre de clichés
Et le pire, c'est quand je lis/entends : "Je n'ai aucune envie d'être prof, mais je le fais quand même/suis quand même des études pour parce que [insérer ici le pire argument du monde]." Mais non, non, non, merde ! Depuis quand on fait prof par défaut ? On parle de l'avenir de centaines d'élèves, qui peuvent être dégoûtés à vie d'une matière/de l'enseignement en général à cause d'un.e mauvais.e prof, qui n'a aucune envie d'être là et qui le fait savoir ! On ne fait pas prof si on n'a pas envie d'être prof, quel que soit l'argument derrière ! (même l'argument financier, désolée mais non pour moi ça ne passe pas, en quoi devenir prof t'assurera d'avoir un boulot ? Et puis quand bien même, imaginez un.e jeune prof malgré lui qui se retrouve en ZEP... Déjà que c'est difficile pour celleux pour qui c'est une vocation, mais alors pour celleux qui ne voulaient pas faire ça à la base c'est l'assurance de faire un burn-out ou de se retrouver en dépression au bout de quelques mois...)

)!!