@Flopidou : Le pessimisme n'est pas forcément toxique. J'entends bien que ça l'ai été pour toi et sincèrement tant mieux si tu t'en es détachée mais personnellement j'ai fait le parcours inverse. J'étais optimiste et je vais mieux depuis que je suis pessimiste.
Pendant toute mon enfance/adolescence j'ai cru à un monde juste et j'ai été systématiquement déçue, d'un point vue plus personnel aussi j'ai reçu jusqu'à la nausée des injonctions à l'optimisme, des "Passe à autre chose, ça va aller" quand il m'arrivait des choses vraiment ignobles et ça m'a littéralement détruite. C'est comme se prendre un coup de couteau encore et encore sur une blessure à vif. Çà n'allait pas mieux et ça ne s'arrangeait pas parce que cet optimisme enragé m'empêchait d'accepter ma souffrance actuelle et de guérir réellement, je me détruisais à espérer en vain des choses qui n'arrivaient jamais. Ce qui m'a aidé à m'en sortir c'est d'arrêter de toujours espérer le meilleur et d'accepter que des fois ça va mal, ça peut durer un moment et c'est ok de voir tout en noir.
J'y crois encore et je pense que je le ferais toute ma vie, parce que c'est ancré en moi et quelque part je dirais que je suis cynique et pessimiste parce que je suis profondément utopiste mais que ça me fait trop de mal de l'être. C'est devenu une protection, ce qui me permet de me réjouir encore plus quand il y a effectivement une avancée et de ne pas trop souffrir quand ce n'est pas le cas. De guérir quand tout va mal parce que j'accepte enfin d'aller mal, que je me laisse le temps de le vivre plutôt que de l'enfouir sous un tapis dont ça resurgira forcément un jour.
Après l'intelligence n'entre clairement pas en ligne de compte, sur ce point je te rejoins entièrement. Mais je ne pense pas que l'un soit meilleur que l'autre, juste que ça dépends des gens, des situations, des sensibilités ... L'essentiel c'est qu'on trouve la nuance exacte entre ces deux spectres dans laquelle on se sent bien.
Pendant toute mon enfance/adolescence j'ai cru à un monde juste et j'ai été systématiquement déçue, d'un point vue plus personnel aussi j'ai reçu jusqu'à la nausée des injonctions à l'optimisme, des "Passe à autre chose, ça va aller" quand il m'arrivait des choses vraiment ignobles et ça m'a littéralement détruite. C'est comme se prendre un coup de couteau encore et encore sur une blessure à vif. Çà n'allait pas mieux et ça ne s'arrangeait pas parce que cet optimisme enragé m'empêchait d'accepter ma souffrance actuelle et de guérir réellement, je me détruisais à espérer en vain des choses qui n'arrivaient jamais. Ce qui m'a aidé à m'en sortir c'est d'arrêter de toujours espérer le meilleur et d'accepter que des fois ça va mal, ça peut durer un moment et c'est ok de voir tout en noir.
J'y crois encore et je pense que je le ferais toute ma vie, parce que c'est ancré en moi et quelque part je dirais que je suis cynique et pessimiste parce que je suis profondément utopiste mais que ça me fait trop de mal de l'être. C'est devenu une protection, ce qui me permet de me réjouir encore plus quand il y a effectivement une avancée et de ne pas trop souffrir quand ce n'est pas le cas. De guérir quand tout va mal parce que j'accepte enfin d'aller mal, que je me laisse le temps de le vivre plutôt que de l'enfouir sous un tapis dont ça resurgira forcément un jour.
Après l'intelligence n'entre clairement pas en ligne de compte, sur ce point je te rejoins entièrement. Mais je ne pense pas que l'un soit meilleur que l'autre, juste que ça dépends des gens, des situations, des sensibilités ... L'essentiel c'est qu'on trouve la nuance exacte entre ces deux spectres dans laquelle on se sent bien.