@Dame Verveine : Ton dernier paragraphe 
Ça me fait penser à plein de trucs dont je voudrais parler et sur lesquels j'aimerais avoir vos avis, faut que je retourne trainer sur le boudoir. En tout cas globalement je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à trouver qu'il y a, au mieux un non-sens, au pire un truc ultra normatif et hétérocentré, derrière cette histoire de chiffrage. Parce que vraiment, à chaque fois que j'entends ça, je regarde la réaction des autres autour et j'ai l'impression que ce rapport quantifié au sexe va de soi, ou en tout cas que personne le déconstruit, et comme je suis un peu trop pudique pour mettre oralement des mots là-dessus dans une discussion, je reste seule avec mon énervement/incompréhension, ça me rend ouf
(En fait ce qui me rend dingue c'est qu'on puisse penser sa propre sexualité, donc un truc qu'on vit à 100%, qui passe par notre corps, et qui est censé nous procurer du plaisir, à partir d'étalons qui sont établis de l'extérieur, par la société... Evidemment que je m'en étonne pas, c'est le cas pour plein de choses et c'est d'ailleurs le principe de la violence symbolique, mais ça continue de m'attrister et de m'intriguer. Parce que je me demande vraiment ce que c'est censé recouper, à quelles réalités vécues le chiffre est censé se substituer, et qu'est-ce que ça dit du rapport de la personne à son propre plaisir sexuel. Je me demande aussi si pour la personne, la "récurrence"/la "répétition", la "durée" n'est pas en elle-même quelque chose qui symboliquement remplace ou équivaut au plaisir... Et là on en revient à cette idée de la latence d'une espèce de compétition sexuelle, du culte de la performance... Mais je vais pas vous refaire mon pavé qui était déjà mille fois trop long
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Ça me fait penser à plein de trucs dont je voudrais parler et sur lesquels j'aimerais avoir vos avis, faut que je retourne trainer sur le boudoir. En tout cas globalement je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à trouver qu'il y a, au mieux un non-sens, au pire un truc ultra normatif et hétérocentré, derrière cette histoire de chiffrage. Parce que vraiment, à chaque fois que j'entends ça, je regarde la réaction des autres autour et j'ai l'impression que ce rapport quantifié au sexe va de soi, ou en tout cas que personne le déconstruit, et comme je suis un peu trop pudique pour mettre oralement des mots là-dessus dans une discussion, je reste seule avec mon énervement/incompréhension, ça me rend ouf
(En fait ce qui me rend dingue c'est qu'on puisse penser sa propre sexualité, donc un truc qu'on vit à 100%, qui passe par notre corps, et qui est censé nous procurer du plaisir, à partir d'étalons qui sont établis de l'extérieur, par la société... Evidemment que je m'en étonne pas, c'est le cas pour plein de choses et c'est d'ailleurs le principe de la violence symbolique, mais ça continue de m'attrister et de m'intriguer. Parce que je me demande vraiment ce que c'est censé recouper, à quelles réalités vécues le chiffre est censé se substituer, et qu'est-ce que ça dit du rapport de la personne à son propre plaisir sexuel. Je me demande aussi si pour la personne, la "récurrence"/la "répétition", la "durée" n'est pas en elle-même quelque chose qui symboliquement remplace ou équivaut au plaisir... Et là on en revient à cette idée de la latence d'une espèce de compétition sexuelle, du culte de la performance... Mais je vais pas vous refaire mon pavé qui était déjà mille fois trop long
Dernière édition :
avec un air hyper inquisiteur.
Je parle de logiques implicites et de raccourcis intériorisés, mais après je serais bien la dernière à juger les pratiques sexuelles des unes ou des autres, et leurs sources de plaisir
Mon message reflète ma curiosité, pas du tout un jugement sur la bonne manière de concevoir ou de vivre sa sexualité (ce qui n'enlève rien par contre au fait que j'aime pas la symbolique du chiffre, mais bon cette symbolique elle opère dans plein de domaines, sur plein de sujets, et j'y participe aussi souvent même si je la déplore 
, ayant pas trop confiance en moi surtout en plein stress je suis tatillonne. Je comprend que ça puisse être chiant mais perso ça me rassure quand c'est bien clair. Je veux m'assurer d'avoir bien compris pour pas faire de conneries.
Et ce qui m'énerve dans ce genre d'article c'est qu'on les présente comme des héros qui vont changer le monde. Alors certes leur empreinte carbone doit drastiquement diminuer, mais ça reste un choix de vie individualiste, c'est pas comme ça qu'on fait la révolution. A moins qu'iels ouvrent leur yourte aux réfugiés climatiques.