@Lady Stardust non malheureusement je me suis même plutôt modérée sur les propos que j'ai pu lire (bon après c'était pas de la part de tous le monde).
C'était une shitstorme d'il y a deux semaines je crois. Et cette semaine c'est la communauté ace/aro qui s'en est pris pleins la tête car certains LGBT ne veulent pas leur reconnaître un statut oppressif sous couvert que les oppressions que ces personnes vivent sont de la misogynie et pas de l'acephobie.
Je suis assez choquée depuis que je me suis mise au militantisme sur Twitter en fait. Les propos sont hypers violents et je ne pensais pas qu'il y avait autant d'opposition entre les différents militants lgbt. Ça s'accuse dans tous les sens de phobies dès qu'un avis diverge et est différent de la masse. Après j'ai aussi l'impression que la population est plus jeune et quand on est jeune, on est peut-être plus agressif dans son militantisme ? (Psycho de comptoir je précise lol).
Après il y avait de bons threads de personnes trans qui expliquaient pourquoi et comment ça pouvait blesser et aussi exclure et ramener de la dysphorie. Ce que j'ai bien compris d'ailleurs. C'est Antastesia qui avait lancé le débat sur son compte privée. Et effectivement on peut pointer en quoi ça peut-être problématique de penser le genre à travers un organe sexuel. Mais comme disait une autre personne qui m'avait répondu (sorry je peux pas changer de page sur portable), c'est difficile aussi pour une lesbienne si elle a un vécu traumatique ou tout simplement un dégoût d'un organe sexuelle assimilé homme même si la personne est de genre féminin.
Je sais pas du tout où me positionner dans ce genre de débat car je ne suis pas concernée (et sur Twitter c'est à priori une condition obligatoire pour s'exprimer si tu ne veux pas te prendre une vague de harcèlement, d'ailleurs cet affichage d'étiquette perma me rend aussi mal à l'aise). Mais lire des trucs violents ça me fait mal pour les personnes que ça peut toucher aussi.
Encore un autre exemple, une youtubeuse trans s'est faite insulter de transphobe car elle répondait à un com horrible en montrant une photo d'elle superbe, qu'elle était une vrai femme. Et beaucoup de personne lui sont tombés dessus en disant qu'elle faisait de l'injonction au cispassing. Et que ça invisibilisait les trans non cis passing et pouvait trigger (d'où une fois mon interrogation sur ce qu'on considère trigger ou non d'ailleurs). J'ai l'impression que sur Twitter il y a vraiment une espèce de jalousie. Enfin c'est comme ça que je l'interprète. On peut se sentir mal parce qu'on ne ressemble pas à ce que l'on voudrait être (et je parle autant de passing que de grossophobie par exemple) mais est-ce nécessaire d'être violent envers ceux qui sont ce qu'on veut être ? Ou alors je suis trop bisounours peut-être.
Je savais que Twitter était un réseau hyper violent. Mais je ne me rendais pas compte à quel point en fait. D'ailleurs un de mes tweets a percé récemment (genre 1000 retweet) et ça a attiré des abonnés et ça me rend mal à l'aise car j'étais plutôt anonyme jusqu'à maintenant et j'ai peur qu'en ayant trop de personnes qui nous suivent, ben de subir du harcèlement si je dis un truc qui fallait pas.
Bref c'est vraiment un sujet sur lequel j'ai envie de débattre. D'ailleurs je serais redac, j'en aurais fait un article. Car c'est vraiment un réseau particulier. Et je peux comprendre que des personnes qui s'expriment beaucoup dessus s'enfoncent encore plus dans la dépression car c'est vraiment un réseau à part, pas safe et malsain. Dire qu'il y a quelques mois je comprenais même pas le principe d'un tweet.
Après si j'y reste c'est aussi que ça m'a aidé à avancer dans certaines réflexions que j'avais et que j'y ai rencontré quelques bonnes personnes avec qui j'échange régulièrement (sur le validisme notamment).
C'était une shitstorme d'il y a deux semaines je crois. Et cette semaine c'est la communauté ace/aro qui s'en est pris pleins la tête car certains LGBT ne veulent pas leur reconnaître un statut oppressif sous couvert que les oppressions que ces personnes vivent sont de la misogynie et pas de l'acephobie.
Je suis assez choquée depuis que je me suis mise au militantisme sur Twitter en fait. Les propos sont hypers violents et je ne pensais pas qu'il y avait autant d'opposition entre les différents militants lgbt. Ça s'accuse dans tous les sens de phobies dès qu'un avis diverge et est différent de la masse. Après j'ai aussi l'impression que la population est plus jeune et quand on est jeune, on est peut-être plus agressif dans son militantisme ? (Psycho de comptoir je précise lol).
Après il y avait de bons threads de personnes trans qui expliquaient pourquoi et comment ça pouvait blesser et aussi exclure et ramener de la dysphorie. Ce que j'ai bien compris d'ailleurs. C'est Antastesia qui avait lancé le débat sur son compte privée. Et effectivement on peut pointer en quoi ça peut-être problématique de penser le genre à travers un organe sexuel. Mais comme disait une autre personne qui m'avait répondu (sorry je peux pas changer de page sur portable), c'est difficile aussi pour une lesbienne si elle a un vécu traumatique ou tout simplement un dégoût d'un organe sexuelle assimilé homme même si la personne est de genre féminin.
Je sais pas du tout où me positionner dans ce genre de débat car je ne suis pas concernée (et sur Twitter c'est à priori une condition obligatoire pour s'exprimer si tu ne veux pas te prendre une vague de harcèlement, d'ailleurs cet affichage d'étiquette perma me rend aussi mal à l'aise). Mais lire des trucs violents ça me fait mal pour les personnes que ça peut toucher aussi.
Encore un autre exemple, une youtubeuse trans s'est faite insulter de transphobe car elle répondait à un com horrible en montrant une photo d'elle superbe, qu'elle était une vrai femme. Et beaucoup de personne lui sont tombés dessus en disant qu'elle faisait de l'injonction au cispassing. Et que ça invisibilisait les trans non cis passing et pouvait trigger (d'où une fois mon interrogation sur ce qu'on considère trigger ou non d'ailleurs). J'ai l'impression que sur Twitter il y a vraiment une espèce de jalousie. Enfin c'est comme ça que je l'interprète. On peut se sentir mal parce qu'on ne ressemble pas à ce que l'on voudrait être (et je parle autant de passing que de grossophobie par exemple) mais est-ce nécessaire d'être violent envers ceux qui sont ce qu'on veut être ? Ou alors je suis trop bisounours peut-être.
Je savais que Twitter était un réseau hyper violent. Mais je ne me rendais pas compte à quel point en fait. D'ailleurs un de mes tweets a percé récemment (genre 1000 retweet) et ça a attiré des abonnés et ça me rend mal à l'aise car j'étais plutôt anonyme jusqu'à maintenant et j'ai peur qu'en ayant trop de personnes qui nous suivent, ben de subir du harcèlement si je dis un truc qui fallait pas.
Bref c'est vraiment un sujet sur lequel j'ai envie de débattre. D'ailleurs je serais redac, j'en aurais fait un article. Car c'est vraiment un réseau particulier. Et je peux comprendre que des personnes qui s'expriment beaucoup dessus s'enfoncent encore plus dans la dépression car c'est vraiment un réseau à part, pas safe et malsain. Dire qu'il y a quelques mois je comprenais même pas le principe d'un tweet.
Après si j'y reste c'est aussi que ça m'a aidé à avancer dans certaines réflexions que j'avais et que j'y ai rencontré quelques bonnes personnes avec qui j'échange régulièrement (sur le validisme notamment).