On est d'accord là dessus et pour moi c'est ce qui fait la richesse de la langue en fait.@Lady Stardust On est donc d'accord là-dessus, mais il n'y a pas de distinction claire entre les mots pour lesquels le sens littéral reste présent (comme "se faire baiser") et ceux pour lesquels le sens imagé prédomine (comme "c'est le bordel")
La discussion portait à la base sur le fait d'être incapable de comprendre la langue d'une manière autre que littéral, bien sûr que le "ça va" peut avoir un sens littéral mais n'appréhender la langue QUE de manière littérale pour comprendre les autres, comprendre le monde, ça pose pour moi potentiellement de nombreux problèmes d'accès au sens.
C'est pour ça que tous mes posts visent à montrer que la langue ne peut être réduite à la littéralité, l'étymologie et son côté ultra-fonctionnel. Bien sûr que la littéralité prend beaucoup de place quand on parle mais dans une discussion où il est présenté l'incapacité à comprendre le langage imagé, les fonctions phatiques (et d'autres), etc, j'ai choisi un angle de présentation de la langue en mettant (forcément) l'accent sur sur la littéralité
(je pense que mon choix peut se comprendre
même si bien sur il y a un 40000 choses (
) à dire sur la langue et la richesse de son fonctionnement
)



Ayant toujours eu des difficultés avec les «règles non écrites de la vie en société» (dixit ma mère), je vois beaucoup de règles de politesse dont on pourrait se passer sans problème, voire qui font plus de mal que de bien. Ma mère, elle ne voit pas le problème, vu qu'à ses yeux, toutes les règles de politesse -sans exception- rendent la vie en société plus agréables, alors qu'à mes yeux, certaines relèvent davantage de la masturbation sociale qu'autre chose.
Si les enfants font des préparations aux sacrements de leur plein gré, qu'on leur dit "il faut des enfants de choeur" et qu'ils veulent y aller, toujours de leur plein gré, je ne vois pas où est le problème, c'est un peu comme une activité extra-scolaire finalement. Je ne le ressens pas du tout comme, au hasard, la Manif pour Tous, où ce sont les parents qui y vont et qui emmènent les enfants.